tag:blogger.com,1999:blog-6293793188691089885.post9172164139933608803..comments2024-03-11T14:49:26.645+01:00Comments on comme fou: Choeur et hérosrichard escothttp://www.blogger.com/profile/07688391187704378657noreply@blogger.comBlogger50125tag:blogger.com,1999:blog-6293793188691089885.post-78520869591890447212017-11-09T01:01:25.189+01:002017-11-09T01:01:25.189+01:00Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.zarmahttps://www.blogger.com/profile/12225548326398263198noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6293793188691089885.post-60223754481216211312017-11-05T10:55:32.882+01:002017-11-05T10:55:32.882+01:00Not bad at all... Fous nous sommesNot bad at all... Fous nous sommesrichard escothttps://www.blogger.com/profile/07688391187704378657noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6293793188691089885.post-3247237134164877182017-11-04T21:11:19.045+01:002017-11-04T21:11:19.045+01:00Tiens lisez moi ça : « Nous décampâmes. Nous part...Tiens lisez moi ça : « Nous décampâmes. Nous partîmes vers les horizons, avec une fièvre dont nous pensions que l’accumulation de kilomètres serait l’antidote alors qu’elle s’en révéla l’excitant. Mais le mouvement apaisait quand même quelque chose. Il atténuait notre mélancolie de n’avoir rien fait de nos vies, d’être né trop tard et d’avoir tout raté. Nous n’étions pas des lansquenets, nous avions manqué l’embarquement sur les galions pirates, nous ne rejoindrions jamais la forêt de Sherwood. Que restait-il ? Les mobs, mon pote. Nous avons alors roulé sur la Terre. En Inde, en Russie, en Finlande, au Bhoutan, en Mongolie et en Sibérie, en Chine, en Serbie, au Chili, en Asie centrale et au Népal, à Madagascar et en Asie du sud-est. » <br />Pas envie de lire la suite ? Le plus étonnant c'est le titre "En avant, calme et fou" je te promets Ritchie en lisant vite j'ai cru lire commefou ! ... Bon c'est de Sylvain Tesson ; again . <br />Gariguettehttps://www.blogger.com/profile/18101041895959808330noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6293793188691089885.post-4028037886133910082017-11-02T18:39:25.813+01:002017-11-02T18:39:25.813+01:00J'ai effectué pas mal de balade à vélo dans ce...J'ai effectué pas mal de balade à vélo dans ce coin là (L'Houmeau, Nieul, Esnandes) et je n'ai pas le souvenir d'une côte plus particulièrement difficile.richard escothttps://www.blogger.com/profile/07688391187704378657noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6293793188691089885.post-58989137791873268752017-11-02T18:36:04.223+01:002017-11-02T18:36:04.223+01:00Nieul, Aytré... Je connais la côte mais pas le bou...Nieul, Aytré... Je connais la côte mais pas le boucher...<br />Quant au magasin, ça m'étonnerait que ce soit celui de Jacky. Lui c'était plutôt rugby et jogging.<br />Pour le matériel cycliste, je me renseignerai.<br />A plus...richard escothttps://www.blogger.com/profile/07688391187704378657noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6293793188691089885.post-57346022258507814512017-11-01T22:03:59.080+01:002017-11-01T22:03:59.080+01:00Je naissais...Sur le tard....Le 30 novembre! Comme...Je naissais...Sur le tard....Le 30 novembre! Comme Laurent Jalabert! Mais, lui, en 1968.André Boeufnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6293793188691089885.post-14634847372331667152017-11-01T21:05:19.507+01:002017-11-01T21:05:19.507+01:00Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.zarmahttps://www.blogger.com/profile/12225548326398263198noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6293793188691089885.post-53231881396811308142017-11-01T18:18:48.851+01:002017-11-01T18:18:48.851+01:00Pour Richard, et pour etc.,j'ai acheté, lors d...Pour Richard, et pour etc.,j'ai acheté, lors de mon séjour dans la Drôme, quelques livres à la bien connue et superbe librairie "Le Bleuet", à Banon -gloire à Giono- dont deux livres de Ruth Rendell sur les conseils de mon ami libraire au Buis, encore non lus, mais aussi, le livre de Paul Fournel "Besoin de vélo" et deux autres d'Eric Fottorino, "Petit éloge de la bicyclette" et "Petit éloge du Tour de France".<br />La première remarque, que je vais faire, brève, c'est que tous ces bouquins sont d'aujourd'hui, et sont merveilleux, et parlent parfaitement du vélo, et je m'y retrouve, et il me semble parfois les écrire moi-même, même si, finalement bien que racontant des choses similaires, j'en parlerais certainement différemment. <br />Ce que je veux dire, c'est que, alors que j'aie lu toute une kyrielle de bouquin sur le sujet, de Pierre Chany à d'illustres inconnus, simples cyclo, en passant par Antoine Blondin et jusqu'à un des derniers, Olivier Haralambon, et, ceux que je viens de nommer précédemment, je m'y retrouve et continue à apprécier pleinement le vélo: comme un peu hors du temps et de l'espace ou, plutôt, continuant à être parfaitement intégré dans ce temps et cet espace malgré toutes les modifications et évolutions du monde ainsi que celles propres à l'engin lui-même; disons ses progrès techniques. <br />Je me suis abreuvé d'une façon identique de la littérature rugbystique, de Mac Orlan à Pierre Conquet, en passant par Denis Lalanne, Garcia, Montaignac, Marcel Bordenave, Francis Marmande, même, et d'autres encore. Je n'en lis plus?!! Je pose donc la question à Richard, pourquoi? Et si ce pourquoi existe (j'ai quand même quelques pistes), quoi lire? Si, bien sûr, Jacky Adole m'a beaucoup plu; mais, si je devais résumer, il est un peu comme moi...Alors...? <br />La seconde petite note, pour Richard, concerne précisément Eric Fottorino. Je débute son "Petit éloge de la bicyclette" et constate qu'il est de Bordeaux de naissance, mais de La Rochelle pour la suite et son adolescence cycliste en tout cas. Le connais-tu? Autrement que journalistiquement parlant, je veux dire. Il parle de la côte du Calvaire de Nieul-sur-Mer, de ses deux côtés, d'un boucher d'Aytré chez qui il allait retirer des lots, et d'un magasin de sport de La Rochelle pour tout ce qui avait trait au matériel cycliste: Celui de J.Adole? André Boeufnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6293793188691089885.post-37596324498739882602017-11-01T16:54:42.210+01:002017-11-01T16:54:42.210+01:00Pour Zarma, et les autres par la même occasion, j&...Pour Zarma, et les autres par la même occasion, j'ai commandé à "Temps des Cerises" le petit ouvrage de R.Vailland, "Comment travaille Pierre Soulages", suivi du "Procès de Pierre Soulages". Tout petit livre d'une cinquantaine de pages et deux photos: la première étant la peinture décrite dans le travail du 27 mars 1961, la seconde de Roger Vailland lui-même, chez lui à Meillonnas, en 1963. Passionnant. D'autant plus, je trouve, qu'il compare le travail du peintre, de l'écrivain aussi, au travail des grands champions; ici, il parle de Michel Jazy. Et puis de la classe, de l'entrainement, de la forme, du style, du plaisir reçu et donné, des moments merveilleux, d'actions de "génie... <br />Il m'a fait penser au travail sur l'écriture dont nous avons déjà parlé ici, de Francis Ponge et en particulier dans sa "Rage de l'expression" que l'on pourrait comparer, par exemple et par pur hasard de ma pensée, à la rage de l'entraînement et de la perfection, au moins dans son rôle de butteur de J.Wilkinson.André Boeufnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6293793188691089885.post-20071592192038783092017-11-01T12:41:30.486+01:002017-11-01T12:41:30.486+01:00J'en ai, moi aussi, quelques uns. Et, quand tu...J'en ai, moi aussi, quelques uns. Et, quand tu parles de stimulation -ou plutôt d'un manque de celle-ci, d'un coup de l'"Homme au Marteau" comme le dessinait René Pellos- je peux me replonger dans Henri Miller qui me redonnera, à coup sûr, lui, un coup de fouet. D'ailleurs, dans "La route du retour", j'ai lu qu'il était, au moins deux fois, si je me souviens bien, cité par J.Harrison dans le chapitre sur "Nelse", je crois. Ça m'a fait grand plaisir, je dois le dire, et réconforté pour l'un et pour l'autre; ce dont ils n'ont évidemment pas besoin.André Boeufnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6293793188691089885.post-30377413220342788742017-11-01T10:56:29.956+01:002017-11-01T10:56:29.956+01:00Alors vive Nietzsche ! C'est le principe.
Effe...Alors vive Nietzsche ! C'est le principe.<br />Effectivement, je trouve chez cet ami, quand j'ai besoin de lui, les phrases qui comptent. Il ne m'apaise pas il me stimule, c'est différent. Et c'est pour ça que nous sommes amis depuis plus de quarante ans. Sans faille.<br />Il ne m'autorise pas de complaisance vis-à-vis de moi-même. C'est ça, un ami véritable. <br /><br />richard escothttps://www.blogger.com/profile/07688391187704378657noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6293793188691089885.post-30153354701678822502017-10-30T17:08:32.226+01:002017-10-30T17:08:32.226+01:00J'aimerais, un jour, si possible, continuer ce...J'aimerais, un jour, si possible, continuer cette passionnante discussion de vive voix. <br />Cet ami de 16 ans, ce certain Nietzsche, ne te déçois donc jamais? Tu y trouve en permanence et continuellement ce synchronisme dont parle Sylvie. Il ne dit donc rien qui te rebutes ou, en tout cas, il te permet de trouver en lui, à chaque occasion, un pan de quelque chose qui te correspond. <br />Il a dit: "Dieu est mort". Parfait. Ainsi on peut parfaitement se l'approprier-ce Dieu, quel qu’il soit- et lui faire dire ce que l'on désire entendre. Le faire correspondre à son propre état du moment dans une parfaite adéquation, une synchronisation idéale, une homogénéité sans faille. Sans contradiction aucune. Au gré de ses propres désirs, états, sentiments. Il toujours là, présent, répondant à toutes les questions, réconfortant.<br />J'ai un peu déliré...Mille excuses....Mais ce qui est écrit est dit.<br />André<br /><br /><br />Nietzsche est mort.André Boeufnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6293793188691089885.post-15843455292715461232017-10-29T12:43:05.519+01:002017-10-29T12:43:05.519+01:00Ah Sylvie... je vais t'écouter. Mais Nietzsche...Ah Sylvie... je vais t'écouter. Mais Nietzsche, c'est pas possible de l'abandonner. C'est un ami depuis que j'ai 16 ans .-)Et il est bien plus sympa que ce qu'on en dit. Après, pour Dieu, il dit "Dieu est mort" c'est à l'être de prendre toute sa place. Il dit aussi : "deviens ce que tu es", ce que je m'efforce de faire.<br />Un coin isolé, oui, j'y pensais, mais chez moi le mercredi et le jeudi, seul, c'est bien. Vert, calme. J'y écoute de la musique, j'en joue aussi, je lis, je fume un bon cigare. J'essaye de prendre du champ ah ah...<br />Sylvie, tu as trouvé le mot juste : "synchronisé". C'est exactement ça. Il arrive que des "amis" ne soient plus synchronisés, comme tu l'écris si justement avec talent et perspicacité.<br />Amitié vive, dirait Benoit<br />richard escothttps://www.blogger.com/profile/07688391187704378657noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6293793188691089885.post-20954860872967466852017-10-29T11:16:17.417+01:002017-10-29T11:16:17.417+01:00Déjà Ritchie laisse tomber - momentanément- Nietzs...Déjà Ritchie laisse tomber - momentanément- Nietzsche ; tu es blessé et il n'est pas consolateur ou réparateur, plutôt du genre à mettre du sel sur les plaies et à exacerber les sentiments non ? ( quand je le lis ça me fait comme cette réplique de Woody Allen qui disait que lorsqu'il écoutait du Wagner il avait envie d'envahir la Pologne ... moi j'ai des instincts refoulés de grandeur qui refont surface, et pour le coup écouter la Walkyrie est bien en phase ... bref Nietzsche c'est quand même un type qui se prenait pour Dieu à la fin de sa vie donc méfiance !) Fais toi du bien avec des auteurs chaleureux et constructifs : Montaigne ou Bachelard par exemple . Des leçons de vie sans la démesure et l'outrance . Et puis sur l'amitié franchement Montaigne ... Ca c'est pour l'immédiat .<br />Pour plus tard quand tu auras un peu cicatrisé, réfléchis aussi à ce que dit André sur "un ami", tu ne peux pas agir sur les autres alors agis sur toi . J'ai remarqué l'an passé que tu cherchais à prendre du champ : attiré par Walden, l'idée d'une vie ou d'une retraite en solitaire dans une cabane au fond des bois ... C'est sans doute toi qui es en pleine mutation ... Bon je peux me tromper bien sûr mais tes lectures, les films que tu vois ( combien de fois nous as tu parlé de The Revenant ? pas un hasard non ? ) Tu deviens sans doute de plus en plus exigeant ou alors tu as évolué plus vite ou dans un sens différent de ton ami et cette symbiose qui vous caractérisait a disparu ( vous n'êtes plus synchronisés ) .Vous vous retrouverez peut être un jour sur autre chose . Ou pas . Mais entre temps plenty of fish in the ocean ...Explore ! Gariguettehttps://www.blogger.com/profile/18101041895959808330noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6293793188691089885.post-54687980376215304492017-10-29T10:58:16.184+01:002017-10-29T10:58:16.184+01:00Bien vu, André.Bien vu, André.richard escothttps://www.blogger.com/profile/07688391187704378657noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6293793188691089885.post-23163221651148657002017-10-29T10:17:54.759+01:002017-10-29T10:17:54.759+01:00Il est possible que l'on en revienne aux défin...Il est possible que l'on en revienne aux définitions premières.<br />Qu'est-ce qu'un ami, par exemple? Réellement, bien sûr. Pas un copain, une connaissance proche, un pote, un collègue...qui sont autre chose. De belles et bonnes choses, certainement, mais autre chose.<br />Je ressens dans les mots de Richard, puissamment, un texte dont il me semble nous avons déjà parlé ici; c'est celui de Stig Dagerman:<br />-"Notre besoin de consolation est impossible à rassasier".<br />Texte magnifiquement dit par les Têtes Raides dans l'album "Banco".<br />Il y a une certaine atmosphère, au delà du texte, qui me fait associer ces deux témoignages(?) discours(?), réflexions(?), épanchements(?)....non, plutôt expressions profondes philosophiques et poétiques d'un état d'être au monde particulier et, me semble-t-il, assez proches l'un de l'autre.André Boeufnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6293793188691089885.post-91425180020336552912017-10-29T00:12:57.448+02:002017-10-29T00:12:57.448+02:00Ah Sylvie, j'ai vite quitté le bureau pour me ...Ah Sylvie, j'ai vite quitté le bureau pour me retrouver dans la tranquillité de la nuit à échanger avec toi. je savais que tu allais réagir et trouver les mots bons. Mon problème, finalement, n'est pas l'attente en retour mais le recherche de fusion. Et j'ai l'impression que beaucoup de ces "amis" soit disant se sont servis de moi pour aller quelque part et qu'une fois qu'ils y étaient ont voulu y rester seuls. D'autres n'ont pas aimé l'image que je leur renvoyais d'eux par un effet miroir, puisqu'on ne voit bien que dans le visage de l'autre. J'ai poussé trop avant une certaine éthique, à savoir donner sens aux écrits, mots échangés, actes, choix, sans jamais me complaire dans la surface des choses qui brille et rend floues les vraies formes.<br />Après tout, sont-ce de amis véritables au sens le plus profond et le plus riche du terme que ceux qui s'écartent et disparaissent à la première tension ? Pas certains. Ils ont créé des liens de passage, des associations consenties, des joies et des projets partagées. Mais rien qui ne puisse s'inscrire sur le long terme au delà des vicissitudes et des empêchements qu'on croit passagers et qui sont pour certains définitifs.<br />Alors je laisse désormais le temps faire son œuvre. Désormais et désarmé. <br />Parfois, je me demande : je dois baisser un peu mon niveau d'exigence, je dois mette en veilleuse mon éthique personnelle, sinon je vais me retrouver seul. Et puis je me dis que non, finalement... <br />J'aime m'endormir avec une page de Nietzsche en ce moment.<br />Celle-ci. 482. Choisir ses fréquentations.<br />"Est-ce trop demander que de vouloir fréquenter des êtres qui sont devenus doux, savoureux et nourrissants comme des châtaignes que l'on a, au bon moment, glissées dans le feu puis retirées de ce feu ?" Là, je pense à mon père qui adore les châtaignes du Périgord et n'a jamais lu Nietzsche. "Qui attendent peu de la vie et la reçoivent plutôt comme un présent que comme un mérite ? Qui sont trop fiers pour pouvoir se sentir jamais récompensés ? Et trop sérieux dans leur passion de connaissance et de loyauté pour avoir encore du temps et de la complaisance pour la gloire ?"<br />Biserichard escothttps://www.blogger.com/profile/07688391187704378657noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6293793188691089885.post-65141173556172655522017-10-29T00:06:14.489+02:002017-10-29T00:06:14.489+02:00Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.richard escothttps://www.blogger.com/profile/07688391187704378657noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6293793188691089885.post-83780777498798251362017-10-28T23:18:36.334+02:002017-10-28T23:18:36.334+02:00Il faut relire Eric Blondeau et ce qu'il dit s...Il faut relire Eric Blondeau et ce qu'il dit sur la confiance, si longue à faire naître et qui peut disparaître sur une attitude ou des mots maladroits . Même avec des amis très proches ça peut s'évanouir en un instant .<br />Il s'agit plus de réciprocité que d'attente ce que tu décris, et c'est là que je ne te suis pas vraiment, quand tu donnes ou que tu fais pour l'autre il ne faut rien en attendre . Parfois parce que celui que tu aides - ou crois aider- est dans l'incapacité de te rendre la pareille . Pas facile de reconnaître qu'on a eu besoin de quelqu'un, c'est un schéma assez classique ( "tu seras payé d'ingratitude " ... "cría cuervos y te sacarán los ojos » ...) Il faut donc soit choisir de faire sans espoir de réciprocité ou de reconnaissance soit t'accommoder de l'ingratitude des autres .<br />Quant à être aux antipodes les uns des autres ce n'est pas une révélation, un simple constat, ça ne me dérange pas plus que ça, c'est même assez réconfortant je trouve de pouvoir parler en toute quiétude ensemble alors que nous sommes si différents . <br />Je m'aperçois que tu es profondément touché par la perte de cet ami ; tu peux essayer de faire ( refaire en fait ) les premiers pas, moi c'est ce que je ferais surtout si c'est une personne à laquelle je tiens vraiment . J'en ai comme ça quelques uns - et unes - avec qui on se fâche et on se rabiboche ... Je crois que maintenant on en est à se fâcher pour le plaisir de la réconciliation . <br />Amitiés bien vives ( j'adore cette expression de Benoît que je pompe sans vergogne ! ) <br />Gariguettehttps://www.blogger.com/profile/18101041895959808330noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6293793188691089885.post-63424354004738035192017-10-28T21:56:04.713+02:002017-10-28T21:56:04.713+02:00Celui qu'on croyait être un ami s'éloigne....Celui qu'on croyait être un ami s'éloigne. J'ai vécu ça plusieurs fois. Au moins six fois. Il se fâche ou s'efface. Sans dire pourquoi. Sans explication. Sans prévenir. Soudain, ma présence, mes mots, mon regard lui pèsent trop. Il ne les supportent plus. Je traverse ça en ce moment. A chaque fois je me pose la même question. Qu'ai-je fait pour qu'un ami ne le soit plus ? Pourquoi n'ai-je pas d'explication franche, directe, les yeux dans les yeux, sans fard ?richard escothttps://www.blogger.com/profile/07688391187704378657noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6293793188691089885.post-60455747748587710792017-10-28T21:49:19.798+02:002017-10-28T21:49:19.798+02:00Autre sujet : l'attente. Quand on donne beauco...Autre sujet : l'attente. Quand on donne beaucoup immanquablement on attend un peu en retour. Quand on est exigeant avec soi, inconsciemment on attend que les autres le soient avec eux-mêmes. Du coup, quand ça ne se produit pas on est déçus. Surtout, le pire, c'est quand l'Autre sent qu'il n'est pas à la hauteur de l'attente, de l'exigence. Souvent, il s'en va, s'éloigne, parfois avec fracas, ou alors silencieusement, en imaginant qu'on ne s'en apercevra pas, et se tait. Ne revient jamais. J'ai vécu ça plusieurs fois. J'ai beaucoup donné, investi, aidé et soudain, un déflagration. Comme si tout était oublié. Comme si quelques mots pouvaient tout effacer.<br />richard escothttps://www.blogger.com/profile/07688391187704378657noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6293793188691089885.post-55910695116772668092017-10-28T21:44:56.139+02:002017-10-28T21:44:56.139+02:00Sylvie, je crois qu'il y a plein de gens qui s...Sylvie, je crois qu'il y a plein de gens qui sont aux antipodes les uns des autres. Et c'est ce que je trouve intéressant. Parce que derrière les mots, parfois maladroits des uns et des autres, mots qui blessent comme on se coupe le doigt en tranchant du pain, c'est-à-dire sans le vouloir, il y a une idée forte qui est le regard sur l'Autre, l'envie d'aller vers l'Autre, de l'aider en l'écoutant. C'est un peu l'esprit de Comme Fou. Faire que chacun soit à un moment au centre de l'attention du groupe, au cœur, je dirais.richard escothttps://www.blogger.com/profile/07688391187704378657noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6293793188691089885.post-44085388938915501062017-10-28T14:14:49.286+02:002017-10-28T14:14:49.286+02:00Moi j'aime le bruit ( et la fureur mais c'...Moi j'aime le bruit ( et la fureur mais c'est un autre débat), celui des autres ne me gêne pas car ils sont la vie .Je pense que passer son temps à se contempler le nombril est une perte de temps : les autres et les interactions avec eux sont bien plus importants que mes pauvres petites préoccupations existentielles .Ca ne m'empêche pas d'ailleurs d'apprécier la solitude ou la réflexion . Il ne s'agit pas non plus pour moi de "redresser les situations bancales des autres" - et d'ailleurs quel orgueil de se penser en redresseur ! - non il s'agit de vivre AVEC et non pas A COTE . Une phrase comme celle-ci : "S'aimer n'a rien d'égoïste, c'est avoir éliminé toutes les scories ce qui vous empêche de comprendre quelle est cette mission qui a vous a fait venir sur Terre." me fait bondir et rugir .<br />Tu vois Michel parler de "redresser les autres" et "d'éliminer les scories" ça me semble dangereux philosophiquement parlant ... "Mission, signes" houlala pas non plus ma tasse de thé ... Négatif / positif c'est aussi bien tranché, je crois davantage au mélange des genres : tu peux passer d'un état à l'autre au cours d'une vie ou tout simplement au cours de la journée . Tu crois que tout est écrit et moi je pense qu'on peut tout changer, bref Michel nous sommes aux antipodes l'un de l'autre ! Deux façons d'être au monde mais il y en a bien d'autres encore ... Bonne journée .<br /> Gariguettehttps://www.blogger.com/profile/18101041895959808330noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6293793188691089885.post-83180430817912262982017-10-28T13:38:52.690+02:002017-10-28T13:38:52.690+02:00J'aime le calme pour écrire, il m'isole de...J'aime le calme pour écrire, il m'isole des bruits de fond trop souvent assourdissants. Sur le clavier les idées viennent pour ce que je veux illustrer; ce sont elles qui font leur musique triste ou heureuse pour en rire mais parfois pleurer. <br />J'ai fait tardivement l'expérience de l'instant présent pour devenir plus attentif à ce et ceux qui m'entourent. Je souscris volontiers à l'idée que le bonheur est seulement fait d'instants. Je sais seulement qu'y ayant goûté cela me pousse à chercher à retrouver le suivant. Optimiste je me suis trouvé, je me suis promis que je le resterai. <br />Je n'ai plus le temps de passer mon temps à redresser les situations bancales de ceux qui vous envahissent souvent mais j'ai su apprendre à pardonner. Cela m'a donné une meilleure définition de ma responsabilité. Je suis ce que je pense et ce que je peux exprimer, intègre pour être en paix. <br />L'important est de nettoyer en soi ce qui vous empêche de vous aimer, aller à la source des émotions qui vous ont blessé. S'aimer n'a rien d'égoïste, c'est avoir éliminé toutes les scories ce qui vous empêche de comprendre quelle est cette mission qui a vous a fait venir sur Terre. L'avoir trouvée et avec les temps la faire évoluer vous tient occupé, trouvé une sorte de paix. <br />La philosophie, l'art ou la technique... peut y conduire chacun mais surtout la curiosité d'esprit d'identifier les signes qui vous sont envoyés. Chacun est comme il est parce qu'il l'a décidé. Le négatif aura toujours des malheurs, le positif aura des chances de se tirer de bien des chausses-trappes que la vie lui tend. La vie est ainsi distribuée, les auteurs anciens et les plus modernes nous l'ont largement indiqué. <br />Une rencontre n'est jamais banale, un hasard heureux ou malencontreux. Il est une étape de votre vie, la négliger sans la remarquer c'est souvent à soi-même manquer de respect. Michel Prieuhttps://www.blogger.com/profile/09002774161020592624noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6293793188691089885.post-20472726121594478852017-10-27T18:42:17.491+02:002017-10-27T18:42:17.491+02:00Ritchie, Ta citation est de Jacques Faizant...
Le ...Ritchie, Ta citation est de Jacques Faizant...<br />Le bonheur n’est pas un état. Le bonheur ce sont des moments. Des lieux. Des rencontres. Des partages. Des sourires. Des amours. Des plaisirs. Des joies. Des jouissances. Des beautés. Des gestes de bonté. Des miettes éparses.<br /><br />Rien à voir avec le bohneur, quoi que... J'aime bien celle sur l'adultère :<br />"L'ADULTÈRE DEMANDE UNE TELLE LIBERTÉ D'ESPRIT, UN ÉGOÏSME SI CANDIDE ET UN MANQUE DE SCRUPULES SI TOTAL QU'IL NE PEUT RAISONNABLEMENT ÊTRE CONSEILLÉ QU'AUX CÉLIBATAIRES."Serge EYNARD "Sergio"https://www.blogger.com/profile/03856863369375680048noreply@blogger.com