dimanche 22 mai 2011

Voilà du bouddha





J'ai envie de partager avec vous l'extrait d'un poème de Lawrence Ferlinghetti, intitulé "Un bouddha dans un tas de bois", publié aux éditions Derrière la salle de bains. "Si les oreilles intérieures des sanctuaires intérieurs avaient été seulement à demi-ouvertes à toute vibration sauf celles de l'état de sécurité nationale et avaient seulement été en harmonie avec la main qui applaudit et pas celle qui cogne, alors ce culte malade et ses enfants pourraient encore respirer l'air libre de l'Amérique du Premier Amendement". Sur l'affaire Waco, Texas. Mais pas que. Parce que franchement j'en ai marre aussi de voir la bobine de DSK tous les jours sur toutes les chaînes toutes les minutes de toutes les heures. Parce qu'un peu de poèsie. Parce qu'une seule couleur : bleu. Comme le Leinster et ses harpistes.

19 commentaires:

Gilles2 a dit…

Inaugurer ce dimanche avec Ferlinghetti, merci Ritchie.
Oui, aussi pour les harpistes en bleu,
ils m'ont un peu fait peur en première
mi-temps, mais après...
Crazy ruck de juin???

L' ÉTERNITÉ ROMAN a dit…

Les Bouddhas, pourtant, sont légion.
Lavis en bleu.

Gilles2 azur et argent a dit…

Il était beau mon légionnaire, il sentait bon le sable bleu...
Et les oranges bleues, on en fait quoi?
Reste "Le bleu du ciel" pour mener la
bataille contre l'aculturation...

Frederic a dit…

"Bleu" aussi comme le superbe ouvrage du médiéviste et historien des couleurs Michel Pastoureau... par ailleurs grand amateur d'ovale, rencontré à l'occasion d'une conférence où il donnait une communication sur "Les Couleurs du Rugby"...

Matthieu a dit…

Bleu comme de sang, n'est-ce pas Gilles?
Bleu aussi comme ”Intercale”, de Pierre Villepreux. Allez faire un tour p 260. L'histoire ne dit pas s'ils ont mange libanais...
Magnifique bleu que celui du Leinster.

Gilles2 monochrome a dit…

Et puis, "L'heure bleue" ma madeleine parfumée...
Et encore, la note bleue, la 13ème, l'innateignable...
Palsembleu!!!

Antoine a dit…

Ceux qui s'aiment prendront le train...bleu (n'est-ce pas Seb ?).
Mais bon, il parait que c'est un peu Chéreau, comme resto.

Gilles2 en gare a dit…

Le train bleu (le train pas le restaurant, mais aussi le restau), tant de souvenirs...

Antoine a dit…

Au fait Gilles, j'ai écouté "la marche de l'histoire" (France Inter) sur la cérémonie d'investiture de FM en 1981. L'invité était Christian Dupavillon. Tu le connais ?

Seb en Ovalie... a dit…

Des bleus à l'âme,de fond en comble,quotidiennement,l'actualité misérable nous en charrie.Même si cela varie,de la valse Lubrick de Strauss,aux festivals de déclarations nauséabondes dont je me Lars,sans mélancolie,le mal invariablement s'enracine...Dimanche matin à 10h,pour éviter cette "purge" médiatique anxiogène,je me suis athée de retourner à la vertigineuse source dorée de Malick.Contempler la grande messe palmée de nature cosmique,de symboles mystiques,de rédemption,en un tourbillon coulant au pied de "Tree of life"...

Gilles2 a dit…

oui, Antoine, je ne le vois plus depuis longtemps, mais je l'ai bien connu et nous avons fait des choses ensemble... Te raconterai autour de la table.
Seb, j'aime bien tes jeux avec les mots, même si je ne sais pas vraiment ce que tu penses de Malick. Moi, je serais plutôt du genre inconditionnel.
En tout cas pour Les Moissons du Ciel et plus encore pour La Ligne Rouge...
La beauté, je n'arriverai jamais à m'en rassasier! On en reparle la bouche pleine???

Seb en Ovalie... a dit…

Merci Gilles,confidence intime,je suis de ta chair et en T(e)rence devant toutes formes de beauté enfermées dans mon panthéon cérébral.Par exemple,devant la chaîne montagneuse des Alpes en Haute-Savoie où mes yeux s'humidifient en restant en os sur un parterre fleuri pendant des heures à admirer Dame nature.Apaisé aussi en me retrouvant,moi simple mortel,à ma juste place devant l'immensité sublimement dréssée.Un autre jour admirant des petits rats ou voltigeurs Pina Bauschien s'exécutant dans le langage du corps,je m'ébroues aussi les poils.Comment également ne pas être transporté dans le noir par le "Cinéma" Malickien(car là il s'agit bien de cela)par son dernier poème sublime,"La balade sauvage" magnifiée et démesurée,entre le début et "Le nouveau monde",là ou d'autres auraient franchi "La ligne rouge",lui se démarque remarquablement et récolte,outre une palme méritée,"Les moissons du ciel"...

rugbymane a dit…

Malick est un grand cinéaste. Mon préféré avec Resnais. Voilà. Je l'ai dit. Par moment ses plans me renvoient vers Thomas Hardy. Certains de ses vers. L'idée que l'homme a sa raison et la nature la sienne. Du grand cinéma panthéiste mais pas que. "L'arbre de vie", vu deux fois depuis vendredi, et, sans doute, à revoir cette semaine et puis l'autre et puis celle d'après...

Gilles2 amusé a dit…

La Balade, Les Moissons, vus plusieurs
fois. La Ligne, plein de fois. Le Nouveau Monde, une seule fois à mon grand regret mais je ne supporte pas Colin Farrell (quoique Irlandais!).
Chacun a ses limites...
Quant à vous, Seb et Benoît, en Premier de cordée et Loin de la foule déchaînée, vous sonnez bucoliques en diable sinon panthéistes!!!

Frederic a dit…

Les poètes sont en liberté... (les poètes sont affamés aussi, semble t-il...)

Pour en revenir à du bleu ovale, je viens de me régaler à voir le résumé du dernier match des Warraths... j'ai un grand faible pour le Bleu des Mers du Sud... Un peu aussi parce que la Nouvelle Galles du Sud me rappelle de belles et anciennes virées nautiques sur la Baie de Sydney et alentours...

Je prends date pour le Australie - Irlande au premier tour de cette prometteuse Coupe du Monde (et malheur au vaincu qui se paluchera les Boks et les Blacks en phase finale...)

@+

rugbymane a dit…

Nouveau Monde, cher Gilles, est le seul de ses films que j'aime moins. Farrell y est pour beaucoup, aussi expressif qu'un panda jouant le roi Lear, Farrell. Mais pendant une grande partie du film, il part, allez hop bye-bye chou Colin, ( Le Colin a des yeux de poisson mort, quoi!)on le voit plus et là c'est...

Gilles2 endormi a dit…

Colin l'obscur cher et matinal Benoît et qui ferait bien de retourner dans son pays bien aimé (aimé de moi en tout cas), d'y disparaître au fond de la forêt et d'y tenter une métamorphose...
En tout cas, pas de poisson mort pour le petit déjeuner!

Antoine a dit…

Vivement le prochain ruck, les sujets de conversation se bousculent !
Je n'ai vu que la Ligne rouge. Magnifique.

richard escot a dit…

Faudra que je vous raconte avec qui j'étais au moment de la remise de la palme d'or... Une horreur...