vendredi 1 mars 2024

Qui nous regarde

Que votre regard perce ce pan de l'exposition de certaines des œuvres de l'artiste Gesco à Gruissan, installée l'été dernier. Laissez-vous donc emporter. Préciser le sujet, définir son cadre, nourrir les réflexions du spectateur limite, dans un premier temps, votre imaginaire.

De quoi s'agit-il ? Que voyez-vous ? Y a-t-il un thème commun ou pas ? Et quels mots peuvent évoquer ce que ces huit tableaux dégagent ? Il y a là matière à alimenter ce blog de vos commentaires, avant que j'aille plus avant dans le détail.

6 commentaires:

André Boeuf a dit…

Ces peintures, en particulier la centrale bleue et blanche, m'ont immédiatement fait penser à certaines autres d'un vieil ami peintre (et potier, et chanteur et...) Bernard Ascal. Disons, surréalistes....

richard escot a dit…

A priori, le tableau central, bleu et blanc, est un hommage à Georgia O'Keeffe.

André Boeuof a dit…

Grande peintre dont j'ai revu, récemment, un documentaire sur ARTE.

Casoo a dit…

Votre article était excellent. Je l'ai vraiment apprécié. Au plaisir de lire davantage de votre travail.

André Boeuf a dit…

Je viens de me renseigner sérieusement sur l'artiste peintre GESCO. Intéressant. A suivre....

André Boeuf a dit…

"Comme fou" une sorte de nid accueillant les oiseaux comme moi, plutôt que les plaines désertées d'un "Côté Ouvert", littéralement sidérant par le vide abyssal qui y règne. Une sorte de désintérêt inouï durant quand même un évènement mondial remarquable bien au-delà des polémiques possibles "avant-pendant-après". Du Sport avec un grand "S" depuis les Grecs jusqu'à nous! Sport que j'ai pratiqué dès mes 10 ans, lu au retour de mon père le soir, passionné un peu en 56, puis 58, puis, plus précisément à partir de 1960 et des Jeux de Rome: là à travers la radio, un peu de télé chez les copains et les débuts de l'intérêt littéraire à travers l'"Equipe" -née en 1946, comme moi et comme beaucoup d'autres choses après la guerre- achetée de cette date journellement et lue passionnément jusqu'aux années 80, je ne sais plus. Lue et commentée tout aussi passionnément avec les amis, et certainement plus que mes cours de classe; ce qui faisait dire à mon père: "si tu travaillais tes cours comme tu étudies ce journal, tu serais premier partout".
J'ai un peu tout pratiqué depuis, disons, mes 15 ans....et été licencié également à divers titre: ASSU au Lycée et à la Fac, en "civil", au rugby, tennis, tennis-de-table, volley, cyclisme et cyclotourisme. Peu les sports dits Olympiques: gym, natation, athlé. J'ai côtoyé de plus ou moins grands champions....et puis je me suis lassé à cause de modifications apportées à ces activités sportives devenues au cours du temps des professions. A cause, aussi du vieillissement et des aléas de la vie. Bref, il me serait facile d'écrire un livre -j'en ai quelques uns dans ma tête en partant d'un point de vue ou d'un autre, d'un personnage ou d'une activité, d'une anecdote ou d'une réflexion philosophique- qui parlerait, au minimum de cet intérêt de la chose sportive, comme mon frère, lui me parlait de la chose artistique et musicale plus particulièrement. Quand je pense que nous traînions avec Jean-Yves, jeunes rêvant de devenir journalistes, du côté du 10, rue du Faubourg-Montmartre, dans ce 9ème dans lequel je suis né...!
Mon frère dans la musique et moi dans le rugby...Une passion plus tardive que le vélo par exemple et que mon ami Scob me conseillait au vu de mon profil et de mes qualités intrinsèques et spécifiques. Le rugby parce que les amis, bien sûr, et cette "folie" collective qui m'emportait et me permettait de réfléchir, à partir de ce microcosme à la complexité du monde en son ensemble.
Alors, quand je vois, ou plus exactement, ne vois rien apparaître dans ces espaces béants ouverts à toutes les passions, les récits, les réflexions....en dehors du rugby point de salut...j'en suis réellement désespéré et "comme fou". Subitement, cet après-midi et comme presque toujours souvent, sur mon vélo, lorsque les mots s'avancent, m'abreuvent, un peu comme pour Victor Hugo l'heure tranquille où les lions vont boire, des images fulgurantes et saignantes comme des vagues pour surfeur, m'ont recouvert. Une sorte d'illumination Rimbaldienne ou de révélation Claudélienne sur ce néant incroyable et à peine supportable. Au point de penser à un problème technique....
Mais non....Seule, l'initiative du maître des lieux d'une part et une nouvelle rugbystique atroce d'autre part ont fait légèrement frissonner la masse informe des vacanciers en attente, je suppose, d'un nouveau Championnat!