Ils sont forts, ces Ricains. Question marketing. Quand même... Ils n'ont rien fait de mieux que de trouver l'alter ego en négatif de leur président, vous savez le fils de Martin Luther King et de Will Smith. Il s'appelle Brown, le type. Scott, pas James. Républicain, forcément. Cinquante ans. Athlète, juriste, issu d'une famille très recomposée, sénateur du "masse ma chaussette", conducteur de gros volume (GMC Canyon qui pollue beaucoup). Il a même posé nu dans la double centrale de Cosmopolitan quand il avait 22 ans pour payer ses études (cf the picture de gauche) Gonflé. C'est donc le retour d'un grand blanc hableur macho en SUV. Sont vraiment très forts, les Ricains, question casting. Ca vaut un Oscar, ça ?
36 commentaires:
Ca n'est pas récent tout ça. Cette propension à l'image chez nos voisins de l'autre côté du ruisseau. Reagan avant, Scharwzy maintenant. Et chez nous, pour être président, faudra-t-il satisfaire les canons de mode ? Pas sûr, puisque d'après les post & coms d'hier...
Si j'osais dirais qu'en plus ses mains cachent ses "golden globes"!!Oh là là Delarue sort de mon corps!Bien propre sur lui le genre gendre idéal,mais bon pas sûr que ce bélâtre remporte la palme,même si Obama rencontre "Une petite zone de turbulence"!
Effectivement, pas récent... Ne pas
oublier que pendant des décennies, des dizaines de langues, idiomes, patois... se sont là-bas confrontés,
affrontés. La seule langue commune devint vite l'image. D'où leur maîtrise exceptionnelle de l'image sous toutes ses formes : signalétiqueet signes urbains, propagande et art,commerce et cinéma, affiche et illustration... Que la spirale de vente ait avalé l'arbre de vie est aussi une évidence. Mais quand même, quelle maîtrise...
ha ! ha ! on commence à se mettre dans l'ambiance américaine par ici... déjà des fragances de fin de saison ??
La Floride et sa race au tas...
Euh, il ressemble encore à quand il avait 22 ans?
Certains ont voté pour la Royale parce qu'elle est belle et baisable, pourquoi pas donc un bellâtre qui fasse du bien aux yeux? Après tout, on a pu constater qu'aux USA, les présidents passent leur temps à papoter à la télé. Pas un jour sans voir la face d'Obama matin midi et/ou soir.
C'est sûr qu'entre les jambes de la Royale et le bedon de Tatie Martine, j'ai vite choisi...
Quant à me lancer dans une ambiance US, c'est plutôt parce que je vais manquer la finale du Super Bowl entre deux équipes hyper offensives. Je serai à Edimbourg pendant ce temps-là...
Trop dur, Ritchie....
Super les boules...bon deux solutions si le match est beau lève haut ton verre de Talisker dans notre direction, dans le cas contraire: une demie panse de brebis farcie, le haggis? comment c déjà, c'est pas tout ça, Paris déjà m'appelle. L'entendez-vous? Chut tais toi un chouille, écoute "Beu beu ( Paris c'est ainsi qu'elle m'a toujours nicknamé voyez) hou hou Beu Beu" donc j'y file illico...
Allons nous aussi nous avons nos sportifs politiques… Et si la religion est l’opium du peuple comme dit l’autre, aujourd’hui, le sport est devenu la religion du peuple…N’avons-nous pas un petit prince, seigneur de Gruissan et successeur désigné de Mister Frêche !
Et franchement il est quand même à mon avis plus intéressant que ce candidat ricain qui n’est rien d’autre qu’un produit de marketing de plus…
Sinon pour reprendre le fil d’Hell-roy , qui suis-je ? que fais-je ? d’où viens-je ?
« Si vous voulez vraiment que je vous dise, alors sûrement la première chose que vous allez demander c’est où je suis né, et à quoi ça a ressemblé, ma saloperie d’enfance, et ce que faisaient mes parents avant de m’avoir, et toutes ces considérations à la David Copperfield, mais j’ai pas envie de raconter ça et tout. »
Première phrase de l’Attrape-cœur…
Mais je ne suis pas Salinger alors je dirais que Benoît à répondu et c’est grâce à lui que j’ai découvert cet excellent blog…. Le reste m’appartient non !
Non ! vous avez raison : je suis directeur de production dans l’audiovisuel et je viens du 92, je mesure 1m80 et pèse 70 kg, j’ai les yeux verts et le peu de cheveux qu’il me reste, sont encore pour quelque temps châtains. Satisfait…
Toujours pas…Au secours Benoît c’est Torquemada…
Ah j’allais oublier ! Le surnom dont Benoît m’affubla un soir de trop plein houblonné : le haineux…
Mais non je ne suis pas méchant, juste énervé, mais je lutte docteur, je lutte… Cela dit cela conserve…
Sinon en ce jeudi solitaire, Eh oui Benoît me trompe avec un autre en reportant notre rendez-vous hebdomadaire. Ah ! Un seul être vous manque et tout est dépeuplé…je me disais que j’allais certainement re-lire Fitzgerald pas James,Scott…
Sinon cher ami bon match pour dimanche !
Avec Michalak qui revient dans les 22-23, ça ne peut être que bien...
Auf ait, y'a pas une pièce d'Ibsen qui va passer bientôt in Paname. A voir ?
ca se passe ici :
http://www.timesonline.co.uk/tol/sport/rugby_union/article7013326.ece
France : "One of the biggest most brutal back line.... Maestro Jauzion...Gigantic Bastareaud... Gigantic Rougerie."
Hormis Evans qui aura maille a faire avec Bastareaud (+20 ou 25 kg), les autres arrières écossais sont du même gabarit que les nôtres, je crois.
Ibsen c'est toujours bien... je me souviens d'une mise en scène avec Piccoli, à l'Odéon il me semble, pas tout neuf d'ailleurs...Après reste à savoir qui met en scène et avec qui? Raoul Walsh, mais oui, mais oui a cinématographiquement adapté en son temps ( son jeune temps nous sommes en 1916) "les soutiens de la société " et pas que lui d'ailleurs, trois versions au total, mais longtemps que la cinémathèque et moi...Plus près de nous dans "4 mariages et un enterrement", pas mon film préféré mais bon, vous savez lors de la cérémonie funèbre c'est quoi donc qui se lit?. Alors... Un poème de WH Auden , ben oui un des plus grands poètes de langue anglaise du XX em...et moi je vous dis ça c'est juste pour votre édification personnelle mes petits chats...Revenons à Ibsen, il y a eu aussi, corrigez-moi si jamais..., un "Brand" au théâtre de la colline il y a quelque temps..." Tout ou rien" telle est un peu sa devise disait-on...un peu comme l'ami Fred...derrière lequel on promet de pousser amor...
Vu qu'à être le 13 em com on s'en voudrait de porter malheur et tout, alors Ibsen, à gros traits qu'en dire sinon que son génie poétique, oui je sais je cause comme une critique théatreuse de Télérama en pleine transe ovulaire, ceci dit j'aime les lire les critiques de Télérama voilà, bref que son génie poétique sourd d'un vaste champs de contradictions...obsession douloureuse de la quête...spirituelle, individualisme en tant que sacrifice de soi face à al vocation d'écrivain et patati, rien à voir avec l'égotisme libéral et patata et tant d'autres choses...Ibsen il faut s'y plonger mais que si tu veux bien hein...
La maison de poupée du 16 /02 au 20/03 2010 avec Audrey Tautou au théâtre de la madeleine
Pièce sur la condition féminine. Nora vue en poupée, entourée d’hommes faibles et lâches. Toutes les actrices se battent pour jouer Nora un des plus grand rôle féminin du répertoire classique…
Mais je préfère Peer Gynt !!!!
Ah ! Peer Gynt’ le menteur roi ou l’inverse d’ailleurs….
Peer Gynt est à la fois l’adolescent attardé, l’adulte rêveur, le menteur né, le roi des fous et le garçon lubrique…cela ne vous rappelle personne?
Voyons l’acte 1 scène 1 cela ne vous rappelle rien en matière d’affaire judiciaire actuelle… ase joué par Carlita et Peer Gynt par Nicolas premier notre bien-aimé empereur !
ASE : Peer, tu mens.
PEER GYNT (sans s'arrêter) : Non, je ne mens pas !
ASE : Alors, jure que c'est vrai !
PEER GYNT : Pourquoi jurer ?
ASE : Tu vois, tu n'oses pas ! Tout est faux, tout est fou !
PEER GYNT (il s'arrête) : Non, c'est vrai - Tout est vrai !
ASE : Tu n'as pas honte devant ta mère ? D'abord tu cours dans les rochers des mois entiers, au plus fort des travaux, chassant le renne dans les neiges, tu rentres à la maison la fourrure en lambeaux, sans fusil, sans gibier - et à la fin, les yeux grands ouverts, tu voudrais que je croie tes mauvais rêves de chasseur ? Alors, où l’as-tu rencontré, ce bouc ?
PEER GYNT : A l’ouest de Gendin.
ASE (elle se moque) : oui, vraiment ! (...) Elle s’arrête tout à coup, le regarde la bouche ouverte avec de grands yeux, ne peut plus trouver ses mots, et pour finir s’écrie: Oh ! le démon, oh ! l’effronté. Dieu de Dieu, comme tu sais mentir ! Ce morceau que tu me refiles, ça y est, je me souviens l'avoir appris jeune fille, quand j'avais vingt ans. C'est à Gudbrand Glesne que c'est arrivé, tiens, pas à toi!
PEER GYNT : A moi comme à lui. Ça peut bien arriver deux fois.
ASE (en colère) : Oui, ça peut se retourner la tête en bas, un mensonge, puis se remettre sur son trente-et-un et se vêtir de peau neuve, si bien qu'on ne voit plus sa carcasse. Tu as menti à tour de bras et tant forgé de frayeurs muettes qu'on finit par ne plus savoir ce qu'on savait depuis toujours.
Pour finir méditons sur cette phrase du même Ibsen
"Le véritable esprit de révolte consiste à exiger le bonheur ici, dans la vie"
Les revenants.
Oui Olivier, ou bien ça aussi de lui qui revient un peu au même: "La seule vraie rébellion est la recherche du bonheur." ou tiens à l'adresse du petit va de la gueule qui nous gouverne «Ne vous servez donc pas de ce terme élevé d'idéal quand nous avons pour cela, dans le langage usuel l'excellente expression de mensonge.» Bon, cher olive, Ibsen avec Audrey Tautou une fois que...reviens donc faire un tour dans ces parages pour conseiller ou pas...
Et Scott dans tout ça!
Qui est-ce qui le rhabille...
Une costumière...L'habilleuse d'Audrey tiens, l'est si fine La Tautou que...un rab de taff ça ne serait pas pour lui faire plus peur que ça à son habilleuse non?
Ah!!! Peer Gynt monté par Chéreau, dans une scénographie éblouissante de Richard Peduzzi, avec, entre autres, Gérard Desarthe, Maria Cassarès, Didier Sandre, Roland Bertin... Huit heures renversantes, inoubliables, magiques... Je n'arrive pas à imaginer Tautou dans Ibsen, mais pas plus que je n'imagine Sarkozy ou Royal à l'Elysée, Besson ou jeunet dans ma pile de Dvd, Angot ou Lévy dans ma bibliothèque, Dion ou Delerm dans mon Ipod...
Ouh là, ça bache fort. Gilles2 tamponne, Ibsen relance de partout, benoit au soutien. Quels mouvements, mes amis, et quel bonheur de vous lire... ici, c'est préparatif avant Edimbourg, du Mas, du Poitrenaud, du Fred... Belle mise en scène, aussi, en attendant la première sur les planches de Murrayfield.
Suis ravi de revoir la folie Poitrenaud. Celui-là, il donne vraiment envie de jouer...
Parfois, il donne la même envie à ses adversaires...
Oui cher Gilles, moi aussi, un joueur peu sécuritaire en ces temps où...souvent mal compris, à tort taxé de nonchalance alors que, alors que...sous les chandelles il est d'une rare assurance...et puis quelle grâce, quel sens de l'accélération...ici et là on pourra toujours m'objecter la faiblesse, relative de son pied, reste et je n'en démordrai jamais, reste que le bonheur en rugbymanie, si ça s'offrait à coups de tatane...Quand il croise, qu'il s'intercale, c'est autre chose: l'art rare, éternel et précieux de relancer la conversation...après il peut se louper je m'en moque, à mes yeux, il y en a de ces joueurs au génie rare, de ces joueurs fragiles qu'il faudrait ne surtout pas vouloir encadrer de trop prés, Clément et Fred...Fred et Clément...Voilà...qu'ils courent leur risque dirait Char, qu'ils imposent leur chance, à les voir, peut-être qu'à force les autres s'y habitueront...et sinon, tant pis pour les autres... Moi je vous aime et compte ne pas en rester là...Allez que la nuit vous soit douce...et du courage mes petits chats comme peu à peu vos poumons se teignent de bleu
Robert Howley, Wasps, finale HC 2005
2004
Cher Rugby Truc, ton allusion à Char me réjouit : oui, vive la légèreté, avec pour objectif la joie et la poésie plutôt que la rentabilité (mais
la victoire est belle aussi, surtout quand la partie a été belle). Un mot de René Char qui berce mes nuits : "J'
ai pesé de tout mon désir sur ta beauté matinale". Bonne et belle nuit.
Oui...Cette finale 2004 qui reste un de mes plus beaux et émouvants souvenirs, récents je veux dire, un match accompli, plein de bout en bout, un des plus beaux de Toulouse qui perd sur le fil et après? Certes il y a la bévue de Clément mais on pourrait aussi revenir sur la pénalité facile du petit Mozart ( celui-là Laporte ne devait pas le connaître non plus hein?)quelque part en première mi temps qu'il rate et d'autres occasions il y en a eu tant...ce match ne voulait pas sourire et les Wasps ont mérité de l'emporter, c'est la vie, c'est le sport...je retiens cette finale, la plus belle entre toutes...de là a pu naître cette hâtive réputation de Poitrenaud et sa nonchalance, en plus il a tout contre lui, élégance, orgueil supposé, revoir aussi l'essai contre Biarritz il y a deux ans, à Aguiléra, après une de ses relances pleine de panache et de bravoure, un grand quotidien sportif hier reparlait, il était temps, merci à lui, du french flair, avec Poitrenaud même si parfois c'est toujours au prochain match que ça commence...et quand on arrête avec les oiseaux des six derniers mois dirait Vialatte, ici Porical là Floch ( lui meilleurs que le premier d'ailleurs), Clément sous les chandelles c'est des gestes d'oiseleur...
oui je voulais écrire: " qu'on arrête avec les oiseaux du mois", pas que je n'apprécie point Floch, j'adore ce joueur, mais le jeune Porical, bon il est doué, un gros mental, un grand joueur qui bute en sus mais défensivement, je ne suis pas spécialiste, juste d'après des bouts de matchs, voilà je le trouve un peu juste mais il est si jeune...Non à forme équivalente, je préfère encore Poitrenaud à Médard...si JeanJean ne s'était pas autant éparpillé lui aurait pu...Baby aussi mais lui c'est autre chose: fragilité, timidité maladive qui le pousse à...Restons pudique et discret...Après, fasse que Fred trouve du temps de jeu pour s'exercer au paradis, laisser brûler son génie, ça qui souvent revient à " Agir en primitif, prévoir en stratège " dirait Char décidément...
Quelque part, il connaît les mêmes difficultés que Mich pour s'imposer...
Dans le grand quotidien ("préféré" comme on dit par ici, si c'est bien celui-là), rapportant les propos de St-Pierre, on voyait aussi Morgan Para pour jouer avec le dit french flair. Dans le dossier, personne ne renie son existence, même si les points de vue et les explications sont différents. Fut un temps, Berbize disait que les anglos-saxons nous flattaient avec le ff pour mieux nous enfumer (Mias reprend de même, je crois, dans le papier d'hier)
Allez les amis ! Bons matches.
"Et c'est ainsi que Clément est grand"
mon cher Rugbymane (j'aime beaucoup Floch aussi, pour les mêmes raisons : le goût du risque, la beauté du geste,
l'absence de calcul, les grands espaces, l'appétit, le désir, le plaisir, la générosité, l'enfance...)
"Ma droite est tournée, ma gauche est menacée, mon centre est enfoncé, la situation est excellente, j'attaque !" Maréchal Floch
Oui Antoine, certes Mathieu...certes et oui cher Gilles, le rugby c'est l'enfance, c'est proustien le rugby, une madeleine voire une biscotte mais non une madeleine...rien que pour la douceur que ça fait en bouche...c'est aussi et surtout mon lac intérieur et même s'il se gèle tant soit peu, dessus d'y reglisser, et puis tu sais ce regard qu'ils ont au moment de faire craquer les lignes...on dirait de ces yeux de fées, sorcières, féroces, mais si envoûtantes, cette jolie attraction ( arrière je parle de Poitrenaud...) du pire...ouais ça le fait toujours comme disent les djeunss...
"des yeux de fées descendues sur la ville " comme il est dit dans certain haïku...
Merde! c'est beau tout ça...
Un régal de vous lire, rien à ajouter!
"J'ai pesé de tout mon désir sur ta beauté matinale"
Magnifique!
merci Gilles2!
When the going gets tough, only the tough get going. Pas du tout haï!couillon (pardon: haïkuiste) mais tout est là!
Elissalde forfait... Quelle plaie...
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