Il s'agit là de la première vraie photo de Mina. Elle devait avoir onze ans, ou quelque chose d'approchant. Rose prise en Argentine, dans un jardin intérieur de Buenos-Aires, chez des amis. Pourquoi cette rose ? Pourquoi cette photo. Sur ce blog ? Parce que les vocations naissent souvent d'un rayon de lumière, au matin, dans le calme. Quelque chose s'est posé ce jour-là sur les pétales. Allez savoir. C'est pur, lumineux, dépouillé. Et parce que je vais demander à l'une de mes filles, Mina donc, d'illustrer la couverture du prochain ouvrage, celui que nous avons couvé pendant deux ans, Benoit et moi, pondu depuis peu et que nous affinons en ce moment même. Mina donc. Et elle ne le sait pas encore...
16 commentaires:
Tigre et Scorpion à main gauche... Rose et Lumière à main droite...
Tout en contraste par ici... :-)
Elle avait exactement 10 ans et demi, et déjà l'œil...
Ca c'est la maman qui parle... Et Mina elle en pense quoi ?
Mina elle est contente ;)
L'idée, c'est un pile de livre sur une table en bois, avec un peu de soleil, un sytlo plume, pour illustrer "le désir de lire"... A toi d'y réfléchir, ma chérie...
Une pile de livres, voulais-je écrire...
Rien de plus joli que de s'aimer, quelle qu'en soit la forme...
Programme 2011 de la fédé: ne plus pousser les mêlées dans toutes les catégories dites "amateur": de la F1 aux séries...
Plus de placages au-dessus de la ceinture...
Etc... etc.
Bon, il me semble qu'il y a une publication qui doit sortir le 2 septembre...
Il faudrait peut-être prévoir de fêter ça autour d'un "ruck", non ?
Oui cher Gilles, que l'amour essaime, même pour les plus durs au cuir, à toute volée de sms...
Eh oui cher Rugbymane, mais sommes- nous des durs à cuir..?
Longtemps que chez moi le cœur, ce chasseur solitaire et tout ça dirait la belle Carson, est cuit comme une râble...Heureusement il y a la mer et, bien sur, la poésie. Et le poème toujours précèdera le navire. Comme l'a écrit un japonais, "dans chaque perle de rosée tremble mon pays natal", voici ce qui me vient comme aujourd'hui: rentrée des classes, et d'ailleurs je file hâter le petit déj' de tout ce petit monde. sinon pour ménager aux amis un bel intervalle et relancer la conversation: d'une je dirais que quand je vois des jeunes mecs de la trempe de Bézy et de Doumeyrou pour ne citer que ceux-là, ça me met du baume au coeur. De deux cher Richard, ne sois pas trop dur avec tes jaune et noir, pour l'heure quel début de championnat ( plus ouvert que jamais), un jour sans pour les buteurs voilà tout, et au sujet du manque de fair play des coachs, j'ajouterai que la pression qui leur pèse sur les épaules est terrible. C'est ça aussi de vouloir passer d'un jeu de plein air à un sport de huis clos. Satiété du pestacle. Et tant qu'il ne s'agit que de ça, je trouve qu'on ne s'en tire pas si mal.
Bjr, Mina et la rose, la phonétique me rappelait un poème d'écolier... C'est donc le fameux "Mignonne allons voir si la rose" de Ronsard. Ca n'avait pas du vous échapper.
En effet, à 10 ans, Mina avait déjà "l'oeil". Un bon. Si le proverbe est juste, on peut comprendre que les argentins jouent bien au pied et que les rochelais aient un regard aiguisé sur le jeu. Mais ce schéma est un peu réducteur, pour le rugby et surtout pour elle. En attendant de voir cet ouvrage...
Belle intervention, Matthieu... Bon sang ne saurait mentir donc... Elle y bosse, sur cette couverture. Sur fond floral, of course...
Voilà qu'en ce dimanche matin je vous relis chers amis. Mathieu évoque Ronsard et son "Mignonne allons voir".
Et ainsi surgissent les filles Salviati, Cassandre qui inspira Ronsard et Diane qui inspira Agrippa d'Aubigné (lequel, en bon parpaillot eut à voir avec La Rochelle..!). Les Salviati et leur si jolie maison du Blésois, le château de Talcy, modeste et magnifique à la fois et dont le colombier est l'un des plus époustouflants qui soient. Que ceux qui un jour navigueraient entre Blois, Beaugency et Chambord fassent le détour : Talcy en vaut la peine...
Quel âge a Mina aujourd'hui (et quand paraît le livre?)?
Et un autre souvenir qui revient : mon premier livre, "Des murs dans la ville", consacré aux murs peints à travers le monde, avait pour couverture une photo de ma fille aînée. Non pas une photo faite par elle, mais par moi, prise à Venise, le dos au mur avec un ballon rouge dans les mains. Elle avait 6 ans...
Souvenirs, souvenirs...
A bientôt pour un Crazy Ruck de rentrée, et au complet cette fois-ci..?
Mina a quinze ans et quelques poussières d'étoiles... Quant au livre, il parait en janvier. nous avons le temps d'en reparler...
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