C'est à Beaubourg, centre Pompidou de classe internationale, que se tient depuis hier et jusqu'à dimanche un salon des éditeurs pas ordinaires. Du papyrus à l'Ipad. Cinquante façons de concevoir un livre d'artiste, cinquante visions, cinquante manières de créer l'objet. Etourdissant. Et les surprises ne manquent pas pour ceux qui veulent fouiner. Ils sont regroupés au sous-sol de Beaubourg, dans la cratère, aussi appelé Forum -1 (sans doute comme le temps qu'il fait sur Paris en ce moment). Italie, Espagne, Russie, Etats-Unis, Hollande, Allemagne et France, ils sont venus de partout pour exposer, présenter et donner à comprendre leur art, celui de créer un livre, minuscule ou imposant, décalé, surprenant. Ce qui s'appelle être à la page. Ce salon, "Artistbook" accueille mon frère. Pierre. J'en suis fier. Préparez vos dix euros pour souscrire un abonnement à PEGG (c'est ainsi que se nomme sa maison d'édition). Vous ne serez pas déçus. Venez de la part de la Comme Fou, vous aurez droit à un abraso.
15 commentaires:
j'y suis passé hier. Oui allez-y, et oui de Pierre, de son travail, tu peux être fier.
Merci, Benoit, pour ton soutien... cela dit, il y a des oeuvres formidables mais à des prix qui le sont aussi, enfin façon de parler. J'ai vu le livre de comptes redessiné, oeuvre d'un certain UR, à 20 000 euros, ça fait rêver...
Par ailleurs, et puisque je n'arrive pas à écrire sur ton blog, je voulais te dire que j'apprécie beaucoup les textes que tu y laisses. Il me semble que ton style s'est modifié, plus sec, plus rythmé. Je me trompe ?
Ah ben merci...C'est devenu une espèce de journal, un autre excercice. Voilà. Merci du passage en tout cas.
ps: J'essaie de traquer les kilos en trop. Le gras. Tout du moins je tache de...
Moi aussi j'aime bien lire le journal...
Puisqu'on en parle... C'est vrai que c'est bien ton journal Benoît. Entre
Autres, trois petites phrases terribles de justesse sur "vieillir"!
Comment tu sais ça, Benoît, si jeune?
Ah, tu vois, il fallait juste lancer la ligne d'écriture dans notre rivière de bonnes intentions. C'st vrai, ça Benoit, ça serait bien à éditer un jour.
Lancer la ligne d'écriture, ou lancer l'écriture en ligne, là est la question, Benoît...
Les aphorismes de M. Antoine, voilà comment tu devrais appeler son site, mon gars...
Un blog où vous rentreriez aphorismes et périls ? En tout cas, au contact de la Comme fou, j'ai vraiment l'aphorisme euphorique, je l'avoue.
Aphorismes et maximes sont les mamelles du festin...
Ca joue, ça joue... Davantage qu'Edimbourg et à Toulouse, cela dit... Je vais pouvoir quitter le buro un peu plus tôt...
Sympa tout ça les amis. J'avais peur que ça vous gonfle ces notules. Antoine (qui me fait tant rire et à chaque intervention en plus)oh tu sais ce genre de question, maintenant pfiou...je ne me les pose plus. Moins. Est-ce d'ailleurs ça écrire? Sais pas. Je me connais. Un jour j'en aurais assez. Et hop d'un click. quinze jours plus tard je serai torturé de regret et hop d'un click j'y reviendrai. Voilà quoi. Pour l'heure ça me tient à coeur. Voilà. Gilles, cher Gilles que j'écouterai des heures, tu le sais, te l'ai dit, te le redit, c'est juste que j'aime regarder les gens autour, pousser une porte, ouais les regarder vivre sans faire de bruit, puis me barrer et toujours en prenant les patins...ça oui j'aime. Grave ouais. Comme dirait mon fils. Et sache toi, petite confrérie baroque de la comme fou, ouais, sache que toi aussi je t'aime bien. Non beaucoup. Fin de ma minute sentimentale.
Benoît, “full“ sentimental, tes notules, perso, me plaisent bien...pas écrit en caractères gras, c'est certain.
Qui c'est qu'aurait une aussi belle définition de l'amitié à laisser sur ce post ?
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