Que du bleu. Je ne vois que du bleu. La mer, ou plutôt la baie. Le ciel. La piscine. Et l'équipe de France. Lorsqu'elle s'entraîne. Ou déboule en conférence de presse. Tout est bleu, donc. Même le café du matin, au petit déj', commence à bleuir. Me semble-t-il. J'oubliais : ma voiture est bleue, elle aussi. Et en ce qui concerne la composition du quinze qui va affronter le Japon, je n'y vois pour l'instant que du bleu. Mas, Nallet, Dusautoir, Trinh-Duc, Rougerie. Ceux-là sont certains d'en être. Mais ça fait peu. Avec la blessure de Palisson, estimons que Médard et Clerc vont être alignés. Sept. Sur quinze. Nous n'avons donc qu'une demi-certitude. En attendant, les ateliers se multiplient sur le terrain, chaque matin. L'après-midi, aussi. Mais c'est huis-clos. C'est donc le seul moment où je peux fermer les yeux. Bleus.
27 commentaires:
Y a pas photo,excellente bouffée d'oxygène avant de se coucher.Merci Ritchie,de nous plonger en live dans "Le grand bleu"!
Une seule couleur, donc...
En attendant " Black is black" ?
Les tendances se précisent. Conférence de presse il y a deux heures. Milou et Didier. Servat jouera face au Japon. Heymans, lui, n'est pas venu passer la tête par hasard. On tient là notre arrière.
Du coup, de demi-certitudes, nous passonsau profil de trois-quarts, ah, ah...
Heymans - Clerc, X, Estebanez, Médard - (o) Trinh-Duc, (m) X - X, Lakafia, Dusautoir - Nallet, X - Mas, Servat, X.
Plus que cinq noms à trouver...
Et pourvu que cela ne vire pas au vert après la rencontre avec les jaunes...
Où quand Juanito, eh oh amigo !, se met à jouer les Antoine. Pas mal, pas mal. Cela dit, pour l'instant, l'équipe de France ne nous en fait pas voir de toutes les couleurs.
Comptons sur les joueurs Français, spécialement à quelques encablures du port d'Auckland, pour aller "over the rainbow"...
Ah cher Antoine, on voit que là où tu es on n'ignora rien de ce qui est sous-marin et souterrain... Mais que dire de ce qui se passe sur le terrain
Pour te répondre, Gilles, d'après Paul Fort :
Le bonheur est dans le pré. Cours-y vite, cours-y vite. Le bonheur est dans le pré. Cours-y vite. Il va marquer.
Si tu veux le rattraper, cours-y vite, cours-y vite. Et si tu veux le plaquer, cours-y vite. Il va marquer.
Dans les 22 à slalomer, cours-y vite, cours-y vite. Dans les 22 à slalomer, cours-y vite. Il va marquer.
A la corne et au près, cours-y vite, cours-y vite. A la corne et au près, cours-y vite. Il va marquer.
Sur le flot d’une passe sautée, cours-y vite, cours-y vite. Sur le flot d’une passe sautée, cours-y vite. Il va marquer.
De coqs en fleurs de cerisier, cours-y vite, cours-y vite. De coqs en fleurs de cerisier, cours-y vite. Il va marquer.
Plonge par-delà la craie, cours-y vite, cours-y vite. Plonge par-là la craie, cours-y vite. Il a marqué !
Alors, je vais, je cours, je vole, mais ne vengerai personne (suis pas assez Fort pour cela)...
Antoine, quel poète. Joli. Pour ce qui est du Rainbow, il nous faudrait des magiciens, des joueurs qui osent, ah ah...
Ou qui soient des warriors ?
A propos de couleurs, excellente idée que d'avoir demandé à M. Pastoureau des chroniques sur les couleurs des maillots de rugby dans l'équipe mag !
Euh, de là où je suis, les couleurs, tu sais, moi, c'est saturé ;-)
Je suis à peu près sûr que sur le rose, il s'est planté...
Belle journée à Colombes...Beau match et le reste, bien, bien, aussi...Une autre sorte de bleu que ce racing et un bleu plus aussi "horizon". C'est tôt, mais j'en fait un grand favori au titre..Richard, Rugbyland m'a mis une sacrée claque...Wahou!!!!Le style, car il ne s'agt que de ça, et tu sais que à mes yeux que ça qui compte, bref, quand il vient des tripes, on fait de grands voyages...Oulàlàlà...Un grand livre. Ton meilleur, c'est pas peu dire. Là, tu surpasses tes talents de conteur ( tu es de toute façon un grand conteur, je ne t'apprends rien), pour devenir un écrivain affranchi de toute " manière". C'est beau. C'est émouvant. C'est porté de bout en bout par ce sens de la bonté au sens où Tchekhov ou Carver entendaient ce mot. Il y a juste ce qu'il faut du souffle des grands travel writers. Ceux qui savent relater, tenir un journal sans se regarder écrire. Putain, bravo!!!
Et comme dans tout grand livre, il y a un point d'orgue. Un moment où tout culmine et où les sentiments se compressent...Cette rencontre avec...Mais là je n'en dirais pas d'avantage.
Oh, Benoit, belle passe... J'en suis remué. Il était pour ça ce livre. Pour que vous soyez ici avec moi en rugbyland.
Non, non, Richard. Et encore j'ai fait court et maladroit ( trop de champ et de bières à Colombes, ce jour hips) car il y a beaucoup à dire au sujet de ton Rugbyland qui m'a remué comme j'aime l'être quand la lecture devient organique. C'est vraiment écrit comme il faudrait toujours écrire. Instrospectif par endroit mais tout en se dégageant de soi. Quand on parvient à fouiller en soi tout en restant à bonne distance, alors on sait et on peut voir. Et là putain...grand bravo!!! c'est comme tes derniers billets ( bien sur c'est autre chose, mais ça tient du journal au sens noble du truc) qui claquent, sont secs. Pas de gras.
Be, ça le gras, Benoit, c'est un peu toi qui m'a mis au régime, hein ? Toi et mon frère Pierre. Vous avez été mes préparateurs physiques. C'est en écrivant qu'on devient écrivain, finalement, non ? Et puis il y a Philippe Rey. Loui, c'est un grand. Un grand monsieur. Un bel éditeur. Qui ma aidé à porter le manuscrit, qui a insisté pour que le livre se fasse, alors que j'avais un peu laissé tomber, pensant que... Enfin, par pudeur, quoi... Et qui voulait cet équilibre entre le soi et les autres.
Je rejoins Benoit. Mais pas forcement encourageant pour l'avenir...Le rugby de Nouvelle-Zélande deviendrait un sport de "blacks" ?.Le rugby de Nouvelle-Zélande deviendrait un sport de "blacks" ?
Edwy, si tu nous lis, peux-tu effacer ça, s'il te plait ? ;-)
Oh, non, moi je ne mets personne au régime. La preuve. Aujourd'hui, comme dirait mon cher tonton "j'ai mangé comme un gros" Pierre, lui, tu sais que...bref, il le sait que je l'aime. Voilà.
Media et blague à part, la douce nuit, quoi!! Antoine...Antoine...le traque fin, en fait.
L'avantage,avec la Comme Fou, c'est que c'est plus réactif que Lequipe.fr, qui rame grave. Deux heures que jai laissé un commentaire et rien n'est passé. ici, au moins, ça pulse. Bon, les ami(e)s, je vais prendre mon gros bon petit déj', eggs and bacon, face à la mer. Prochain message : la plage.
Modérateur débordé je pense. Bon app'.
Désolé si mes mots paraissent déplacés, mais le chapitre 10 de RL m'a beaucoup marqué. Il confirme ce qu'un de mes amis m'avait dit sur le sujet. Et il remet en cause cette image idylique d'une société en harmonie autour de la religion ovale.
Le même phénomène existe chez nous avec les Beurs et le foot. Auckland est la principale ville polynésienne. La loi du plus fort y prévaut. Comme partout ailleurs. il suffit de regarder le nombre de joueurs issus du monde Pacifique par les AB : Afoa, Dagg, Kahui, Kaino, Mealamu, Muliaina, Nonu, Toeava, Vito, Weepu, SB Williams... Il est terminé le temps des fermiers écossais...
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