mardi 14 janvier 2020

Costaud Rico

Immédiatement, vous pensez qu'il s'agit du poster géant qui servait de papier peint dans la chambre de votre copain de collège. On pourrait le croire, effectivement, tellement c'est beau. En fait, c'est le même mais en mieux. Que j'ai fait mien. Costa aux tropiques, c'est trop rico ! Réveillon les pieds dans la mer des Caraïbes. Minuit à Palaiseau, Oxford ou Bruxelles : dix-huit heures à Puerto Viejo.
L'année 2019 se termine avec le Brennus toulousain, le sacre sud-africain et douze mois de gilets jaunes qui laissent des marques. 2019, ce sont surtout les soirées cigares rue Washington, la découverte du rhum Zacapa, les tableaux de Gesco, soixante ans bien tassés, quelques beaux moments d'amitié et de fraternité et ce voyage au Costa Rica.
Hamac et Behike, caïmans et rainettes roses, pluie diluvienne et caresse ensoleillée, Tortuguero puis San José... Dépaysement complet. Finir ainsi l'année sous les palmiers pour mieux repartir. D'attaque. Les yeux comblés de beauté, de calme et de volupté. L'endroit idéal pour se ressourcer, sentir les vibrations telluriques vous chatouiller la plante des pieds, écouter le son de la nature dans laquelle on se fond, invité à partager, à visiter l'intérieur. Du monde, de soi.
Accoster au Costa Rica, c'est d'abord s'accorder une plage de tranquillité, le regard vague devant l'écume des jeux ; suivre la course oblongue de l'astre, c'est-à-dire s'ouvrir au jour dès qu'il se lève et s'endormir bercé par le chant de la forêt. S'apercevoir que nous, humains, ne sommes qu'une partie de l'humanité, laquelle englobe d'autres formes de vie qui nous invitent à beaucoup d'humilité. 
Comme c'est toujours janvier, alors on peut encore souhaiter que 2020 s'enrichisse de nombreux et forts moments de pur bonheur, entre un passé dont on ne gardera que le meilleur et un futur qui reste à construire jour après jour, par petites touches d'impression et de grands élans spontanés.

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