lundi 11 mai 2009
Le gros morçeau
Chacun (e) porte en lui (elle) un morçeau de vie. De la musique, quoi ! Une plage de vinyl qui a changé sa vie dès l'écoute, le refrain qui l'accompagne. Moi c'est "Smoke on the water". Deep Purple. En 1973. Je suis en classe de cinquième. L'album "Machine Head" vient de sortir. Un de mes potes nous le fait écouter sur un Teppaz en salle de gym, au collège, durant la récréation. Révélation. Révolution. Economie de moyens (quatre accords), rythme lourd, puissant. Montée crescendo. A partir de ce moment, ma vie va changer. Je découvre le hard rock. Je vais monter mon groupe (piano, batterie, contrebasse, deux guitares accoustiques, un banjo) et organiser deux concerts au collège. Tous les copains veulent faire partie de l'aventure. C'est parti... Et vous ?
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26 commentaires:
Je ne sais plus dire ni où, ni quand mais le coup de poing à l'estomac c'est sans nul doute : Ten Years after à Woodstock,
I'm Going Home.
Les poils au garde à vous à chaque écoute !
Probablement le 20 Juin 1965 au Palais des Sports de Paris ...
Les Beatles et A Hard Days Night.
Je me suis surpris en train de hurler comme les autres et My God, c'était bon !!!
Ashes to Ashes de David Bowie...
Révélation pour sûr,ce post recèle un lien resté paradoxalement secret jusqu'au 11 mai 2009 18h09 pour mon ange et moi...Commençons,soyons galant par ma tendre Alex qui sans hésiter répond:la chanson "You could be mine" des Gun's n' roses,titre numéro 12 de l'album "Use your illusion 2".Ai acheté l'album immédiatement après,et là immense choc à 13ans!Se trouve également sur la BO du film "Terminator 2",depuis j'ai acheté tous les albums,posters,et même porté les nombreux tee shirts,boucles de ceintures,pin's,broches etc ...".Mais je vous rassure dans le couple les vrais guns restent interdits et les roses,quant à elles,investissent souvent le salon pour mieux fleurir mes déclarations sans épine.Moi j'ai connu ma révélation en 1991 à l'aune de mes 18ans grâce à france-inter (rigolez pas !!) radio on ne peut plus bolchévique!! mdr Je ne sais plus si mr Lenoir y évoluait déjà,mais il me semble bien,ce Bernard éclairait ma chambre sombre en me faisant découvrir d'obscures groupes inconnus,avant ces fameuses régulières écoutes radiophoniques.Le soir donc,alone,comme planqué,j'écoutais dans mon sas de fortune,imbriqué dans ce logement de fonction sans âme,des musiques interdites sauf en cas de s-o-s.Et ce soir là mon mayday a subitement trouvé un écho métal.Un son lourd et gras sortis des enceintes pour un upercut total je découvris Nirvana et le titre indémodable "Smells like teen spirit".Un titre à vous dénuquer tous les lapins,un titre Duracell,aimerais qu'il dure vraiment plus longtemps!Du Nirvana,de l'Hymalaya,de l'Anapurna enfin un sommet du grunge que cet album "Nevermind". Fût introuvable pendant dix jours à Draguignan cette ville si militaire pour entendre d'autres sons que ceux des canons,un enfer d'attendre ce sale 33 tours.Une rage d'adolescent et une folle envie que ces jours là défilent en 78 tours.Une fois obtenu le graal,je n'offris presque plus une seconde de répit au saphir de ma chaîne afin qu'il ne fasse jamais relâche pour m'envoyer ce diamant si brut,à mes écoutilles munies de casque.Révolution sonore pavé de sex,de drogues et de rock n'roll,en somme pour un ado comme moi,le paradis!Et là par cet article alex et moi venons de découvrir que nous étions à cet époque déjà reliés inconsciemment par une lettre célèbre dans le métal,la lettre "G" symbolisant la maison de production du hard......rock!Nos deux albums ébranlant notre adolescence sortent de la "Geffen Company",bien des années après nous voilà nous aussi donc réunis sous le même toit.Et la lettre "g" continue par divers points de vues a enflammer notre fusion amoureuse.Pour entretenir à jamais sans emphase,"Cet obscur objet du désir".
Restent Antoine, Gaby, Rosa, et autres si affinités...
Le truc, c'est que j'arrive pas/je sais pas trop répondre...Parce que des crunchs/gros morceaux, je crois que j'en ai/j'en ai eu plusieurs... suivant les époques...Eleanor Rigby [!] avant 20 ans, Because the night vers 20 ans, Stayway to heaven vers 30, Lilac wine [Jeff Buckley] vers 40.
50, j'y suis mais pas de crunch spécial! ;-)...les anciens toujours!...
Pareil que Sophie.
Premier choc, petit, avec Amsterdam du Grand Jacques que mon père écoutait dans sa voiture.
Deuxième, vers 11 ans, Thriller de l'encore humain à l'époque Michael J.
Et à 18, Debaser des Pixies. Le choc.
Voilà voilà...
14ans à Barcelona, dans une fête du club de Volley
I Talk To The Wind de King Crimson...Avec le son de cette flute, je suis tombée amoureuse!
oui c'est vrai qu'il en faudrait un à chaque fois que, voyez, comme une bande son idéale illustrant-soulignant chaque époque clé dans la vie de chacun, un titre pour légender l'instant qui compte, soit qu'il le résume, l'anticipe, repasse dessus comme langue sadique sur dent gâtée( l'idée qui sous tend un truc en train de s'écrire, je vous dis ça... voilà c'est en train de s'écrire, c'est presque écrit dirai-je, même que ça se corrige ces,temps, entre nous point de cachoterie)
Tina Turner: Let's Stay Together, j'avais 21 ans.
Manque plus que Christian. Quelqu'un peut le joindre ?
Christian/Pierrot la Tombal t'es où tu fais quoi ? On n'attend plus que toi...
Et après çà ?? Hein ?? Et la tendresse?
Bon je le lance .
Les slows qui ont marqués nos existences.
Pour moi :
Léo Ferré : C'est extra
Procol Harum : A Whiter Shade of Pale
James Brown : It's a Man's Man's Man's World
Otis Redding : Try a little tenderness
Elvis Presley : Love me Tender
Rolling Stones : Angie
Percy Sledge : When a Man Loves A Woman
Bob Dylan : I Want You
Scorpions : Still Loving You
Et ce pour le moment !!
Et Tiger?
Juaniiiiiitoo, vaya lista!!!!!
Je les ai dansées toutes! sauf Leo Ferre (Espagne franquiste) et Elvis, que je n'adorait pas trop.
J'ajouterai n'importe quel slow de Marvin Gaye,
Everything Happens to me de Chet Baker.
Et pour faire rire tous le comme fous..."Solo tu" de Matia Bazar, incroyable!
Tiens...j'avais écrit hier un 2è message [et oui, j'ai le cerveau lent!]...et je sais pas où il est passé/ce que j'ai bouiné!
C'était pour dire qu'en fait de gros morceau, peut-être que ma découverte du son dissonnant a été le plus gros...avec Sonic Youth entre autres, juste avant 40, vu en concert juste après 40.
Et pour les 50, "Daughter" de Pearl Jam!
Tout cela me parait riche... Ca donne envie. Bon, quand est-ce qu'on fait une boum ?
Au fait, des nouvelles de Christian ? Du Tigre ? On ne sera pas assez de garçons pour les slows.
moi, c'était " Child in time", de Deep Purple. Premiers émois en tenant une fille par la taille et en cherchant à l'embrasser.
Dans le "slove", monsieur C° de chez winrab ajouterait bien volontiers Carlos Santana.
Et dans le lourd, je le sais très fan de Hell's Bells, ACDC.
Mais si je suis là!
Pour tout dire je ne suis pas trop rock et musique anglo-saxonne...Mais pour moi à l'âge des premiers émois, il n'y avait que le Boss! le grand et magnifique Springsteen.
Le Tigre, t'es où ?
a l'age des premiers émois et des bagues dentaires asticotantes et le piqués des moustiques sous les tilleuls, il y avait un truc guimauve à mort dont il faudrait avoir honte mais non, laure chabert la belle laure chabert aimait ça alors, " true " donc par Spandau ballet...des morceaux de Miami sound machine avec la belle Gloria Estefan, sinon du Boss tout le boss est à la maison avec un faible pour Born to run. et puis oui on dansait slowement sur " I'm on fire" du boss, surtout cousin Mathieu avec cette fille de Mons ( en belgique c'est), dont je me pensais fou amoureux, oui mais non n'aimait pas bien ma coupe en brosse la fille de Mons ( toujours en Belgique) et se préférait le boss du mat...bon ma fille toujours pas sortie du bain, et donc salut, tu parles d'un père défaillant que je fais moi...Laure Chabert était fille de colonel en plus
et tiens, si vous aimez la bonne brit pop, le genre de groupe qui écrirait les compos qu'Oasis ( c'est moins lad que ces gaziers là, mais alors un sens de la mélodie) saurait plus faire, un peu the authors plus folkisant, du Morrisey du bon vieux temps jadis, la mélancolie en plus, le ridicule en moins, écoutez donc les Doves, pas gai gai mais rien qu'en atmosphère...glaciale un titre entre autres du dernier album "last broadcast", le titre c'est : "friday's dust", des arrangements soyeux avec violons et cordes ( un peu Scott Walker période symphonique, ça aussi je recommande) et que ça vous file le tracsir...et là tu te blottis contre l'amour de ta vie, tu lui dis que...chut...hush hush. salut, le Jonny Too de ce soit mon seb..
Bon, à la demande générale de... Ritchie, je viens porter mon obole musicale à ce brainstorming de "folie" (bergères, évidemment).
Pour moi, ce fut lors d'une soirée de 13 juillet 1988. On s'était donné rendez-vous avec des potes (filles et garçons) à Mouffetard, dans l'une des rues perpendiculaires à la place du même nom. Là, un tenancier de taverne venu de Harlem et qui avait pignon sur rue (au propre et au figuré) avait sorti sur sa terrasse une sono maousse costaud, ainsi que ses plus beaux vinils. La soirée avait commencé doucement, avec du Marvin Gaye ("Mercy, mercy me", "I heard it through the grapevine"), Donny Hathaway (sa version live de "What's going on" de Marvin) Stevie Wonder ("My Cherie Amour", "I was made to love her"), mais très rapidement, il a passé la vitesse supérieure. Dans le désordre, Tower of Power (celui des débuts, avec Lenny Williams, dans "What is Hip", "Yin-Yang Thang", "We came to play", "Love bug"), re Stevie ("Signed, Sealed and Delivered", "You can't judge a book by its cover", "For once in my life"), James Brown ("Say it loud, I'm Black I'm proud", "Get on the good foot", "Papa's got a brand new bag"), Curtis Mayfield ("Move on up", "Mighty, Mighty (Spade and Whitey)"), et j'arrête là. Comment je peux me souvenir de tout ces titres, me direz-vous? Parce que je suis allé voir le tenancier en fin de soirée (ou de nuit, plutôt) et qu'on a tchaté. J'ai récupéré la liste pour me procurer tout ça, et je ne n'ai plus jamais entendu parler de lui. L'année d'après, on s'était donné rendez-vous même endroit, même jour, mais plus de taverne ni de tavernier. Il avait dû rentrer à NY.
Pourquoi cette soirée "blacksploitation" m'a-t-elle marquée? Tous ces cuivres qui vous pénètrent l'être, la rythmique qui vous secoue le popotin à l'insu de votre plein gré... Que du bonheur en extérieur, partagé, entre amis et badauds sourire au lèvre, fesses relevées et dos cambré pour imiter au mieux l'hôte de la soirée. Je me souviens notamment d'un slow de fin de soirée orchestré par Earth, Wind and Fire, dont je n'ai jamais retrouvé ni le titre, ni l'album, mais ça disait "love has found a way in my heart tonight" et c'est exactement ce que j'avais envie de ressentir ce soir là, même si je n'avais personne en particulier avec qui partager ce sentiment, si ce n'est une bande d'amis que je n'ai jamais quitté et qui me le rendent bien, malgré l'éloignement et le temps qui passe.
Un peu comme ici, chez les Comme fous et folles...
Merci Deezer !
Je viens de retrouver le morceau : "Love's Holiday" par EWF. Aller, j'me le réécoute une fois de plus avant d'aller rejoindre ma moitié. Que la nuit vous soit douce...
Effectivement, la nuit a été douce après une soirée à Centrale à chanter entourée des ami(e)s de Rosa, de chansons inconnues, d'autres oubliées, toutes en espagnol, sauf pour Les feuilles mortes. Vivifiant!!!
Puis, dans tout ce brainstorming, on a oublié Supertramp!!
Et je suis d'accord avec Monsieur C°, Santana!!!
Quand c'est comme ça la Comme Fou c'est énorme ! Que du bonheur. Alors, vu la météo : "Chantons sous la pluie"...
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