vendredi 24 octobre 2008

Pour Dick on s'interroge

Exposition de la famille PEGG rue Lesdiguières, cette semaine, et rencontre pas si fortuite avec Dick Sébastien, rocker des Alpes, fameux au point d'avoir pris la Bastille, enfin presque. Disons plutôt une des rues adjacentes. Sait-on qu'entre les Alpes et Lesdiguières la filiation ovale est d'importance historique ? Et pour commencer, qui est donc ce Dick Sébastien ? Ce slip d'envergure lui appartient-il vraiment ? Reste à savoir, pour finir, quel message vital a voulu imprimer ici l'artiste ? Autant de questions essentielles auxquelles il nous faut répondre sans plus attendre.

12 commentaires:

Anonyme a dit…

m'est avis que c'est le fétiche, le truc porte-bonheur voyez, de quelque vercors-rocker qui aurait eu à souquer assez ferme dans les mêlées ouvertes refermés sur les secrets épicés à flux corporels tendus, comme vous savez que ça sent, musc, humus humain épicéa et pis c'est tout, dans ce coin-ci du monde, mettons contre tout un tas de SO Voiron et, en cas de déplacement exotique, de Montchanin ( le couloir de Montchanin...c'est rien qu'à lui seul une séquence d'un De Palma seventies...le couloir de Montchanin). Et quoi? Après avoir raccroché les crampons, Dick fait chanteur, idole des jeunes et dînant, iodlant refrains Rock et valsant musette dans les bals pop-tango de tout le département et c'est là, mes chers petits, là que slip bien moulé à ce qui lui tient lui de conviction, Dick erre sur la route de Louvins Gérard et que donc pour Dick tout commence. Et autant le dire. Tout s'arrête...le début de la célébrité, voyez...Un truc plutôt peau de banane...la fête du slip...

Anonyme a dit…

C'est une jolie piste, Benoit, du ruck au rock, du couloir aux coulisses. Pour ma part, j'imagine Dick prénommé Richard. Mais une petite anglaise en vacances de ski l'a un jour surnommée Dick, allusion à ses performances et à ses stations debout. Son nom de famille, lui, se perd dans les échos lointains répercutés dans l'ubac et l'adrès. Joueur de rugby - demi de mêlée sans doute, genre coquin, malin, rusé autour des gros, aiguillon et cornac - il s'est construit une petite réputation de sonneur de noces des troisième mi-temps en lançant ses vétements à la volée tout en descendant l'escalier emplumé comme zizi (jeanmaire). L'assistance publique, souvent féminisée, aura donc récupéré un de ses recouvrements intimes et l'aura gardé par devers elle durant des mois et des mois. Souvenir d'émoi. Qu'ensuite Dick ait laissé tombé le rugby pour la musique est une autre histoire, sur laquelle il nous faudra sans doute revenir un jour mais la mode locale des vallées alpines étant au bal - comme dans d'autres campagnes - il a choisi "Sébastien" comme nom d'artiste pour le côté festif, allusion au président protée du CA Brive-Corrèze (le rugby, toujours le rugby). Et donc voilà Dick Sébastien, natif des cliffs, naguère penché derrière les rucks, aujourd'hui lancé derrière les riffs.
Comment son slip a-t-il pu arriver rue Lesdiguières nous en dit long sur les voies impénétrables. Encore que celle-ci était étroite et en sens unique.

Anonyme a dit…

Vous n’y êtes pas du tout!
Dick l’alpestre Rocker prénommé Sébastien, est le dernier abominable homme des neiges capturé sur les névés immaculés de nos chères montagnes, plutôt savoyardes qu’iséroises d’ailleurs. C’est un de ces petits ramoneurs voyageurs qui, il y a quelques lustres venaient astiquer toutes les grandes et belles cheminées parisiennes…Le parigot est un peu fainéant, son astiquage des cheminée un peu mou…Les noirs museaux de la frontière italienne sont ma foi des durs au mal, les champions du conduit calaminé, les rois du furet, les princes de l’âtre impeccable !
Ce travailleur nomade s’ennuyait ferme sur les chemins de province. Et pour se distraire et faire quelques écus en chemin, il eut la fumeuse idée de tendre un piège a la solitaire et odieuse bestiole. Il l’attira avec une énorme bassine de vin chaud, et quand la cuite fit chanceler sa proie, il la ligota et l’enferma tout l’hiver durant pour un dressage en règle. Six longs mois à lui apprendre les accords, le déhanché d’Elvis, et à le fouetter quand il faisait péter les cordes. Et puis surtout à ne plus chier partout sans aucune retenue…D’aucuns disent qu’il devint célèbres sur toutes les routes de France. Sa bête hirsute un vrai animal de scène, un slip parfait prouvé au monde entier ses bonnes manières apprises…Sa célébrité grandissante lui octroya le surnom de Dick le Rocker des Alpes. Sébastien n’arriva que plus tard en souvenir de sa mère…
Certaines mauvaises langues prétendent que le montre des Alpes attirait les clientes plutôt que les incertaines qualités de son propriétaire…Mais je me suis toujours méfié des mauvaises langues…Ma femme aussi !

Anonyme a dit…

C'est en quelque sorte du slip'art ?

Seb en Ovalie... a dit…

Retrouver trace de Dick Sébastien dans une expo,je savais l'homme sacrément culotté (de part ses nombreuses frasques légendaires),ce fut néanmoins surprenant!Car bien avant l'ère de la photo numérique du Door studio,j'avais déjà,à de multiples occasions,pointé du doigt cet animal dragueur.En effet,mes premiers souvenirs de cet énergumène sentent la craie sur le tableau,du lycée Molière de Bruxelles.Début 90,c'était le temps où Bruxelles ne rêvait,ne chantait et ne Bruxellait plus.A l'époque son surnom de bahut,tenait de la formule "Dikkenek" car grande gueule.Il était élancé mais massif,de type néerlandais,d'apparence plus mature que nous autres,blond avec les yeux blonds à minette intégral.Place de Broukère,la gueule bien peignée,son sport favori (outre les éructations pleines de bière devant les maigres exploits footbalistiques d'Anderlecht et des diables rouges),était la drague et l'harponnage de jeunes femmes mariées en manque d'affection.Ces cibles préfèrées comme par défi.Il savait les repérer et son manège m'énervait.Cependant je l'avoue,j'observais jamais de très loin ses différentes techniques verbales,sa gouaille et sa façon d'appâter,m'épatais.De ces aventures,mille et une frasques,en moins de nuits que cela,furent rapportées.D'épiques rumeurs s'écoulaient des pavés mouillés de la place Sainte Catherine puis,de trams en drames extras-conjuguaux,les péripéties les plus folles faisaient le lit des potins de lycée envers ce donneur de leçon,de séduction à 2 balles.Quand dans le même temps certains maris jaloux,lui en promettaient 12 dans sa peau,d'avoir souillé leur belle.Entre autres,on l'avait vu un soir sauter hâtivement d'un premier étage,se cacher prestement derrière un arbre dans le parc du bois de la Cambre,plonger illico presto dans la fontaine aux trois nymphes,le tout,avec comme lien commun,de l'apercevoir le fessier à l'air!Signe qui indiquait,nous le pensions,l'empressement du zouave.Oubliant même dans la précipitation de remettre donc ces fameux slips blancs,dont nous nous moquions régulièrement mes potes et moi,dans les vestiaires aux heures d'EPS de Terminale.Cette abscence de tissu 100% coton dû certainement à l'arrivée soudaine d'un mari,d'enfants ou de proches de la chère et tendre épouse interrompant la "noce" adultérienne.En hiver,son sport favori s'exportait sur les pentes enneigées de Val-D'Isère.Notre malotru,guitare sous le bras(arme fatale des séducteurs de bacs à sable)savait également user dans toute sa panoplie de son savoir faire musical pour les charmer.Et apparement,d'après les ragots,que cela soit sur les pistes ou dans les chalets savoyards,son planté de bâton faisait mouche chez les mamans midinettes quelques peu frivoles.Mais là,bizarrement,pas plus d'empreinte ou de vision de son postérieur dans la neige que de Yéti dans le Népal!Dick,la fin d'un mythe?Les années acnés post ados s'écoulèrent par la suite,empruntant des chemins de traverses différents,avant que j'aperçoive 7 ans plus tard ce nom sur une affiche jaunie du côté de Voreppe lors d'une escapade vers la chaîne de la Chartreuse.Sur celle-ci,on annoncait la venue programmée d'un certain Dick Sébastien,pour l'apéritif-concert en ouverture des fêtes de la batteuse du mois d'Août.Sans photo sur l'affiche je ne pû avoir la confirmation de ma pensée.Jusqu'à ce Jeudi 23 Octobre où je pû remettre le doigt dessus.Plus de doute possible,son linge épinglé (trésor enfouit et récupéré sous un lit infidèle),son nom écrit noir sur blanc sur l'objet du délit,rue Lesdiguières,les amis,tout m'est revenu en mémoire.Le belge escaladant jadis de nombreuses Bastilles insatisfaites,maintenant donc,"honnête" rocker de bal musette,entendu dans le Vercors,et aperçu,preuve faite,aussi dans les Alpes.Alors Messieurs attention,Dick Sébastien en tournée régionale,bientôt,c'est arrivé près de chez vous!

Unknown a dit…

bien, bien, bien, je vais faire passer vos commentaires à Dick, qui malheureusement, est déjà reparti dans les alpes hier soir...il doit réviser les quelques accords de smoke on the water pour son prochain bal...

( merci à Mina, Richard, Seb, Benoit pour vos commentaires qui m'ont soutenu tout au long de cette expo )

Anonyme a dit…

Alors on attend avec une impatience mal dissimulée ce que Pierre (my bro) pourra nous écrire sur ce qu'il pense être la véritable histoire de Dick Sébastien, le rocker des Alpes, lui qui a exposé son slip en Bastille rue de Lesdiguières, ce qui ne s'invente pas, il faut le croire...

Unknown a dit…

J'ai rencontré un soir Sébastien dans un bar perdu des alpes, près d'un juke-box, comme il se doit, qui passait une vieille chanson de Gene Vincent version techno survitaminée. Il en était à sa unième bière et commençait à divaguer sur la fin des vieux rockers qui échangent leurs âmes contre des stades entiers. il était entre rire et larmes, on ne sait plus trop avec l'alcool, il m'a confié qu'il n'arrivait pas à trouver un nouveau batteur, je lui ai dit qu'il fallait être patient, il m'a répondu vous ne savez pas ce que c'est vous la patience dans les alpes...
Il s'est mis à chanter à capella that's all right mama
qu'il jouait au temps de sa jeunesse sur les bases américaines de normandie.
Nous avons parlé jusqu'au brumes matinales du bout de la nuit.Il a voulu me donner son perfecto qu'un roadie de black sabbath ( black sabbath tour 74 ) lui avait donné, je lui ai répondu non, il m'a dit t'as raison, le perfecto c'est mon âme et je suis le dernier spécimen d'une espèce en voie d'extinction, le rocker des alpes, je lui ai dis oui tu es toi Dick Sébastien, le dernier rocker des alpes, il m'a répondu souviens-toi de moi mon ami, je ne t'oublierais pas je lui ai répondu, je veux te donner quelque chose, il a répété, je lui ai dit que je préparais une expo de slips, je t'en donne un. Dans son vieil appartement rempli de photos de chuck berry, d'elvis, de buddy holly, de status quo, d'alice cooper, de dick rivers ( il a été le roadie de dick sur sa tournée triomphale à Nice en 82 ) il a mis le disque original de deep purple machine head, il m'a donné un slip, je lui ai dit que j'inscrirais son nom en grosses lettres noires sans lui dire que j'ajouterais au dos, c'était hier, je n'avais pas envie de le vexer,il a agité son crâne et ses cheveux longs ont fait comme une barrière autour de sa tête, oui, c'était hier, je m'en souviens encore, hier c'est le début du rock'n'roll, hier, c'est demain, à bientôt, Dick Sébastien, rocker des alpes, souviens-toi de moi aussi.

Anonyme a dit…

Nous sommes tous Dick des Alpes, rocker oublié et dans notre slip dorment les riffs seventies. Bonne nuit à tous. La boucle (de la ceinture du jean) est refermée.

Anonyme a dit…

C'est du slip'art kangourou...Des mots plein la poche...Une montagne de vies rêvées...Et le fil d'une expo en guise de string!
Que faut il de plus pour effectivement passer une bonne nuit...
Une femme peut-être?
Dick le rocker des Alpes c'est moi!
ça tombe bien, la mienne m'appelle...
Faites de beaus rêves!

Anonyme a dit…

"Beaux" bien sûr...Vos rêves! Pas vos slips...
désolé...

Anonyme a dit…

Et demain ? Hein ? Qui c'est qui va rocker ?
On en reparle...