samedi 18 octobre 2008

PEGG lancé à l'étage





























Proche Bastille, Door Studio accueille à l'étage PEGG, collectif d'artistes. Expression décalée, jouissive, ludique. Noir et blanc. Pierre Escot (my bro) associe Xavier, Marie, Guillaume, Hubert et Alain, leur laissant entière liberté. Ton sur ton. Impression d'unité, de flux vibrant éclaté aux murs, au plafond. Pied au plancher. Beaucoup à voir, pas grand chose à boire, mais beaucoup à dire. A rire aussi. Sérieux s'abstenir. Vous avez jusqu'au 25 octobre pour laisser ici votre empreinte.

25 commentaires:

Mina a dit…

M'a fait plaisir . . . Tonton t'es le meilleur !
Très intéressant cette petite exposition . . Les slips , les chaises , les tableaux . . . FORMIDABLE !!!

Anonyme a dit…

Mina-Pierre, même combat pour l'indépendance, la liberté et le silence intérieur sur les recoins cachés de l'âme. Sûr que de voir son Tonton se lâcher en plein coeur de Paris, ça va l'inspirer. Nous mettra le feu, Mina !

Mina a dit…

L'air de famille c'est ce qui à de plus beau.

Seb en Ovalie... a dit…

Cet air de famille vous va si bien..Les maux de la vie m'ayant détourné cette semaine de ce blog,si vivant,heureux de pouvoir même d'une façon si partielle pénètré dnas cette équipée artistique libre de toutes les conventions.Dommage de ne pouvoir me déplacer pour découvrir cette espace créatif sacrément culotté!Mais qu'il est bon de lire de l'entouthiasme,les Escots ont le feu sacré,ça me réchauffe le coeur.Toujours là,au soutien,l'esprit ouvert,à vous suivre tous,sur vos chemins (tracés ou non...).

Anonyme a dit…

Bon, le Seb est de retour, ça fait plaisir. Nous avait manqué, l'ami cinéphile... Les peines sont donc un peu moins fortes. Tant mieux. Faut aller la voir l'expo. Si tu veux, jeudi, entre midi trente et quinze heures... Si y'a pas trop de circulation... On en reparle. Au tél. Je dois y emmener mon père aussi...

G.E. a dit…

Tout simplement un super moment passé en famille!!

Anonyme a dit…

Perso, je pense que ça va plus loin qu'un bon moment en famille. Voir son frère (ou son oncle) exposer au coeur de Paris, réunir les artistes qu'il édite, trouver un fil conducteur, donner une âme au lieu, construire une unité de temps, de lieu et d'action, théatraliser son concept d'édition en fait, c'est extrèmement fort. En tout cas, moi, j'ai été impressionné car je sais ce qu'il peut y avoir derrière cela d'efforts. Alors, un bon moment en famille, certes, mais pas que...

Anonyme a dit…

puisque pas du tout sérieux ravi d'aller y regarder voir...sous peu...

winrab and C° a dit…

D'un frère à l'autre, je lui envoi le mien. Tout va lui plaire : l'homme (frérot), le lieu, la matière......

Anonyme a dit…

Nous - Séb, Benoît, Jean-Claude (le père) et moi - lançons une expédition plumitive ce jeudi à 13 h. Ca n'ouvre qu'à 15 mais comme Séb bosse à ce moment-là, Pierre anticipe un peu. Nous vous en bloguerons des nouvelles ici même jeudi soir, sûrement...

Anonyme a dit…

Merde! le slibar de Dick!
Une vieille pièce maîtresse de la scène grenobloise (Moby pas le slibar..)
M'est avis qu'il voyait un peu grand le rocker, il n'avait pas toutes le matériel adéquat pour remplir une telle trousse à outils...C'est bien connu le rocker alpin a toujours été fanfaron...
Excellent!

Anonyme a dit…

Sébastien, c'est le tien?
Il est des Alpes?

Anonyme a dit…

Et si ce Dick tracé n'est-il plus détective que Rocker?

Anonyme a dit…

désolé le clavier s'efface sous mes doigts gourds...vivement demain que le Door s'ouvre...

Anonyme a dit…

Pendre son sac à bosses sur les suspentes théâtrales de la face Nord de la Seine(ou scène...) cela ne peut-être qu'un natif du Vercors!
Ou alors, c'est le slip de Bashung accroché à son élastique...

Seb en Ovalie... a dit…

J-13h50m avant que la door s'ouvre,en avance si j'ai bien lu oops (merci je suis touché),et chouette en plus les amis,j'ai la permission de 16h avant que les dévoreurs de dvd ne franchissent eux,la mienne!Prêt pour l'expédition,la découverte et les nouvelles rencontres qui colorent la vie!Pour ma part je serais "boxer" demain,au cas où...Véridique.

Anonyme a dit…

Bon, ben, voilà de la relance ou je m'y connais pas. Ce qui est encore possible. Faut enquêter (pas de contrepèterie)derechef. Ce sera bientôt fait. L'artiste sera présent sous le slip. Devra avouer. Tout savoir sur le slip de Dick le rocker des Alpes. Le vert corps. Le suivre à la trace ? Ruck, rock, du solide quoi... 13 h ascension de la face sud, prise de la Bastille. Quatre de cordée : Séb, Benoit, Ritchie et Claudio. Va nous manquer Pierrot la Tombal. Aurons une pensée pour lui, c'est sûr, sous le slip. Et reviendrons raconter cela.

Anonyme a dit…

Un moment d'échange et de partage culturels intenses et doux,presque tendres, de ceux-là seuls qui scellent le sort de l'art sur un socle forgé par un tas de regards complices et d'amitié naissante en loucedé...l'un de ces petits bonheurs à la sauvette chipés au quotidien sur l'écume fade de laquelle on achoppe an hour...grand moment.

Anonyme a dit…

Mince! il faudra bien un de ces quatre, que je monte essayer ce satané slip...et bien sûr en profiter pour vous serrer une paluche de chair et de sang...
Merde! Une bouffe de trois ou quatre heures où l'on refait le monde ovale et l'autre...
Un de ces mange-mange où le vin délie l'imagination, où la gnôle renverse ta ligne d'horizon...Un truc de singe en hiver entre compères de vestiaires...
Un moment de vivants à genoux sur l'échafaud du temps.
J'adore ça!

Anonyme a dit…

Eh oui, c'était bien. Juste. Bien. Bon timing. 12 h 45 dans une minuscule rue d'ombre, perpendiculairement oblique, étroite. Une porte digne de l'entrée d'un coiffeur. Un hall ensuite. Quelques photos et une dizaine de magnifiques albums qui parlent d'image, pour nous mettre dans le ton. Et Pierre qui surgit, légérement en retard comme il sied à tout artiste. Sinon ce serait un fonctionnaire. Encore qu'on peut parler de la ponctualité des... Bref, montée à l'étage. Et voilà...
Après, le reste, ce n'est pas à moi d'en parler. Plutôt à Benoit et à Seb. Quelques photos suivront. Et puis, après l'heure de visite, un café. Serrés. Autour d'une table de bois patiné. Pour parler littérature. Deux heures prises au temps qui fuit trop vite. Deux heures où tout s'arrête et se prolonge. Petits bonheurs minuscules.
L'enquête sur Dick des Alpes reste ouverte...

Anonyme a dit…

"juste une phalange mais pas trop vite"
J'adore!!(le slip, pas la phalange...)

Seb en Ovalie... a dit…

12h45 pile poil,avant-dernier de cordée,le door studio s'ouvre devant moi,hall accueillant avec trois immenses portraits photos,dont un ange,que l'on découvre de trois quart dos dans un instant d'intimité "volé",l'ange classieux Yves St Laurent lui même,attendant peut être l'arrivée de Pierre..D'un pas aérien et lunaire le voilà qui nous rejoint,réjouit de notre présence et chaleureux dans son regard,m'invitant généreusement(et plus tôt que l'horaire habituel,merci)dans son antre.Je lui emboîte le pas pour monter à l'étage par ce petit escalier qui nous invite déjà à élever notre âme.A l'étage,l'esprit curieux et excité par la perspective de nouvelles découvertes je me retrouve dans une pièce en L.Mes yeux d'un premier regard essaye de faire un tour d'horizon rapide pour apercevoir d'un premier jet les différentes installations de ces 6 artistes réunis dans un même espace et une même unité de tons de vie noire et blanche.Attiré par les textiles blancs suspendus,je décortique les slips de Pierre,support de divers formules ludiques ou moins qui me font sourire en ayant des images en tête,recto verso.Après des shorts lus il y a peu,me voilà de nouveau très à l'aise à présent dans des slips (jusqu'où vais je aller?!),et je navigue avec bonheur et me délecte de points de suspensions qui m'offrent toutes les possibilités ou d'autres paraphes plus explicites ou excitantes!L'effet est garanti et jubilatoire!Je m'enfonce plus a droite(c'est pas mon habitude pourtant)pour apprécier trois magnifiques et imposants tableaux de Marie Piselli de plus près,pour respirer la peinture et le grain,plus près encore et avec plus de recul ensuite,pour englober ce tryptique.A sa gauche(retrouve mes repères instinctifs)des portraits robots d'Alain Rivière reprenant des procès verbaux d'arrestations et de délits d'une façon littéraire qui donnent un ton plus poètique aux méfaits.Ce qui n'enlève rien au fait que les gonzes finalement se regroupent assez en deux types d'individus,juste quelques accessoires pour les différencier.Comme pour mieux imager la "discrémination" que l'on peut lire dans les statistiques des prisons américaines.Bien vu!Je continue et me retrouve devant un premier panneau de bois de Guillaume Coutal,formes noires décalquées dans des carrés de même dimension en 5 panneaux,disposés,comme le sens de la visite,dans le sens inverse des aiguilles d'une montre en revenant à la fin au centre de tout.Images de notre quotidien moderne ou les objets perdent petits à petits tous leurs contours qui les distinguent jusqu'à ne plus en avoir,et se retrouver sans identité,comme nous,dans cette orgie de civilisation consommatrice à outrance.Plus loin devant sur le mur gauche sont accrochées les chaises d'Hubert Renard,sous plastique,je découvre de vraies photos de celles ci les quatre pieds bien sur terre dans un monde que l'on va découvrir virtuellement réel,l'image est vraie et les articles eux inventés,les quatre fers en l'air,l'esprit remis en garde contre la fausse vérité des images et son pseudo pouvoir,diablement efficace et toujours salutaire.Bien joué.Mon coeur repart à gauche (et oui on se refait pas!),retraverse avec bonheur tous ces slips,sans oublier l'arrêt sous dick sebastien(big up pour christan la tombal)pour rejoindre les oeuvres de Xavier Lucchesi où je distingue des samourais et autres automates droïdes qui m'impressionne.L'effet visuel est somptueux avec l'encre de Chine qui donne ce trait si précis et délicat à ces personnages de 10 générations au moins.Suis bluffé et admiratif.Le temps s'écoule suspendu comme le pas de la cicogne mais il faut rejoindre bientôt le nid vidéo- futur,heureusement juste encore un peu de sable dans le sablier pour me siroter en compagnie de quatre érudis,une bonne mousse belge en écoutant et en buvant les paroles de ces sacrés férus de littérature.La conversation fuse,s'élève et rebondie,je ne pipe pas un mot,j'écoute et je savoure ce moment privilégié et chaleureux.L'heure est venue ,la parenthèse enchantée se referme, merci pour ces deux heures d'échanges qui illuminent la médiocrité ambiante de ces temps incertains.A bientôt pour d'autres échanges et aventures,suis partant....

Anonyme a dit…

Attention, demain, jusqu'à Berlin... Pierrot, t'en es ?
Seb en verve. Des chaises les quatre fers en l'air : bien vu. Reste qu'aller des Shorts aux slips peut mener droit vers... les portes de l'Envers. En tout cas, une expo comme celle-là décape les neurones. Endroit où nous devenons "spectacteur". Qui nous invite à surtout ne pas subir. Donne envie de suivre Pierre (My bro) jusqu'à Berlin, en janvier-février pour "Planning" et guitare distorsse. Echappée belle. Qui en sera ?

Unknown a dit…

merci à vous tous d'être passé et d'avoir laissé ces jolis commentaires, à très vite, à très vous, amitiés...

Anonyme a dit…

Et maintenant, il faut lancer l'enquête sur "Dick Sébastien, rocker des Alpes"...
Qui a une idée ?