vendredi 23 avril 2010

Histoire belge


Cinq jours de l'autre côté de ce qui n'est plus une frontière. Bruges, Anvers, Bruxelles, Waterloo. Avec un passage en Hollande au ras des polders. La Belgique, ses chocolats, ses bières, ses frites. Un régal. Ses Rubens et ses bâtiments gothiques. Erasmus. Cinq jours à flâner, déguster le temps qui passe. Pas de rugby. Cool. Et puis soudain l'info qui tombe, le gouvernement aussi. Flamands et francophones déchirés. Trois langues pour un seul pays, hollandais, français, allemand, cela semble trop. Le clou de la visite ? A anvers, l'une des premières grandes maisons d'édition en Europe, Plantin-Moretus, qui imprimait à la fois la Bible en cinq langues (hébreu, latin, grec, syrien et français) et des humanistes coperniciens. Il y a trois siècles de cela, le langage réunissait, aujourd'hui il sépare. Je me demande parfois si le XXIème est une ère de progrès.

16 commentaires:

Gilles2 a dit…

On dirait que la hauteur de post de Ritchie inspire peu cette fois-ci. Il est vrai que tout ce que tu soulèves là mérite, au moins, quelques heures de discussion. Mais le fait est que se pose ici cette horrible invention du XIX° et qui nous pourrit encore la vie : le nationalisme (devenu identité
nationale)... On en reparle après le classement de cette après-midi...

Antoine a dit…

Pourtant, l'idée de nation n'emporte pas nécessairement celle de nationalisme. Renan parle de volonté de partager un destin commun. Maintenant on peut discuter de la façon dont on s'y est pris pour donner forme à ce projet commun.

Ritchie aux nems a dit…

Autour de la langue, de quelques symboles, mais surtout de la langue. Et en lisant Lao She en ce moment(les Mandchous de Pékin), je me pose tout un tas de questions : faut-il réduire (comme en cuisine) les particularismes pour les fondre dans un grand moule ? Que transporte une langue au point de vouloir la faire passer avant toutes autres considérations pour ceux qui en sont imprégnés ? Que serait la France, aujourd'hui, si le breton, le basque, le provençal et le catalan avaient pu lutter contre la langue française et finir par s'imposer, faire sécession ?
J'ai vu la Belgique coupée en trois géographiquement, politiquement, et la langue servir de tranchant. Bizarre sentiment.
Bon, allez, Toulouse-Castres (j'aurai apprécié l'inverse et je parie sur une grosse surprise au sortir des demies de H-Cup) et Clermont-Racing (très ouvert celui-là aussi)...
Il est l'heure d'aller se sustenter, Gens de la Comme Fou

Antoine a dit…

Pour les théoriciens Allemand de la nation, la langue est un élément constitutif fondamental du "kulturkampf", le fer de lance du combat pour l'édification de la nation. Et il y a comme une évidence : on porte sa langue en sautoir de sa différence.
D'ailleurs, l'Etat Français ne s'y est pas trompé, qui affichait "défense de cracher par terre et de parler breton" sur les murs de Bretagne.

matthieu a dit…

Le Breton, et les autres langues, donc. Des personnes, de la génération entre celles de mes parents et de mes grands-parents, me racontaient qu'il était interdit de parler patois à l'école... Les basques ont tenu. De nos jours, pour ce qui est de l'occitan, je crois qu'il y a quelques écoles deci delà. Sinon, parfois, des cours sont donnés au primaire. Mais je crois que la langue s'éteindra.

Fin de saison pour l'instant indécise.

Ai bien aimé l'attitude de Kayser à la sortie de Blin. Il applaudissait en lui faisant signe de prendre son temps car l'autre courait vers lui. Il n'est rentré sur le terrain qu'après une accolade donnée à Blin sur la ligne de touche. C'était bien.

Ritchie en bilan a dit…

Qu'est-ce que j'ai aimé ?
- La transformation manquée de Teulet. C'est pas possible, face aux poteaux, il l'a fait exprès. Sinon, les dirigeants castrais auraient été obligés de s'humilier à demander le Stadium pour disputer le barrage contre ... le Stade Toulousain... Tou est bien qui finit bien.
- Les coups de vice de Yachvili face à Parra. Le petit a été bouffé par l'ancien.
- Les relances bayonnais, casoars et gants blancs, l'idéal pour se faire dépouiller en contre. S'ils avaient voulu descendre, les Bayonnais ne s'y seraient pas pris autrement
- Mola qui râle après l'arbitrage, après avoir été remonté par le Toulon de Mignoni et Van Niekerk. Parfois, il vaudrait mieux fermer sa gueule.
- La blessure de Beauxis au moment où il aplatit un essai magnifique (accélération, prise d'intervalle). L'était dure la pelouse de Charlety ?
- L'esprit Racing, pour aligner une équipe B et ne pas gâcher les adieux parisiens dans l'antre du PUC... Le rugby à Paris c'est quelque chose croyez moi...
Autrement, j'annonce Perpignan-Castres et Toulon-Racing en demies...

Antoine a dit…

Le racing vainqueur à Clermont ? Grosse cote...

matthieu a dit…

La pelouse, c'était un billard. Pour être passé à Montsouris avant, confirme que la terre est sèche de de chez sec. Comment il est tombé Beauxis ? De loin, on dirait qu'il se gamelle seul? Il faisait plaisir à voir avec ses quelques courses en crochets dans l'axe et passement de bras. Certes, suivies de passes au sorts divers, mais quand même, ce n'était pas souvent de sa part cette saison. Sinon, à Charletty, qu'est-ce qu'on est loin de l'action comparé à Jean Bouin ! En plus, ils refusent les objectifs qui portent loin pour la photo. Clairement, ça ne le fera pas pour moi. Il n'empêche, ce stade est magnifique.

rugbymane a dit…

Voui, voui mes petits chats...Et bien Clermont...Car voui, voui cette année sera l'année de l'art Verne ou ne sera pas...Ouchap-Clééereumont à moin que peut-être Tou-long-Ouchap et qui c'est-y qui soulève le bout de bois...à la fin du match je propose qu'on se bigophone et là vous le dirai...et l'histoire belge alors...Connais peu ce plat pays...Connais juste Mons (pas joli à part cette petite... hou vite une douche froide) et aussi, et surtout une grande écrivaine disparue ça fait deux ans, une née en Suisse, mais originaire de Belgique, donc mon petit truc finit par tenir en l'air youpi, puis naturalisée Française...Voui, voui, Yourcenar, sûrement vous vous dites....Juste que Marguerite pas née en Suisse, vous ne suivez pas là-bas au fond, gare si on vous y reprend à filocher dans le tube de colle..Non, Je voulais vous parler de Béatrix Beck...La décharge lisez ça et bonne journée mes petits chats

Ritchie Crockett a dit…

Mi-août

Gilles2 nostalgique a dit…

ça "criaille en cour" aurait pu dire Rugbymane s'il s'était agi de la Poméranie... Mais voilà, il n'est bon bec que du parvis (trop dejeux de mots abscons, j'en conviens)...
La finale que j'aimerais : Racing vs Toulon, et à l'arrivée, victoire du Racing (souvenirs de jeunesse...)

Seb en Ovalie... a dit…

"La Belgique c'est un terrain vague où des minorités se disputent au nom de deux cultures qui n'existent pas" Jacques Brel

Dans ce plat pays depuis 180 ans:"L'aventure c'est l'aventure".

Ritchie dans le meilleur a dit…

Je me disais bien aussi que t'aller apporter ta frite ! Disons alors qu'en Belgique la mayonnaise n'a pas pris. oui, je sais, c'est pas terrible terrible, mais bon entre le non-match de l'Inter, la fessée de Lyon et la sortie d'Iron Man 2, y'avait rien de bien ces derniers jours, alors...
je relis Aldous. Au moins lui il ne déçoit pas.

Seb en Ovalie... a dit…
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
Seb en Ovalie... a dit…

T'as raison Ritchie,"Trois enterrements"!Ah minuit a sonné,l'heure idéale pour un "Entretien avec un vampire"...

matthieu hors cadre a dit…

Beaucoup de choses ont changé ?

http://www.ina.fr/sport/tennis/video/CAC97114560/reportage-au-journal-l-equipe.fr.html

On reconnait la personne qui a préparé l'expo des 100 ans.
En parlant de ça, le moi de mai approche. C'est pour bientôt la rétro des 100 ans du tournoi, non ?