mercredi 25 novembre 2015
Lambert incarné
Prose et poésie mêlées. Inventons. Ecrivons proésie. C'est donc de la proésie qui est proposée, mardi 1er décembre, à la librairie L'Atelier, dans le vingtième arrondissement. A partir de 20 heures.
Lecture à quatre voix du "Carnet Lambert", 2bis, rue Jourdain, vous savez bien, le monsieur qui «par ma foi, il y a plus de quarante ans que je dis de la prose sans que j'en susse rien, et je vous suis le plus obligé du monde de m'avoir appris cela.»
Le carnet Lambert est une métaphore enroulée tout autour de nous. Il est mode d'emploi, notice, instruction, code. Il est ce que l'on doit faire à tout moment, explication, ordonnance, cadre, posologie. C'est le GPS vital qui nous enveloppe et nous oblitère.
Objet d'art parfaitement identifié. Ecrit par Pierre Escot. Aux éditions art&fiction. Après "Planning" un autre avatar de nos vies entortillées dans cet impératif exotérique qui nous étrangle et nous fait perdre connaissance jusqu'à devenir étranger à ce qui devrait être notre existence et n'est qu'un germe de plus.
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16 commentaires:
L'occasion de se retrouver en petit comité d'éthy(li)que...
Je le pense aussi
Rendez-vous de la Comme Fou, donc, mardi 1er décembre. 20h. Rue Jourdain.
Youpi!
On se fait lapero avant et un petit resto après non ?
Je suis partant. Qu'en dit le pack ?
Ce sera une contagion
Le Carnet Lambert toute une légende dont je fus un spectateur l'espace d'en bas, d'une soirée à quatre voix, une légende urbaine qui sort du macadam, une fleur poétique qui sort du bitume pour embellir nos âmes goudronnées de certitudes qui ont encore de le goût de cendres...Le Carnet Lambert un labyrinthe où l'on sème s'y perdre aux vents contraires, tour à tour, drôle, ironique, sarcastique, mélancolique, un carnet de bord intime qui s'épluche, où l'on picore, l'on déguste, on s'égare à toi si tu ne connais pas Lambert. Certains venus en Renaud le nommant Gérard sont repartis façon puzzle à chaque coin de l'Hexagone, car ce carnet à les crocs, il se défend il peut être retord mais quand on connaît sa langue, c'est un délice, loin des paillettes Lambert c'est un carnet Terre à Terre, certains disent même qu'il se passe de mains en mains, jusqu'à perdre l'aile on s'en délecte ! Alors amis, je vous rejoins pour l'autoroute de l'amitié à quatre voies et plus pour une nouvelle "La balade sauvage" !
Christophe, Benoit, Seb... Promesse d'une belle soirée 18h-23h. J'assure les retours.
"une fleur poétique qui sort du bitume pour embellir nos âmes goudronnées de certitudes qui ont encore le goût de cendres..." Seb, je t'attends sur les ondes de Folle sagesse...
Ah oui, Seb porte de l'or en lui. L'or des mots en accord. "Folle sagesse" est fait pour lui. Pour d'autres d'ici aussi... Allez, jetez-vous dans les flots de rimes !
Bonsoir les comme foufous, qu'est ce que c'est que cette histoire ? Vu d'en bas c'est un drôle d'objet genre OVNI votre carnet de proésie . Apparemment vous êtes tous de mèche - j'ai pas dit éméchés - limite on se sentirait de trop .... Déjà feuilleté le carnet, non ? On vous devine frétillants et tout frémissants à l'idée d'aller vers un nouvel opus . Et puis cette manie de raconter le film sans rien dire en fait ça m'énerve, voilà c'est ça vous m'énervez, vus m'agacez le mental, vous m'excitez les méninges . Alors j'ai fait comme tous les humbles provinciaux : j'ai réservé le carnet merci à ma zone et bien obligée d'attendre la livre-raison . Lequel d'entre vous vendra la mèche ? (un peu hein ? s'agit pas de tout déflorer) . Au fait est-ce qu'au moins c'est un carnet à spirales ? Fascinantes les spirales, ça part du centre et ça s'enroule et ça tourne autour : alors ça s'éloigne ou ça se rapproche ? De vrais conspiralateurs voilà ce que vous êtes !
Bonne soirée quand même :-)
Tu vas voir, Sylvie, c'est juste énormissime. C'est un projet long termique. Plusieurs années que mon frère usine la pièce. J'ai même la version - courte, enfin pas trop quand même - du texte en audio. Il fallait trouver l'éditeur idoine. C'est fait. Suisse, la reliure. Les Français sont trop frileux pour des projets de cette envergure, de cette nouveauté. Mais ce n'est pas nouveau.
Et si tu aimes (ou pas), je te ferais parvenir Planning. Ca aussi, c'est de la balle (c'est pas en Suisse).
Après, faut pas t'énerver, Sylvie. On est là, on est là...
Ah mais j'aime bien m'énerver Ritchie, ça me fait sentir vivante et en ce moment ça fait du bien la vie . Tiens séquence hommages - lisez bien parce que j'ai le compliment maladroit - bon alors j'ai lu le recueil de Benoit " Nos rêves sont priés de prendre une douche froide ", donc Benoit je vous désigne officiellement comme mon héraut sur le site Folle sagesse de Christophe ; d'abord parce que vous dîtes ce que j'ai envie de dire ( en bien mieux ) et ensuite parce que "jetez vous dans les flots des rimes " ça me fait marée ( pardon celle - là c'est pour Antoine) non mais sérieux Richard, moi , Poète ? je le saurais depuis le temps . J'ai lu aussi "la vague et la falaise " Christophe, titre splendide et des entretiens dérangeants parfois difficiles mais je n'ai pas lâché c'est rempli de lumière .
Si on m'avait dit un jour que le rugby m'entraînerait sur autant de pistes !! Que des Indiens vous êtes, voilà, les derniers des Mohicans .
Les tributs de la tribu sans attribut
Oui, chère Sylvie, le rugby mène à tout à moins que ce soit le tout qui mène au rugby. Dans mon cas, je ne sais plus très bien... Je dois dire que m'avez saisi le coeur ce matin en vous lisant, voir apparaître ici La vague et la falaise, un livre dont vous connaissez la fin... Touché, presque coulé. Quant aux poètes, il suffit de laisser aller le flot. Vouloir bien faire, écrire selon les rimes, est secondaire. C'est plus une question de survie. Les mots pour les maux. La poésie, c'est avant tout le coeur et, à vous lire, je n'attends plus que vous. Le rugby mène à tout...
Vous m'avez donné envie de lire le livre de Benoit. D'ailleurs, cher ami, peux-tu m'en apporter un exemplaire mardi ?
Ah, moi, j'aime bien l'accord des voyelles, la rime qui fait écho, des mots associés le rubato. C'est le pied (qui bat la mesure) écrivait Alexandre.
Sylvie-Christophe-Seb-Benoit : quel quatuor !
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