samedi 7 novembre 2015

Rugby à sept

Merci à Antoine de nous avoir reçu chez lui sur fond de la ville de Tours médiévale pour un apéritif anglo-ecossais, London Pride et pur malt. Les sept samouraïs évoquèrent aussi en prélude à l'après-midi des fauves le whisky japonais, l'île de Mull et les vertus du houblon.

Seb, Benoit (qui ressemble de plus en plus à Blondin), Ritchie, Vincent, Le Tigre, Christophe (nouveau venu à la Comme Fou) et notre hôte Antoine. Nous avons levé notre verre à la santé de Sylvie (Gobetwen sur Côté Ouvert), apprécié l'incipit de ce trente-deuxième Crazy Ruck et scellé la dalle en pinte.

Antoine depuis son Olympe nous avait trouvé un restaurant mais il n'ouvre jamais le samedi. Comme le XV de France. Alors nous avons migré vers l'Esplanade, ambiance terrasse plein sud devant le bois de Vincennes, familial, banquettes imitation cuir, poussière sur les étagères et Brouilly frais (que certains aiment chaud). Pâté de campagne pour tout le monde comme un dimanche à la.

Il fut question des Tricolores (mea culpa), de rugby à toucher plumitif, de ce Mondial du jeu et du "nous", de gros maux et de bons remèdes. Au final, il me restait à évoquer Jean-Pierre, mais nous ne sommes pas parvenus à terminer l'histoire, trop endormis sans doute (private joke. Sorry.)

Ensuite, direction la librairie "Millepages" pour trois interventions, histoire(s) de lancer "les 101 mots du rugby à l'usage de tous". Il fut question(s) des All Blacks, de littérature, de Jean Prat et de Sébastien Chabal (choc thermique), de Juliet et de mythe, des maux bleus que nous n'avons pas à l'âme et d'Ecossais purs mâles. Belle journée d'amitié, sept heures et soudés. La 102ème entrée n'est pas celle de la fin.

13 commentaires:

Christophe a dit…

Je reviendrai pour Jean-Pierre… Non sans blague, merci de ce beau moment de rugby en pré-face. Ma journée s’est finie un peu moins bien. Mon fils s’est fait cogner par 4 lâches pour un portable. Flics, pompiers, urgences à 1h du mat… Au final, rien de grave mais un peu choqué. Le rugby leur aurait appris à ces misérables qu’on se bat pour des choses bien plus essentielles dans la vie et, en 1 contre 1, mais c’est une autre histoire...

Antoine a dit…

Mince. Triste d'apprendre que cette journée ne s'est pas bien terminée pour tou Christophe et ton fils...
Promis, on va taner Richard pour qu'il te raconte l'histoire.
Heureux de vous avoir reçu à la maison et de la suite dans cet bistro aux airs de rade de sous-préfecture.
Vivement la prochaine !

richard escot a dit…

Christophe, comment va ta fiston ? Pas de trop de bougnes ? "Les Misérables", oui.

benoit a dit…

Bonsoir les amis,

Et déjà une pensée pour ton fiston, Christophe. J'espère que tout va mieux. Ravi, en tout cas de t'avoir rencontré. Un salut amical aux autres, toujours chouette de se revoir.
Un grand merci à Antoine et à sa belle famille, pour l'accueil particulièrement chaleureux.
Un moment conclu de la manière la plus douce, puisqu'il s'agissait de relancer la conversation- que le dernier ouvrage de Richie, comme toujours, permet. Il est des livres qui ont le bon gout de se refermer sur un tas de questions ouvertes- dans une librairie comme on en rêve. A vite les amis.

richard escot a dit…

Ah oui, vous étiez là, mes amis. Car je vous appelle mes amis. Me retrouver exilé en bout de couloir dans une salle exiguë m'a donné l'impression d'être enfermé dans une cage de mots. Mais voir vos sourires, croiser vos regards, écoutez votre voix a permis à cette expérience intra muros de devenir un long moment de partage, pendant quatre heures.
Mes amis, nous partageons un sang d'encre.
Un abrazo à todos

Seb en Ovalie... a dit…

D'abord une pensée affectueuse au fiston tu as raison Ritchie "Les misérables"...Un merci chaleureux pour cet accueil at home, qui valait le déTOUrs car nous avons été reçu comme des papes, en harmonie...Mes amis, ma bande de "comme fou", quel bonheur de vous retrouver c'était pas l'Olympe mais on y était ! Un cercle de bienfaiteurs, une union de cœurs ovale, qui tombe à pique où le roi Ritchie à quatre feuilles nous a régaler de ses "101 mots" et comme l'homme est généreux ces mots ont fait le mur pour déborder hors du cadre, nous dépeignant (le verbe toujours juste) les mots clés du rugby, la littérature qui noircit les pelouses blanches et la coupe du monde en immersion en nous apportant ces lumières...Hier, un nouveau jour de gloire sous 21 degrés, de la chaleur humaine à chaque instant, avec un King Escot en mode "Mr Turner"...

Christophe a dit…

Merci pour vos pensées affectueuses... Mon fils a joué 9 (comme son père). Il a donc l'habitude de charger un peu avec les gros. Maintenant tout va mieux. La tête comme après une fin de match un peu houleuse. Comme un symbole, il a plongé cet après-midi dans la "guerre ovale de cent ans" bien que les misérables en question ne furent point anglais. Superbe livre ! Pour Benoit : le "plaisir" était partagé, ce qui nous conduit tout droit sur le terrain de l'ASPTT... et de l'Amitié. Dommage de ne pas avoir vu le King Ritchie dans ses oeuvres à la librairie. Mais cette semaine, je devrais le croiser sur d'autres pages, j'allais dire sur d'autres rivages avec notre dictionnaire, le Dico Escot !

richard escot a dit…

Le Dico Escot, tu parles... Un vrai travail de paire moi qui ne suis pas pour autant ton pair en philosophie. Tu es moteur, Christophe. Comme Benoit l'était pour le dico des lettres. Moi, je suis dans l'intervalle grâce à vos cadrages.
Allez, j'embarque pour le Beagle.
Seb, il faudra que tu me donnes par sms l'adresse mail de ta tendre et chère afin que je lui fasse lire mon texte sur Charles, tu parles, dans les meilleurs délais.

Sylvie a dit…

Eh bien en voilà de belles histoires de pères, paires, pairs, compères ! Où l'on vérifie que rien ne se perd, et que tout se transforme ( surtout les essais) - j'ai l'impression d'écrire un titre de chapitre de Dumas ! -
Donc Christophe et son fils connurent le pire et le meilleur dans la même journée et en reviennent comme 9, Seb et son ordi malicieux s'affrontèrent et Seb eut le mot de la fin, pour le mot de la faim on le laisse à Antoine : quoi ? l'Olympe était porte close ? Pourtant il n'était pas Tartare : une Eurydice, une heure Icare . Encore un coup des divinités - je mise sur Artémis et je parie sur Pâris bien sûr - (encore qu'à voir la photo c'est plutôt Bacchus le dieu du Crazy ruck, non ? )
Et mes révélations alors ? Et mes échos de la CDM en off-off ? Et mon Bébel ? Allez les intellos de l'Esplanade va falloir fournir maintenant : du saignant, du juteux, du croustillant ! Que ça ruck 'n roll !


richard escot a dit…

Putain, Seb, le Bebel, on l'a occulté...

Seb en Ovalie... a dit…

Beau résumé Sylvie et les verres ont tinté vers toi...Ritchie oui je ferai acte de transmission avec bonheur(s), et Bebel est encore vif, on l'auscultera une prochaine fois, car Samedi c'était "Echappement libre"...

Christophe a dit…

Christophe dit Letiophe à Christophe
Maintenant que tout est un peu rentré dans l'ordre je m'autorise un petit commentaire sur ce qui est arrivé à votre fils. Ce qui lui est arrivé est hélas le reflet du monde tel qu'il est où on agresse quelqu'un à 4 pour un portable.
Et si vous avez vu le film Polisse vous découvrez une scène à rire et à pleurer où on découvre la vraie valeur .... D'un portable... On peut se battre pour...ou.....
Maintenant dans les années 70 je me suis fait agresser gratuitement dans une fête de village, c'était aussi une pratique usitée par certains jeunes qui se sentaient courageux à plusieurs. Certainement pas des joueurs de rugby en tout cas.
Bon Ritchie, un petit papier vite fait bien fait sur côté ouvert c'est prévu pour quand (une semaine?, deux? Un mois? Plus jamais??)
"Une chance sur deux" que tu reviennes? Mais nous à côté ouvert on est "les morfalous" on t'attend. On veut pas être "les misérables"!
Es tu "à bout de souffle" toi le "professionnel"? C'est sûr que quand je lis ce qui arrive au fils de Christophe c'est "la scoumoune" et "peur sur la ville". Mais toi "l'as des as" tu ne vas pas nous faire "l'itinéraire d'un enfant gâté", si?
Si tu veux faire "le solitaire" gratifie nous au moins d'une dernière "cartouche"

richard escot a dit…

Hello letiophe,
je reviens en action a l'équipe le 19 nov. D'ici là, va-can-ces !!!