On dit que seize doesn't matter... Espérons que non. Il y a tellement de choses à faire en trois cent soixante cinq jours. Et d'abord les savourer un à un, se dire tous les soirs avant de rêver qu'il était bon à vivre, que nous avons semé quelque chose, même infime.
Résolution pour 2016 ? Un jour une action. Noter laquelle, comme les jours d'ensoleillement. Un jour qui compte. Ne jamais rester à la traine, anticiper, imaginer, créer. Regardez autour de soi, lever la tête. Tiens, on dirait du rugby...
Voilà, ami(e)s de la Comme Fou ce que j'avais envie de partager avec vous en cette nouvelle année. Quinze était le symbole du rugby, et la Coupe du monde nous a offert un jeu rêvé, fait d'allant et d'élan. Que vous inspire Seize, métaphoriquement ?
27 commentaires:
Résolution 1 : "Que la fête commence !!"
Résolution 2 : Continuer à partager de façon précieuse ici car c'est un bonheur d'avoir trouvé "Des amis comme les miens"
Résolution 3 : Aimer "Les Huit Salopards" et accueillir "The Revenant"
Et dernière résolution (car il n'en faut pas trop quand même) : Finir d'avoir écrit le dico "Désir de voir" fin 2016 pour que vous puissiez tous découvrir enfin "The Thing"...
Pas mal
ca fait bcp quand même mais bon, faut voir écran large
“Le but de l'écriture, c'est de porter la vie à l'état d'une puissance non personnelle.” G. Deleuze
2016 comme une ascèse tournée vers l’autre, cette mélodie secrète qui tourne dans la tête, qu’elle s’échappe et rejoigne une portée plus grande où les lignes parallèles feront bien plus que se rejoindre. Avec vous les ami(e)s, écrire pour survivre, surprendre l’horizon de l’être par un mot qui viendra sauver la seconde où tout reste possible. Entre deux saouleries, deux essais et une transformation.
Et cher amis je ne vous invite pas à une énième (bonne) résolution mais juste (car pour l'instant je n'ai pas de blog l'idée se matérialisera un jour) de venir vous balader sur mon mur Facebook qui fait office de, où je viens de publier pas loin de 75 publications en 24h pour un coup de rétro cinématographique 2015 après avoir visionné 287 films sortie en 2015 dans les salles obscures et dont modestement je critique...Le parc à thème ciné, musique de films etc est ouvert au public, par le biais de différentes découvertes pépites en pellicule je vous propose quotidiennement de m'accompagner non pas de "Paris...Texas" mais "Jusqu'au bout du monde"...
https://www.facebook.com/seb2046
Bonjour à tous,
Je vous souhaite une belle année, à vous, vos proches. Et à Nous tous donc.
Je lis peu mais ces derniers temps j'ai eu un coup de cœur pour Saison brune.
C'est une BD de Philippe Squarzoni sur le réchauffement climatique. Elle date de 2012.
Son bagage initial sur le sujet : rien, comme beaucoup. Il est parvenu à saisir et expliquer les tenants et aboutissants scientifiques, sociologiques, économiques et politiques (et le reste des "hics"). Pour avoir étudié un peu cela en fac sous l'angle scientifique, c'est correct et concis. A l'image des autres volets, j'ose espérer.
C'est autrement plus volumineux qu'un Astérix (480 p) mais il le fallait bien.
Si vous souhaitez vous immerger dans toute cette problématique, il me semble que c'est le bon outil.
Bien à vous et au plaisir de vous lire. Et encore une fois, très belle année.
Je dois retourner au rangement - et à mon bilan carbone, désastreux.
Hello Matthieu,
content de lire
et donc Saison Brune. Dans l'actualité politique, qui plus est ...
Amicalement
Seb je ne suis pas sur FB donc je suis restée au pied du mur, c'est d'ailleurs là qu'on voit le maçon ;-) Quelques briques en commun : 16HP/Wovenhand, EDF handball, Primo Levi, Bergman, Mike Leigh, Ken Loach ... Ritchie nous a demandé à quoi 16 nous renvoyait - j'avais pensé immédiatement à 16HP donc bien surprise de le trouver sur ton mur pour les ceusses qui connaissent pas juste un bout ici https://www.youtube.com/watch?v=7DMCzSmkeHE....après ils ont évolué vers Wovenhand et c'est devenu ça https://www.youtube.com/watch?v=H2SwXt5KyyI... Bon vais pas vous faire un cours sur David Eugene Edwards ( le chanteur et compositeur principal) le Denver sound que ça s'appelle, sur des paroles très inspirées - Christophe vous lisez bien l'anglais vous allez découvrir un vrai poète ... -
Bon sinon Seize ça me renvoie à Seize the day - Carpe diem en anglais - c'est même plus explicite il s'agit de carrément Saisir l'instant ... oui à la poêle et aux petits oignons qu'on va le cuisiner l'instant, histoire de pas en perdre une goutte, une fragrance, une saveur et aussi le Saisir par la manche, le choper avant qu'il ne se sauve ce Temps qui passe si vite . Et alors on lui fera passer un sacré moment ! Il s'en souviendra longtemps .
Mon dernier seize c'est le César, le 16Art, envie que ce soit plus souvent la fête de l'art et de la créativité, même en rugby tiens ! Vivement qu'ils reviennent les artistes !
Sylvie comme le parc est gratuit rien ne t'empêche de t'y perdre et de faire le mur en y laissant des graffs...
Ah 16HP et Wovenhand deux fragances comme des fleurs immortelles qui illuminent mon mur après avoir fait chavirer mon âme, un son et des mots à faire tourner les éoliennes, ou avec ou sans Blush démaquiller l'humain pour mieux faire danser nos fantômes en compagnie d'Ultima Vez...David Eugène Edwards un poète "Entre le ciel et l'enfer" qui m'a ouvert "La porte du paradis"...
Merci Sylvie, j'avoue ne pas connaître. Je viens d'écouter Wayfaring Stranger. A suivre... A ce propos, qu'est-ce qu'un "vrai" poète ? Me vient en mémoire la réponse de Baudelaire (que je viens de retrouver) : "L'artiste, le vrai artiste, le vrai poète, ne doit peindre que selon qu'il voit et qu'il sent. Il doit être réellement fidèle à sa propre nature.Il doit éviter comme la mort d'emprunter les yeux et les sentiments d'un autre homme..."
Seb, merci aussi pour ta science abys-salle. Récemment, je suis allé voir "Au-delà des montagnes". Qu'en as-tu pensé ? j'aime bien l'irrésolu dramaturgique que propose ce réalisateur dans son écriture.
A propos, je vous invite à voir ce petit film d'un copain, très résistant et engagé, il dure 2m30... Très beau.
http://www.festivalnikon.fr/video/2015/1773
Christophe ce qu'il écrit est étonnant, on dirait qu'il a vécu au 19e siècle ... j'avais lu une itw il y a longtemps dans les Inrocks avant de découvrir sa musique, la voici : http://www.lesinrocks.com/1996/12/11/musique/16-horsepower-messe-noire-11233009/
maintenant un vrai poète je ne sais pas ce que c'est je l'ai écrit ainsi pour donner plus de poids à "poète" comme si le mot seul ne suffisait pas ! peut être faut-il chercher la raison dans mes nombreux anglicismes, la différence entre "true" et "real" par exemple ... pour moi Edwards est un "true poet" un peu comme votre copain, le marcheur de Lamastre . Des gens authentiques, engagés dans un processus vital particulier que les autres mortels ne perçoivent que difficilement et toujours avec sidération . Ainsi des gens qui marchent dans une rue froide en NB c'est a priori banal, le"vrai" poète lui les montre tendus vers un but, on ne sait pas lequel mais on peut l'imaginer ... Le vrai poète c'est peut être celui qui rend le spectateur créateur ?
Merci Christophe pour ta bienveillance, ce film j'ai eu l'immense privilège de le voir lors du festival de Cannes 2015 où il était présenté en sélection officielle, dans une effervescence qui en fait perdre certains (de sens..), et je te rejoins sur l'essence du réalisateur.
Et pour mieux répondre à ta question je me copie et je te colle ma carte postale critique dépunaiser de mon mur donc j'avais republié le jour même de sa sortie (le 23 Novembre) cette petite paraphe accouplé avec une notation:
MOUTAINS MAY DEPART (15,2) (Zhang-ke Jia,CHI,2015,131min)
Un magnifique mélodrame, profondément humain qui se décline sur trois chapitres de vie (en 1999, 2014, 2025), une construction du récit audacieuse pour raconter un quart de siècle de transformations disséquées, changement du monde, de l'image, de choix de vie, de liberté, d'exil, le tout mise en scène avec une ampleur manifestant son ambition formelle avec la variation suivant l'époque décrite, ce qui fait la grande force et la légère faiblesse du film, qui par quelques défauts, dont justement ces chapitres qui peuvent paraître inégaux. Le rythme est lent alors que les mutations sont grandes, les déséquilibres se retrouvent un peu également dans le récit des personnages. Zhang-ke Jia signe une fresque ambitieuse, très intéressante dans ce qu'elle dit de l'évolution de nos sociétés. Dommage qu'à certaines occasions l'émotion se dilue un peu au fil du temps et des personnages évoqués, mais donne le frisson avec scènes d'un lyrisme débordant alors qu'il dresse le portrait drôle et grinçant d'une Chine et d'un monde éblouit par le capitalisme. Le metteur en scène semble nous poser la question vitale, que reste t-il de nos amours...perdus? Venez voyager avec langueur et délice dans "Mountains may depart"...Une oeuvre sensible, romanesque, sobre et mélancolique...
A noter, car il n'est jamais trop tard pour se faire un cadeau la sortie du magnifique coffret dvd sur l'œuvre cohérence de Jie Zhangke vient de sortir avec notamment l'immense "Touch of Sin" !
Pour en revenir à David Eugène Edwards mon colocataire d'âme depuis plus de 30ans, je ne peux que je rejoindre les mots de Sylvie, un "true poet" un être unique, habité par des ondes particulières, quelque chose d'impalpable et tellement puissant à la fois, une lueur au milieu du chaos...Vraiment une émotion particulière de l'évoquer ici, mais à la "Comme Fou" on sait bien que tous les chants des possibles peuvent surgir sur le champ ! Tant de titres me viennent en tête, me rendent complètement chamBoully, me montrent la voix, me voilà emporté par la sienne dans un tourbillon de vie, sur la voie version "Tree of life", tantôt embourbée version "La ligne rouge", terrassé par ces mélodies qui attendaient plus que "Les moissons du ciel", une vertigineuse "La balade sauvage" pour me rendre moins terre à Terre...Avec 16HP la nuit dans ma chambre, je découvrais "Le nouveau monde", et depuis Wovenhand mes amis, je me sens "A là merveille", un "Knight of cups" qui remontent des abysses...
Mais oui...
Laissez-moi, ou je promets de faire un malheur, mais oui, laissez-moi donc vous souhaiter tous mes voeux, mes voeux les meilleurs- les plus sincères et tout et tout. Et je sais- je ne doute pas ( surtout à présent que ma tante Hortense a enfin daigné m'apprendre à lire dans les entrailles de la pintade cendrée de la haute Ariège), mais oui je sais ces choses-là, et que cette année qui commence vous apportera tout le meilleur. Ah oui, laissez-vous faire par 2016 et zou...Amitiés bien vives.
Benoit
Tout ça me donne envie de convoquer pour bientôt le 33e Crazy Ruck
Mes seigneurs, vos dispositions ?
Le mois de janvier, quasi impossible pour ma part. Pour des raisons extra-sportives tout à fait indépendantes de ma volonté, mais ça vous l'aurez bien compris. Mais ça ne doit pas vous empêcher de vous réunir, mes petits chats, hein, surtout pas.
La bise à tutti. Et même la bise à quanti!
Bonjour mes amis. Je vous souhaite le meilleur pour 2016, et surtout, de rester liés (à vos rêves, vos amis, vos proches...).
Bon courage à celles et ceux qui ont un projet à mener. D'écriture mais pas que.
Toujours partant pour un ruck, même si janvier difficile pour moi.
La bise.
Antoine
Et si on évoquait le jeudi 28 janvier, chez Henry, midi trente, bien au chaud, avec quelques plats d'hiver bien roboratifs ?
Il y aurait des partants-entrants ?
C'est ok pour moi. Coup de bol (pas libre avant et après). Il y a des jours comme ça...
Bon ben on est déjà deux ! Christophe et moi. Qui dit aussi ?
"Scout toujours", Jeudi : prêt !
Nous voilà trois donc...
Moi je le dis toujours:rien de tel qu'un bon plat roboratif pour commencer l'ascèse !
Bon appétit, Messieurs !
Sondage terminé, film de l'année 2015 : "Crosswind-la croisée des vents" , logique pour ce chef d'œuvre !!
Pour le crazy ruck il faudrait qu'un ami se dévoue ou se plie pour être quatre...
Bravo pour Crosswind, juste en dessous du sondage Seb il y a une info qui va t'intéresser ....
Oui Merci, une magnifique info !! Ce n'est pas un "Soleil trompeur" !
A seb et Sylvie
Sylvie je pense pouvoir affirmer que je suis un des seuls à n'avoir qu'un ami sur Facebook(celui qui m'y avait initié à l'époque) avec mon nom officiel christophe bedou
J'avais même fait une page Facebook sur les précautions à prendre avec FB et tous les écueils.
Mais l'intérêt d'ouvrir un compte à minima est de pouvoir regarder et profiter du FB de Seb....
Franchement ça vaut le coup que tu en découvres les côtés positifs tout comme moi à l'époque c'était ma manière de soutenir "la révolution tunisienne"
seb, sérieusement il n'y a rien de plus facile et pratique que FB pour ce que y fais.... Oui c'est vrai ça me contraint d'avoir un compte et de grossir la masse des connectés .... Mais si Sylvie est abonnée à beIN elle pourra s'abonner à Facebook . Pas besoin d'avoir d'amis et un bon faux nom te permettra d'éviter les notifications qui t'invitent à accepter de nouveaux amis...
Maudit clavier qui choisit l'orthographe à mon insu.....
Au fait..bonne année ....
"a minima"
locution adverbiale
(latin a minima poena, de la plus petite peine)
Appel a minima, appel interjeté par le ministère public dans le cas où il considère comme trop faible une peine prononcée.
Merci pour tes mots Christophe, je comprends parfaitement ton point de vue, malgré tout n'hésite pas à me contacter si tu es pris dans la masse, je ne suis qu'un pauvre pêcheur facebookien que depuis Septembre 2014, à cause de toutes les réserves évoquées, mais j'ai juste trouvé cela pratique pour échanger, faire partager coups de cœur culturels actuels et certaines fois quelques bafouilles perso au détour de musiques et évoquer deux, "Trois souvenirs de ma jeunesse"...
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