jeudi 14 janvier 2016

L'épreuve par huit

Franchement, j'en suis sorti déçu. "Les huit salopards" tient une heure. Une petite heure, avec quelques beaux paysages et la présentation des personnages. Et après, ça dégringole. C'est du al "gore". "Reservoir dogs" rencontre "Pulp fiction" mais le mélange ne prend pas. C'est du ragout réchauffé. Même si ça tire de tous les côtés, c'est pas d'la balle.

Déçu aussi avec le Stars Wars VII. Reprise de tous les poncifs, de toutes les ficelles et de la trame des épisodes précédents. Aucune imagination. Un ersatz. Ce ne sont pas des étoiles mais des chandelles. Certes, ça tient et ça se tient mais pour le voyage dans l'imaginaire, le choc attendu, on repassera. Petite mayonnaise dans les vieux pots. Et la recette ?

Il va falloir attendre que le froid revienne si j'en crois notre spécialiste grand écran et nuits blanches, notre Seb national. Il m'a parlé d'un revenant. Peut-il nous en dire davantage ? Sans aucun doute. Nous avons à attendre le 24 février. C'est un peu con parce que la remise des Oscars aura eu lieu deux jours plus tôt et nous saurons déjà que Leo est grand.

16 commentaires:

Rouge est Thomas a dit…

Ah et bien, je n'avais déjà pas très envie d'aller voir le Tarentino ( je n'aime pas ce cinéaste, très surestimé à mon humble avis. Sa vision de la femme et son traitement rigolard-niais-morbide de la violence, entre autres m'insupportent et c'est peu dire...Reste Jackie Brown, ah oui...Mais le reste, pouah...)

Pour ce qui est du dernier volet de Star Wars...il restera fermé, et c'est là tout le paradoxe ( je ne suis plus à ça près) d'un ancien cinéphile qui attend, avant et surtout, d'un film qu'il m'éclaire d'abord sur le monde, les gens, l'existence, fut-il ou non crépusculaire, le cinoche à mon sens, c'est lumineux ou pas. Et ces questions de franchises plus ou moins malhonnêtes ( c'est devenu un poil prétentieux cette guerre des étoiles et je trouve les Fast and Furious ( ben ouais) bien plus "parlants"), mais oui, me lassent...

Codor ne le réveillez pas a dit…

Oui " sa vision de la femme en général, hein" exception faite de Jackie Brown où là...Pam Grier ( Allégorie de la Blaxploitation) est filmée avec une rare élégance, respect et chaque plan qui s'attarde sur elle, pour une fois à bonne distance, relève du désir et pas d'une petite envie à la sauvette, comme trop souvent dans les valses pop toc du Quentin...( ouais je sais, je me suis levé sur un dernier rêve de passe redoublée et puis le matin s'est mis à bourriner dans le gras du ciel, alors je suis de mauvais poil)

richard escot a dit…

Alors là le Toulousing lance le débat tarentinoesque sur des bases kill ball.

Sylvie a dit…

Ha ben chuis ben contente parce que JE N'AIME PAS Tarentino- ça bavasse , ça bavasse - à part Jackie Brown précisément, pour la scène du bisou de Pam à l'autre abruti qui préfère ses charentaises à la vita espagnola con la chica bonita ! - jamais compris pourquoi on crie au génie devant Tarentino- moi là je cryogénise direct -
et puis Star Wars ... euh c'est pas pour les enfants ? Moi j'ai lâché depuis bien longtemps, trop moches les extraterrestres et pareil ça bavasse !Non que je déteste les films qui causent mais bon faudrait savoir c'est de l'action ou pas de l'action ? y cause Clint ? Il la ramène Bebel ?
Donc me voilà d'accord à bloc avec Codor / Rouge est Thomas ( qui t'est-ce donc ? c'est marrant on dirait Benoit ... avec "mais oui" ou " le matin s'est mis à bourriner dans le gras du ciel, alors je suis de mauvais poil ")
Sinon le petit robot Philae - le fils de Rosetta- est porté disparu sur Tchouri ... et ça vous voyez ça me fait de la peine.... bien plus que les simagrées du jet d'ail . Que la Force soit quand même avec vous ; ça c'est cool la FFForce avec une majuscule on sent bien qu'elle est vachement forte la Force !

Seb en Ovalie... a dit…

Ah chers amis, waouh pas une balle de perdue ça tire plein peau, sur les étoiles ! Oui Ritchie, en guise de visage pâle, je vais découvrir en amont "The Revenant" dès lundi soir, j'aurai sûrement quelques maux à délivrer sur ce survival vengeur et sauvage qui s'annonce de l'ordre de l'expérience sensationnelle ! En attendant j'écris un peu "Quand la ville dort". Et au cœur de "la nuit de l'iguane" je ne saurai trop vous conseiller à tous, un monument du cinéma venant d'être très justement nominé pour la même cérémonie que Leonardo le grand : "L'empreinte du serpent" qui uppercute Herzog dans les cordes façon "Creed" de la jungle...

richard escot a dit…

Benoit, Sylvie, Seb, une sacrée troisième-ligne de grand rayon d'action. Mais ça gratte au sol aussi.

Sylvie a dit…

Donc c'était bien Benoit - je vais m'établir comme détective en lettres ; s'agira de retrouver qui se cache derrière les pseudos ...-
Donc Maurice Herzog a filmé Jean Michel Aguirre au fin fond de l'Amazonie ; parfois les cinéastres sont d'un compliqué ! Pour être plus sérieuse il me semble que le titre du fameux film c'est "l'étreinte du serpent" Seb, voilà ce qui arrive quand on écrit à des heures pas chrétiennes ! 4h11 non mais j'vous jure ! En même temps ça donne un côté fiévreux à l'écriture, un peu halluciné comme le regard de Kinski dans Aguirre - mais non pas le rugbyman ! - c'était le radeau du médusé .
Je rejoins donc Benoit - comme d'habitude ! - sur son approche du cinéma qui "ancien cinéphile attend, avant et surtout, d'un film qu'il m'éclaire d'abord sur le monde, les gens, l'existence, fut-il ou non crépusculaire, le cinoche à mon sens, c'est lumineux ou pas..." Du coup moi là en ce moment j'ai du mal avec le cinéma et c'est pas les tarentinettes qui vont me redonner l'envie . Seb au secours que faut-il aller voir pour que la Lumière soit ?

Seb en Ovalie... a dit…

Oui en effet bonne rectification Sylvie, quand l'écriture veut laisser son empreinte à des heures hindoues (salut Etienne!)de Fresnes à Daho, la plume s'emmêle le crayon et bien entendu sous le coup de l'émotion c'est bien "L'étreinte du serpent" qui après l'avoir vu vous gardera médusé, assurément ! Loin des "Etreintes brisés" ou du délire mégalomaniaque dantesque de "Fitzcarraldo" un voyage où l'on corps à âme perdue. Une plongée sensorielle qui ne déplairait pas à David Eugène Edwards. Un désir à voir et à revoir, un voyage intérieur au source de l'humanité d'un mode disparu pour toucher du doigt ensuite "Un bouton de nacre" sur le pardessus de la majestueuse "Carol"...En attendant "les lumières de la ville" se sont éteintes, il est temps pour moi de rejoindre donc Huston, ma base de travail, pour que ma plume décolle à nouveau vers "Le vent de la plaine", en me souvenant de l'épopée "Moby Dick", de "L'odyssée d'African Queen", du "Trésor de la Sierra Madre" ou des "Gens de Dublin"..."Dieu seul le sait"...

Sylvie a dit…

Huston bien sûr pour "que la lumière soit" .... Tu connais ce docu ? une curiosité ..... ça parle des soldats traumatisés par la guerre, pas distribué dans les circuits habituels; je n'en ai vu que des extraits ici ou là ... c'était effrayant . Huston passionné de psychanalyse cf Les Misfits et toute son oeuvre . Key Largo et Le faucon maltais tu ne les oublies pas hein ? En tant que cinéphile du siècle dernier ils font partie de mes préférés . J'avais même le projet d'écrire un pastiche avec un copain " le vrai con chypriote" ah l'irrévérence des années 70/80 .... alors qu'en fait on était pétrifiés d'admiration devant le scénar du faucon . Je vous rassure on en était restés au titre ....

Seb en Ovalie... a dit…
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
Seb en Ovalie... a dit…

Oui je connais ce documentaire "Let there be light" au contenu particulièrement rude,et longtemps interdit de distribution en effet, j'en parle dans mon texte dont je n'en dirai pas plus de mots ici, juste que ces trois documentaires de guerre sont remarquables, et que le documentaire dont on parle se trouve dans les bonus du Blu-ray du magistral "The master" de Paul Thomas Anderson grand admirateur de l'œuvre de John Huston ! Je te rassure tes trois films cités ne resteront pas à quai ! Quant à l'irrévérence je me permets la même envers Herzog dont j'ai l'intégrale à la maison. Car comment être irrévérencieux envers des œuvres qui nous laissent indifférents ?! Sinon oui fan de psychanalyse au point d'avoir publié au point d'avoir publié le très intéressant "Freud, passion secrètes" 1962, mais là également je ne dévoile rien, non pas pudeur, mais pour garder un peu de plaisir de lire...Assurément ce cinéaste ne sera pas "Le dernier de la liste" !

Sylvie a dit…

You know what ? I'm happy !

richard escot a dit…

Alors donc, le meilleur Tarentino ?
Onze votants, comme le nombre de films qui s'est donné de réaliser.
Jackie Brown en tête ; Pulp fiction juste derrière.
D'après la Comme Fou

richard escot a dit…

"qu'il s'est", of course.

richard escot a dit…

Rien pour Kill Bil 1 et 2, Réservoir dogs et Boulevard

richard escot a dit…

De la mort.