La fille de mon copain Julien a écrit et mis en scène une pièce de théatre intitulée "Cymbalta, anti-dépresseur de référence". Elle s'appelle
Elisa. Je ne la connais pas. Mais je connais son papa. NOus avons travaillé ensemble à la rubrique rugby de L'Equipe entre 1990 et 2000. J'ai surtout apprécié sa passion pour le cinéma, et du meilleur. Samedi 21 mai
à Ivry au Théâtre El Duende, à 20h30, avait lieu la première de trois représentations. Les deux suivantes ? Mercredi 1er et vendredi 3 juin (à 19h) au Théâtre de la Reine Blanche à Paris, dans le 18ème.
Il est question de cinq femmes en manque d'amour mais pas de vie et
deux hommes, dont un absent... Réunis mais pas par hasard. L'occasion de soutenir Elisa. Qui devrait obtenir de nouvelles dates sur Paris à la rentrée prochaine. Lui donner assez d'énergie pour relever ce
superbe défi. Papa moi même je peux imaginer que ce Julien ressent à cet instant.
Je le sais très fier, tout d'abord parce que sa fille est allée au bout de sa
passion pour le théâtre, qui l’accompagne depuis son enfance. Mais fier aussi de
la grande qualité de son travail. Tous les amis de Julien vont croiser fort les doigts pour que cette grande première soit le début
d’une belle aventure pour elle.
Ami(s) de la Comme Fou, si vous ne pouvez pas vous rendre à Evry ni dans le dix-huitième, je sais que vous ferez passer cette information, vous en parlerez autour de vous, vous partagerez via les réseaux, vos réseaux. Comme d'autres papas, Julien oeuvre pour que sa fille, Elisa, artiste, puisse vivre pleinement ses passions, ses envies. Puisse vivre sa vie, tout simplement.
Je n'y suis pas ce samedi. Mais j'y serai le mercredi 1er juin, dans le 18ème. Qui sera avec moi à La Reine Blanche ?
25 commentaires:
C'est toujours très émouvant d'assister aux début dans la vie...Et puis faire ses débuts au théâtre, alors, c'est quelque chose...alors oui nous ferons passer l'info...Et le talent fera le reste.
Comme Benoit le transmetteur d'émotions je ferai suivre, ici nous le savons bien nous ne sommes pas des savonneurs de planches, ni des chercheurs de poux, nous pensons qu'Elisa a toutes les cartes, à jouer, en mains ! On croise les doigts et nous souhaitons, pour son entrée théâtrale, le meilleur accueil possible en faveur de cette nouvelle "Mercenaire"...
Pour le talent je crois que c'est bien parti ; j'ai un peu googlé la demoiselle et y'a du level! On fait suivre bien sûr . Au soutien, toujours :-)
"Le monde entier est un théâtre"... Qui a dit ça ? (et non pas, "mon dentier"...) Bise
Tout n'est qu'illusion, comme écrivait Bill
Et "l'illusion entretient le courage" comme l'écrivit Emile de Girardin...
Et "quelque soit le résultat dimanche, ce sera une défaite histoire pour le club", écrivait Fulgence Ouédraogo.
Bon, c'était Shakespeare à l'ouverture...
"All the world’s a stage, And all the men and
women, meerely Players; They have their Exits
and their Entrances"... (pièce As you like it)
En anglais pour Sylvie please.
".... And one man in his time plays many parts. " Thank you very much .Ca c'est dans "Comme il vous plaira" ; mais dans Hamlet il parle encore des "players" à qui il conseille de ne pas surjouer, d'être le plus proche possible du naturel, de ne pas faire de grands gestes et surtout de parler juste "speak the speech " .
Pas mal le tweet de Fulgence, encore un qui joue juste .
Courageux et plein de panache, Fulgence, mais aussi ce grand petit neuf, mais encore Battut, entre autres...Mais bon, le rugby respire un autre air ( et que dire- que faire...c'est pro depuis une paye et pis c'est tout. Ils l'ont voulu comme ça. Il l'ont comme ça) Mais komème...en ces temps de com à tout crin, pas très bien géré (autre mot, bof et re, à la mode, tiens) cette affaire...Après les couacs " à la Une" (les gens avisés comprendront...)de mon cher club rouge et noir ( chacun doit porter Lacroix qu'il peut...) je me dis que...Mouais, je vais m'acheter un chausson "opium" comme disait ma fille, lorsqu'elle était petite encore et que je lui expliquais pourquoi-comment un rugbyman même rémunéré resterait toujours un romantique impayable.
Et après White - affaire FTD -, voici que Mola - affaire Vincent Clerc- se met au cynisme pardon au professionnalisme assumé, allez, on compte sur Mourad Boudjellal pour montrer un peu de noblesse ( et surtout d'intelligence ) lors du départ de Mermoz ?
Comme ils disent dans Games of Thrones "winter is coming " et comme le disait bien avant ça le grand Will dans Richard III "Now is the winter of our discontent" ...
Ah Sylvie, je crois qu'il ne faut plus compter sur personne. Mais...cela fait un bon moment que les choses ne se passent pas autrement, non? Guy Novès, concernant Le stade ne procédait pas autrement, et perso je n'y ai jamais trouvé à redire. L'affect et le rugby pro, c'est une nursery rhyme...Après, je regarde le spectacle d'assez loin, donc je ne sais pas, mais des "déchirements " de la sorte, des mises à l'écart, des joueurs privés de phase finale pour cause de départ ailleurs, tout ça il y en a déjà eu par le passé, il me semble...juste qu'avant, au supposé bon vieux temps jadis, il existait ce truc bien faux-cul...quand un gars " mutait" contre la volonté de son club, j'adorais le terme canonique de "mutations, avant qu'on reprenne celui de Transferts qui veut tout dire...oui, à cette époque, un gars pouvait se retrouver puni, et bien sur dans "l'intérêt supérieur du rugby", par une licence rouge, non? Ma mémoire me fait souvent défaut. Quelque avis vraiment au fait du truc pour m'éclairer...
Barrau et Agen, Gourdon et Bagnères. Rives et le Racing... C'était l'époque de Bébert 1er tout puissant. Agen était le centre du monde ovale et Philippe Sella débutait à XIII. Aujourd'hui aussi le monde voit rouge.
Ah grand merci Richard pour ton éclairage et tes précisions...Et bien sur que le monde manque d'élégance...Pfiou...Le rugby où dieu sait pourtant que l'affect, les liens tissés entre les hommes ( et les femmes, du reste) souvent comptent double...et de lire ensuite certaines choses ( cyniques Sylvie. Tu as raison.) me retourne les tripes...Matanavou qui apprend qu'il ne fera plus partie de la maison rouge et noire et mon dieu la façon dont il l'apprend...Je suis proprement dégoûté, j'ai beau dire...Le sort réservé à Vincent Clerc, je préfère ne pas en parler...De toute façon, depuis que Clément Poitrenaud a choisi de raccrocher les crampons...C'est déjà...plus pareil, alors ( j'ai aimé ce joueur, gracieux à ne pas croire, à un point que...) La bise...
Tristan Bernard, au moment d'être embarqué pour Drancy, à sa femme : « Jusqu'à présent nous vivions dans l'angoisse, désormais, nous vivrons dans l'espoir. »
https://youtu.be/TsyapBa6P_k
zarmaou
Ah Tristan Bernard...son Journal épicurien...et ces bijoux tels que " Ah que ne suis-je riche pour venir en aide au pauvre que je suis." Merci Zarmaou de rappeler par la bande, et pour la bande, cette plume à l'humour féroce..."Le fardeau de la liberté" voilà un titre qui pourrait très bien coller au cul de l'époque, tiens...
de Tristan Bernard cette définition de mots croisés : "fréquente le palais et menace la couronne " ... ça a d'ailleurs un certain rapport avec le rugby ...
dantecsque, si en 10 lettres . Pour le rapport avec le rugby, français, j'essayerais plutôt "grotesque", mais manque 1 lettre . Sauf de nos jours, à Lourdes .
Carie ?
Sucre ?
Rapport rugby ? Le bouchon ?
Ah, ça y est ? Le caramel. Mais le mou. Alors que c'est le dur qui fait dégât en rugby...
De la spécificité du bonbon breton sur la défense en pointe... Comme quoi la Comme Fou mène à tout une fois qu'on sort du papier.
Bravo Ritchie !
une rétrospective David Fincher semble s'imposer .
Oscar Wilde aussi estimait que le monde était une vaste pièce de théatre. Et il ajoutait qu'il trouvait les rôles fort mal distribués.
Enregistrer un commentaire