jeudi 15 septembre 2016

Cinq de devant

Cinq de devant Le Bistrot d'Henri. Les doigts de la main. Le pied, quoi ! Où il fut question, en jaune et noir, de l'ayatollah de Neath, de l'opus de Gilles Marchand (un ami de Benoit) qui évoque la bouche, et la nôtre c'était pour la bonne. L'amitié repasse les plats.

Question d'évoquer aussi la sortie prochaine de l'ouvrage du duo Antoine-Le Tigre (ta maman atterrit toujours le jeudi, Nemer ?), et celle du magazine classe ovale lancé par Christophe, Flair, qui promet une belle couverture et dans le moteur des textes choisis par Montaigne et La Boétie.

Trente-huitième Crazy Ruck, huit heures de folie non stop, de cigares et de liqueur de prunes, de boudin noir et de lentilles aux lardons, de Côte du Lyonnais et des frères Lumières, de David Peace (yes, Antoine !) et de Pascal Papé...

Les absents avaient de bonnes excuses, et nous avons trinqué à la mémoire de l'ami Gilles, qui nous manque, lui aussi, mais nous regarde du haut de la tribune du nuage des poètes célébrer ce qu'il y a de plus beau, les projets, les liens, les saillies, les rimes et les passions qui nous unissent.

En attendant la venue prochaine d'André, nous avons échangé avec Sylvie en lui envoyant nos meilleurs morceaux, des choisis, du mollet de Benoit au crâne d'Antoine, en passant par les yeux de Christophe et la main de Benoit, qui lui est offerte. Je l'entends d'ici me remercier beau cul, pardon beaucoup.

Avec quelques jours d'avance, c'était aussi l'occasion de fêter mon anniversaire. Je déteste ça. Mon cadeau ? Le Solitaire. Diamant de film. La Comme Fou est une manne. Fallait-il se quitter à la tombée de la nuit ? Sans doute pas. La prochaine fois, on y passera aussi la nuit, c'est promis.

Demis de fermeture, Benoit et Christophe sont restés longtemps place Saint-Sulpice préparer le terrain pour la prochaine journée. Round about midnight, ils ont été aperçus un peu noir mais toujours au jaune. Dans le thème, quoi. Frères siamois en toutes lettres.

40 commentaires:

Christophe et Benoit a dit…

On y est encore... Combien de pastis ? Diiffiicle à dire. La Comme Fou, c'est on relance comme on est et on est frais ! Rejoins-nous Ritchie !

Gariguette a dit…

Montaigne et La Boetie : "Nous nous cherchions avant que de nous estre veus, et par des rapports que nous oyïons l'un de l'autre : qui faisoient en nostre affection plus d'effort, que ne porte la raison des rapports : je croy par quelque ordonnance du ciel. Nous nous embrassions par noz noms. Et à nostre premiere rencontre, qui fut par hazard en une grande feste et compagnie de ville, nous nous trouvasmes si prins, si cognus, si obligez entre nous, que rien des lors ne nous fut si proche, que l'un à l'autre."... mais il parle de vous ! Très bon titre "Flair" j'en ai déjà la truffe frémissante . Vous savez qu'avec vos morceaux on arrive à faire un collage, une espèce de personnage mythique ? C'est simple : on dirait Arnaud Méla :-)

Unknown a dit…
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
Unknown a dit…

Je ne sais si nous sommes des amis choisis par Montaigne et La Boétie, mais sur le ventre on s'est tapé fort...
Vivement le prochain !

richard escot a dit…

C'est vrai que le mollet de Benoit, les fesses de Ritchie, les mains de Seb, les yeux de Christophe et le crâne d'Antoine, ça fait un golem de première...

richard escot a dit…

Le prochain ? Notez : Jeudi trois novembre, avec André B. en guest star.

richard escot a dit…

Hier soir, avec le Crazy Ruck, Bagdad Café avec ma Gaby. Faut savoir partager. Et tant pis pour le beurre charentais... Next time, les duettistes ! Mais merci pour l'invit.

Christophe et Benoit a dit…

Vous êtes où ? On est toujours au café de la mairie ! On est chez nous ! On est chez nous !!

richard escot a dit…

Vous êtes fous...

Seb en Ovalie... a dit…

Un beau Crazy ruck bistrot !! Un grand chelem en chœur, avec au bout de ma main cinq cœurs et que des As !! Jamais de coup de poker, les âmes ici font tapis, ça bluffe pas ça offre...Alors pour toutes ces offrandes et ces coups d'œil toujours bienveillants avec humour et amour fier d'avoir vécu et partagé ce moment à 5 "Mercenaire" qui ont du flair...Toutes les guerres pour être si forts aujourd'hui...Une bande de Mann pas solitaire ! Merci pour ce moment ;)

Gariguette a dit…

Ritchie, je crois qu'ils font Alamo au café de la mairie ! Putaing ! Une générale à deux faut oser mais c'est qu'ils en seraient capables !! ( y'avait quoi au juste dans la prune ? )

benoit a dit…

Bon, là, faudrait nous donner quelques précisions, tout de meme...combien serons-nous pour le petit déj...Non parce qu'avec le petit neuf de Plaisir, l'hédoniste des mauls...on trouve qu'un double express en terrasse avec Saint-Sulpice à nos pieds...C'est le spot, quoi less ami(e)s!!

richard escot a dit…

Là vous êtes vraiment, vous êtes vraiment, vous êtes vraiment "phé-no-mé-nal ! " De quoi passer dans le journal...
Avec plus jaune que noir, cette Comme Fou ?
Non que nenni
Jaune le ricard mais noir le double expresso...
Bon, Saint-Sulpice s'est plié pour vous, donc. En deux.
Bravo.
Ca me rappelle Seb traversant la région parisienne sous la neige épaisse pour un Crazy Ruck annulé pour cause de calamité météorologique.
Lui il était le seul présent. Reconnaissance éternel.
Vous vous êtes restés soudés jusqu'au bout de la nuit. Vainqueurs en prolongation.

richard escot a dit…

Quelqu'un a des nouvelles du Tigre ?

Unknown a dit…

A vrai dire, Fred, Matthieu et moi avions aussi réussi à nous déplacer malgré la neige. Nous n'avions pas vu Seb mais avions quand même déjeuné ensemble.

André Boeuf a dit…

"Guest Star", sans savoir ce que c'est, je ressens ça comme trop. Pas "comme fou", mais comme trop!
Et puis, après une petite étude sur Wikipédia, je le confirme.
A la limite, le sens large de "participation spéciale", O.K.
Une invitation amicale, mais de Star, non, certainement pas!
Merci de votre acceptation et à bientôt, je l'espère...
Avec toutes mes amitiés.
André

richard escot a dit…

Star comme étoile, qui guide. Il nous semble que tu as beaucoup de chemins sur lesquels nous précéder.
De toute façon, qui écrit sur la Comme Fou est invité d'office au Crazy Ruck, alors...

André Boeuf a dit…



Parfait comme çà...

André Boeuf a dit…

J'ai attaqué "Short Stories".
Excellent...Style pas toujours évident..Travaillé..
Ai lu ton introduction aimable et les quatre premières nouvelles..Envie de continuer, indéniablement, mais un certain devoir m'appelle, scandé par un vieux 33 tours de Wanda Landowska qui joue Bach au Clavecin.
Moi, ce n'est pas du clavecin que je dois jouer, mais de la perceuse et de la visseuse afin de fixer des baguettes au mur qui porteront mes cassettes audio et vidéo -et oui, j'ai encore tout ce barda- et les disques précédemment cités.
Alors, par une ultime faiblesse devant l'ouvrage, et par une certaine envie de rejoindre un écrivain comme ce Benoit Jeantet, je note quelques mots pouvant éventuellement m'éloigner définitivement de ce terme de "Star" -même étoilé- qui ne me convient décidément pas.

ÊTRE TANGENT

Toute une vie être tangent. Un peu trop avant; mais aussi un peu trop après. Mais pas trop quand même.
Passer juste à côté de lieux, de gens, d'époques. Pas vraiment à côté; pas vraiment avec.
Juste en harmonie, dans le temps presque exact. Un tout petit décalage; comme une ombre. Tellement dans le courant, qu'invisible.
Juste tangent.

Le lecture de ce que j'ai.
L'écriture de ce qui est en moi.
L'exercice physique dans la lenteur.
Le déplacement à vélo, à pied.
La concentration intérieure dans le calme, le lucidité.
Et, si possible, dans la clarté et la profondeur.
Tout cela représente déjà un bel objectif.

.............
AB

André Boeuf a dit…

Encore deux choses qui me turlupinent, attisées par le travail manuel et le Wolfgang Amadeus Mozart qui active, maintenant, puissamment mes neurones (j'ai lu, à ce propos, il y a bien longtemps -et je ne rechercherais pas maintenant- qu'un certain morceau de Mozart avait cet effet: de doper l'activité cérébrale).
La première, Poitiers. J'y avais une amie très chère qui y a vécu pas mal de temps autour des années 1980, avec un ami musicien, Américain du Sud, il me semble (ah! L'Escale...). Elle était peintre et s'appelait Martine Strano. Par ailleurs, et hors quelques passages à vélo en voyage et lors de traversées vers la Bretagne, je ne connais quasiment pas cette ville. Malgré son amour absolu du Sud -entre Nice et Menton, pour tout dire, et très exactement- elle m'en disait le plus grand bien! Peut-être l'amour, qui sait? Elle exposait un peu partout (elle avait un galeriste) et, en passant à Tours, j'avais vu une affiche annonçant une de ses expositions.
L'autre sujet vient de m'échapper....
AB

André Boeuf a dit…

Oui, ça y est!
Le changement de disque m'a été favorable: "Zabriskie Point", le film de Michelangelo Antonioni et les Pink Floyd, Grateful Dead etc.
Juste pour savoir si tu regardes, sur TV5 Monde, les Mercredi, le feuilleton Canadien:
-"Au secours de Béatrice".
Il me plait beaucoup et il devrait t'intéresser...
A bientôt.
André

Gariguette a dit…

Pour tes neurones André : https://www.youtube.com/watch?v=-Q3cW5pBd6Q c'est la fameuse sonate k 448 à laquelle tu fais allusion..."D'après certains chercheurs, la musique de Mozart "réchauffe" le cerveau parce qu’elle est une musique
complexe et qu’elle a un effet sur les configurations neurologiques complexes
impliquées dans les activités cérébrales, telles que les mathématiques et les
parties d’échecs. Une musique simple et répétitive pourrait avoir l’effet
inverse. D’après les effets neurophysiologiques notés dans les encéphalogrammes
administrés lors d’études préliminaires et complémentaires, les
auteurs voient une similitude entre la disposition des cellules nerveuses en
colonnes dans le cortex cérébral et l’architecture de la musique de Mozart ..." ....
Le dernier mot revient à Mozart : "Les concertos (K.413-414-415)
tiennent juste le milieu entre le trop difficile et le trop facile. Ils sont très
brillants, agréables aux oreilles, naturels, sans tomber dans la pauvreté. Çà
et là, les "connaisseurs seuls" peuvent y trouver aussi satisfaction, pourtant
de façon que les non-connaisseurs en puissent être contents, sans savoir
pourquoi". Lettre de Mozart à son père, 28 décembre 1782.
Moi j'aime bien le "sans savoir pourquoi " :-)

richard escot a dit…

André, au secours de Béatrice ? Non. Je regarde très peu la télévision, pour ne pas dire pas du tout, mis à part les matches de rugby pour le boulot.
Mozart ? Et son pendant jazz, Erroll Garner qui, lui aussi, me réchauffe les neurones.

André Boeuf a dit…

Merci, Gariguette, pour ce rafraîchissement de ma mémoire. C'est bien çà que j'avais lu, il y a un certain temps déjà...Par contre, je ne connaissais pas cette lettre de Mozart à son père. Excellente!
AB

Gariguette a dit…

Feuilleton encore, "Mozart in the jungle", pas vu la saison 1, découvert par hasard la 2, c'est court, spirituel - les aventures d'un chef sudaméricain à la tête d'un philarmonique newyorkais ses marottes, la folie des musicos ...et le charmant Ariel Garcia-Bernal si gracieux, à écouter en VO, beaucoup d'humour juif, mexicain, russe ( l'orchestre est international), de la belle musique, on se croirait dans les années 70/80 pour la liberté de l'ensemble! Suis pas du tout télé non plus mais cette bulle de savon est un OVNI musical très gai .

Jacques Labadie (Pipiou, dit aussi Jacquouille) a dit…

Et Erroll Garner devrait être remboursé par la Sécu...

Sophie/Fenêtre Ovale a dit…

Ola ola! Je ne connaissais qu'un Gilles Marchand, celui qui est à Dakar, à la maison du rugby de Yoff, et bien en voilà un deuxième, qui dans un autre rayon, donne lui aussi envie de découvrir son "travail"!
Vous avez l'air en forme les garçons!

André Boeuf a dit…

Ce Gilles Marchand, c'est "Le roman de Bolano"?

Sophie/Fenêtre Ovale a dit…

Je dirais plutôt "Une bouche sans personne"?? ^^ [ https://www.youtube.com/watch?v=e2f0ZAXTKd8 ]

André Boeuf a dit…

Je ne connais pas du tout. Je viens juste de lire les résumés de ses livres...Çà à l'air intéressant.
Par ailleurs, ce matin, pour me donner du cœur au ventre dans mes petits travaux:
"Times fades away"
Neil Young
Warner Bros Records, 33 tours STÉRÉO, n°54 010 (1973).
C'est bon, très bon!
AB

richard escot a dit…

Hello Sophie, heureux de te retrouver-là
Quand seras tu sur Paris pour un Crazy Ruck ?
Le jeudi 3 novembre ?

Sophie/Fenêtre Ovale a dit…

Je regarde toujours vos dates, Richard, en me disant que peut-être un jour, j'arriverai à venir au moins vous faire un petit coucou en vrai...
Ça ne sera pas ce jeudi 3 novembre [je pars chez mon frère du côté d'Harrogate], mais je continuerai de regarder vos dates! Et de venir vous lire les crazy ruckers.

André Boeuf a dit…

O.K., j'ai compris pour Sophie et mes réceptions "bizarres" de "Fenêtre Ovale"...

benoit a dit…

Bonjour Sophie, Bonjour André, Bonjour tout le monde...

Alors, oui André, Gilles a également coécrit ( au Sonneur et avec Eric Bonnargent) le roman de Bolano...et oui, Sophie,son roman paru de fraîche ( comme le temps ce matin...pas bien envie d'aller plonger en eaux savonneuses, moi...bref)date en cette rentrée s'intitule " Une bouche sans personne" et je le recommande. Détestant ( le mot est certes un peu fort mais mon café l'est tout autant...alors on me pardonnera...j'espère) le jeu des correspondances...je dirai juste que celles et ceux qui ont apprécié Bojangles d'Olivier Bourdeault ( très grand livre de la rentrée dernière et tout ça chez Finitudes...) devraient s'y retrouver...Allez, ce matin, au lieu d'écrire avec les pieds, on va aller voir du coté des mains s'y aurait moyen de...battre des records de plongée. A vite!!

André Boeuf a dit…

Je viens de lire"Remise à plat" dans "Côté Ouvert"....
Excellent...
Absolument pas le temps de manifester une réflexion immédiatement. Juste dire que c'est exactement un sujet que je considère comme passionnant à la réflexion.
A bientôt...Je vais reprendre mes notes..
AB

André Boeuf a dit…

Pipiou, 21 septembre; 11h56 dans "Côté Ouvert".
Résumé de la situation quasiment parfait, pour moi.
A peu près rien d'autre à dire, si ce n'est que, si l'on veut construire, reconstruire plus exactement, quelque chose qui tienne, retienne donc, un temps soi peu, il faut impérativement repartir sur cette réflexion, sur cette base de réflexion.
Et tout ce que l'on peut dire d'autre ne me semble pas servir à grand chose, si ce n'est à ressasser quelques rêves passés.
Peut-être aller voir du côté du Handball et la lignée Daniel Costantini, Claude Onesta..Pourquoi pas? Bien que je pense qu'il doit avoir quelques "bons" dans le rugby Français actuel. A commencer, je pense, par Guy Novès!
AB

Gariguette a dit…

André, on a souvent vanté les méthodes de Claude Onesta et risqué la comparaison rugby-handball pour arriver à la conclusion que justement c'est impossible de les comparer. Le handball reste un sport pratiqué dès l'école, et au collège d'où une imprégnation très précoce d'une masse de jeunes, tous ne finiront pas en club ou en EDF mais auront touché une balle pégueuse au moins une fois dans leur existence . Les règles à assimiler sont relativement simples, il y a des terrains partout etc . Pour le rugby c'est plus compliqué : l'initiation n'est pas systématique - sauf peut être dans le Sud Ouest et encore ... - les règles sont très difficiles à comprendre, ce n'est plus un sport scolaire : trop "dangereux", pas d'infrastructures etc . Je crois aussi que le rugby est davantage une culture totale qu'un sport ; mais côté "valeurs" Claude Onesta est très proche du rugby ... sans doute parce que c'est un coach "à l'ancienne" ( pas péjoratif sous ma plume) . Et quand un entraîneur charismatique rencontre des joueurs doués - oui pas géniaux, simplement doués - eh bien ça donne le palmarès que tu connais .

André Boeuf a dit…

Vite fait, car je suis pris à la gorge par le temps, ce qui est exceptionnel pour moi!
Je reçois un ami ce vendredi soir et je n'ai quasiment rien rangé depuis mon déménagement de juin de l'année dernière. Je vis donc dans les cartons et je me vois obligé de lui faire une place décente...Je vous passe les détails....!
Je ne suis pas réellement d'accord avec ton raisonnement.
Je ne peux que parler de mon expérience, mais, dans les années 1960, le Hand, c'était pipette. Dans mon lycée, oui, il y en avait, mais, tout simplement parce qu'un excellent prof de gym, Mr.Pernelle, était également l'entraîneur du Stade Français. Nous étions systématiquement en finale des championnats ASSU et jouions pratiquement tous en club.
En rugby, je n'ai malheureusement connu un autre prof de gym, Mr.Gonon, qu'en 6ème, mais il a eu le temps de m'y intéresser; et, à son époque, idem pour le rugby en ASSU: nous étions très bons!
Inutile de parler du Basket, ni du Volley, qui n'existaient pas. D'ailleurs, le Basket est le seul sport que je n'ai pas pratiqué; le Volley, si, en Bretagne sur les plages: c'était le sport roi!
Tout cela à bien changé depuis...Dans les années 1970, je me suis retrouvé gardien de gymnase à La Ferté-Alais et j'ai pu voir -et parler- avec les profs de Gym, que le Basket était devenu le sport référence pour les sports co.
Bref, les choses changent, évoluent, s'améliorent ou dépérissent en grande partie en liaison avec des hommes qui savent transmettre leur passion et, dans le cas d'Onesta, manifestement de faire perdurer ce qu'ils ont mis en place.
Non, ce que je ne comprends décidément pas, c'est comment un sport si riche, si vivant, possédant tant d'écoles comme l'a si bien dit Pipiou, si accroché depuis plus de cent ans, enfin comment un si bel outil a pu se déliter à ce point et entraîner ce que tu dis bien:
"..un sport trop difficile, ...trop compliqué, ...trop dangereux.." .
De là, on peut voir qu'un sport, le Hand en l’occurrence est en plein boum, en pleine expansion, alors que l'autre est plutôt en difficulté, en récession.
Il serait amusant de voir, comme dans certains tests psycho, la relation entre les deux courbes -les deux sports, donc- et des notions comme facile/difficile; simple/compliqué; sans risque/dangereux...et les corrélations avec la société d'aujourd'hui;
Je ne sais pas si j'ai été bien clair, mais c'est à peu près ce que je voulais dire...Et, finalement, je me rends compte qu'on n'est pas loin de posséder le même avis, me semble-t-il!
AB

André Boeuf a dit…

Je viens de recevoir "Mon sac de Rugby" de Jacky Adole.
Bien que terriblement serré, mon emploi du temps me permet de feuilleter le bouquin. Feuilleter, c'est-à-dire, 4ème de couverture, Table des matières, puis Préface et Avant-propos....Et puis, le dernier chapitre: "J'ai certainement tort".
Tout me paraît remarquable...Excellent conseil, mon cher Ritchie!
A bientôt pour en parler..Et encore merci du conseil.
AB

richard escot a dit…

De rien, André, de rien.
Quant au handball au collège, c'était pour nous une version passe en avant du rugby d'attaque et de défense des trois-quarts. un régal. Champion départemental, le Ritchie. J'adore ce sport.