Prenons la bande d'asphalte qui s'ouvre vers l'horizon, débouchons la brume qui occulte la perspective et avançons vers l'inconnu à la découverte de nous-mêmes. J'aimerais vous dire que là-bas, pas si loin, finalement, s'élèvent de magnifiques panoramas, des vues dégagées jusqu'au plus lointain, au-delà de ce que nos sens sont capables d'appréhender.
J'aimerais que cette route, mal goudronnée, encadrée d'herbes folles et sauvages qui ondulent au vent, sinueuse mais familière, cette route qui nous est offerte parce que nous sommes allés à sa rencontre, qui nous indique que rien ne sert de trop attendre de ce qui survient après le virage, que cette route soit la nôtre.
J'aimerais surtout vous en souhaiter ici une bonne pour l'occasion puisque la vieille se termine, une tendre, une belle, une riche d'amour, une tonique, vous la souhaiter joyeuse et surtout parce que je sais qu'elle va être pénible, dure, âpre. Elle va nous obliger à batailler face au vent, à porter le ballon comme on porte des convictions, bien serré contre soi mais au chaud du pack.
13 commentaires:
Le 12...Et pourquoi pas.. ? Si la Visa -30 ans d'âge- veut bien me monter jusque là...Et venir avec plein de bouquins et beaucoup d'amis, qui sait...?
Moi je la vois moins dure que toi la 17e :
On n'est pas sérieux, quand on a dix-sept ans.
- Un beau soir, foin des bocks et de la limonade,
Des cafés tapageurs aux lustres éclatants !
- On va sous les tilleuls verts de la promenade.
Les tilleuls sentent bon dans les bons soirs de juin !
L'air est parfois si doux, qu'on ferme la paupière ;
Le vent chargé de bruits - la ville n'est pas loin -
A des parfums de vigne et des parfums de bière...
- Voilà qu'on aperçoit un tout petit chiffon
D'azur sombre, encadré d'une petite branche,
Piqué d'une mauvaise étoile, qui se fond
Avec de doux frissons, petite et toute blanche...
Nuit de juin ! Dix-sept ans ! - On se laisse griser.
La sève est du champagne et vous monte à la tête...
On divague ; on se sent aux lèvres un baiser
Qui palpite là, comme une petite bête....
Le coeur fou Robinsonne à travers les romans,
Lorsque, dans la clarté d'un pâle réverbère,
Passe une demoiselle aux petits airs charmants,
Sous l'ombre du faux col effrayant de son père...
Et, comme elle vous trouve immensément naïf,
Tout en faisant trotter ses petites bottines,
Elle se tourne, alerte et d'un mouvement vif....
- Sur vos lèvres alors meurent les cavatines...
Vous êtes amoureux. Loué jusqu'au mois d'août.
Vous êtes amoureux. - Vos sonnets La font rire.
Tous vos amis s'en vont, vous êtes mauvais goût.
- Puis l'adorée, un soir, a daigné vous écrire...!
- Ce soir-là,... - vous rentrez aux cafés éclatants,
Vous demandez des bocks ou de la limonade..
- On n'est pas sérieux, quand on a dix-sept ans
Et qu'on a des tilleuls verts sur la promenade.
29 sept. 70 Arthur Rimbaud
Voilà, suffit de chercher les tilleuls puisque déjà on a le café éclatant ! Belle perspective que ce 12 pour fêter le 17, je n'en serai point, call of the work ( j'aurais préféré call of the wild mais bon ...) . Dommage je vous aurais entretenu de la série maritime de Patrick O'Brian, "Maître à bord" suivi de 20 autres volumes tous lus, et relus en VO . D'ici là tenez bon le cap pour passer la ligne !
Hisse et ho et tout ça les amis !!
Je ne connais absolument pas Patrick O'Brian, mais si 21 volumes peuvent se lire et relire comme les "Trois Mousquetaires" (ou les Simenon...) pour moi, c'est qu'ils sont certainement très bons!
Nous voilà lancés loin de l'amer
Quel bonheur
“Apéro : les verres de contact.” 11h30, le 12 ? J'y serai. Un marin d'eau douce.
Hello la CF.
Désolé mais je vais encore devoir passer mon tour. J'espère que la prochaine sera la bonne.
En ce jour de vœux même si je ne suis pas pieu mais pourtant très "Léon Morin prête" je le confesse, tel "The revenant" je viendrai par tous les temps à cette fête des agapes et de l'amitié, car malgré les tourments les "Juste la fin du monde" où à chaque coin d'info nous pouvons croiser "Les 8 salopards", à chaque rendez-vous de crazy ruck je sais dès le "Premier contact" que "Les ogres" des mots et des mets qui animent ces repas de fous, feront que cela reste en choeur "Une journée particulière" ! Ce soir sous les "Spotlight" ou "The neon demon" en compagnie de "Mademoiselle", "Carol", "La tortue rouge","Kubo et l'armure magique" et "Toni Erdmann" pas loin d"Aquarius", lors de ce "Midnight Special" je ne demanderai pas pour vous tous la "Jodowsky's Dune" mais une année 2017 remplie de "Poesia sin fin"... Je vous aime et vous embrasse tous...A bientôt.
Meilleurs voeux à tous, en particulier aux Flairistes qui hantent ces lieux ! Je vous souhaite la réussite de votre magnifique projet, que 2017 vous soit favorable aussi personnellement dans tous vos espoirs nouveaux .
La bise à tous ! A l'année prochaine !
Et bonne année à tous.
Je vous souhaite tout le meilleur chers ami(e)s et vous dis à très vite. Hélas, trois fois hélas, je ne pourrai être des vôtres le 12. Janvier et Février seront travaillés en 2017. Mais nous nous reverrons avec le printemps (l'odeur de la feuille nouvelle, Serge Simon presque chauve sur le dessus et toujours postant des vidéos...ahem...(qui a osé prétendre que le rugbyman à l'ancienne n'était pas bricoleur? Hein...Sans doute un ancien gros par-dessus qui fumait dans son bureau de Marcoussis. Oh le vilain...), mais oui des vidéos dans le plus pur style Dogme, et par surcroît le drap du jambon en arrière-plan ( Lars Von Trier n'a qu'a bien se tenir que je dis) et voilà.) Sur ce, je vous embrasse. Vive Guy Novès. Vive Christophe Deylaud ( joueur...parce que...bref). Vive Joel Dupuy. Vive Albert Cigagna. Vive Jean Fabre et Thierry Mazet. Vive ce que vous voulez!
Sur la route de Treignac??
Sur la route de Pen'Zac des Charlots..??
Ou bien "On the road again" ...de Bernard Lavilliers...:
-"Nous étions jeunes et lardes d'épaules....."
les Charlots ? ben dis donc André on s'encanaille ?
Je suis un peu Breton, quand même...
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