vendredi 19 juin 2015

Huit et demis

Trentième Crazy Ruck, déjà, depuis septembre 2008. De droite à gauche Olivier, Benoit, Pierre, Léon, Le Tigre, Juanito, Ritchie et Seb au rendez-vous chez Al Dar jeudi, sous la houlette culinaire du patron, j'ai nommé Nemer... De l'apéro light (aucun serveur pour nous demander ce que nous voulions boire ; nous nous sommes rattrapés ensuite en sélectionnant des demis jusqu'à la fermeture. Ou presque) pour relancer lors de la dédicace-lecture de Benoit, allant de Charybde en Charenton pour "Nos Guerres Indiennes", ce fut une journée d'amitié placée sous le signe du marque-pages.

Les actualités de la Comme Fou défilent : un dictionnaire du désir de voir (Seb), un dictionnaire chic du vin (Léon), un dictionnaire des musiques de film (Benoit), le Carnet Lambert (Pierre), les plus grand matches de rugby (Le Tigre et Antoine), le dictionnaire de la pensée (Ritchie, avec Christophe Schaeffer), sans oublier les productions d'Olivier, sur lesquelles nous jettons un voile pudique... Laurence nous a envoyé une photo de son décolleté rose, dress code de qualité. Antoine, VPL, Basile et Motoraire étaient avec nous par la pensée. Ainsi que le regretté Geoffrey Abadie. C'est pour lui, champion de France avec le Racing Club de France puis le Stade Français, que le rose était mis. Le Tigre est allé à l'essentiel : pas de rose mais une grosse poignée de livres en anglais pour les enfants de Katmandou (qui sont maintenant logés à Pokhara dans leur nouvelle école grace aux dons de tous et de chacun) afin de permettre à ma fille Mina d'offrir une bibliothèque aux élèves lors de son voyage humanitaire au Népal en juillet. Nous avons beaucoup parlé de cinéma, un peu de rugby mais sur le mode "marchand de sable" (Jean-Pierre, on pense à toi) et d'enfance de l'art. Nous avons marché de concert aussi, de la Mutualité à la gare de Lyon. "Le monde flottait et nous étions si heureux", essaimesse Benoit, en conclusion ouverte sur le prochain Crazy Ruck. Au fait, bis repetita, j'insiste lourdement : qui n'a pas acheté "Nos guerres indiennes", l'opus prose-haïku de Mystère Jeantet, perd une belle occasion de lire.

3 commentaires:

Anonyme a dit…

De l'amitié emplit de bons mets et de bons mots,des discussions de haut vol au dessus d'un nid de chouchous,de la grande bouffe arrosée de bières Escot,de l'after en off jouissif et un balade avec Ritchie chef GPS de troupe au milieu de la Seine avant de se rincer le gosier du houblon plein le bec pour se délecter sans pression de l'écriture ruck and roles de notre Benoît parti sur les pistes de nos mélancolies indiennes..Oui les amis quel bonheur ce "Long jeudi de fiançailles"...

richard escot a dit…

Effectivement, à ce niveau-là de qualitié, l'amitié est le mariage des sens et des sons, des mots et des mets. Tout en correspondance. Mutualité. Gare aux lions !!! Piting, vivement, le prochain Crazy.

benoit a dit…

Oh les amis...Quelle journée...Paris, placé sous l'objectif de l'amitié...Pensées amicales et bien vives pour toutes et tous. Les présents. Les absents...et à vite. J'ai eu, mais oui, c'est vrai, l'impression d’être accompagné, porté de bout en bout. Un grand merci!