Jeudi, le jour des amis dans le Ruck, Crazy comme il se doit, le trente-huitième tout compris depuis un certain lundi 15 décembre 2008, chez Al-Dar. Comme si c'était hier. Ils seront là, l'Antoine, Séb, Benoit, Christophe, Vincent des Landes, Le Tigre peut-être, Ritchie. Dispos. Même si ces amis, il convient aussi de les connaître à certaines heures du jour, avec des problèmes d'hommes, simplement. Des problèmes de mélancolie.
Alors, on va boire un verre, deux, davantage encore, et se passer les plats au cordeau, ou en profondeur. Nous avons notre journée comme fous, comme ça, entre nous, assis dans ce restaurant Le Bistrot d'Henri en souvenir de Gilles parti au-delà de l'en-but et qui n'aimait pas particulièrement les bières allemandes. Quand on y est on l'y revoit des fois et on se demande ce qu'il avait d'autre pour nous faire vivre comme ça, avec sa poésie. En fait, on le sait très bien. Il avait l'esprit dans le coeur et avec lui à nos côtés nous étions ferrés.
Jeudi, les amis vont ouvrir leurs âmes à tant donner, offrir, partager, relancer peut-être jusqu'au bout de la nuit pour ceux qui resteront dans les brumes côte du rhône à l'aune des mots qui prennent leur temps, à ce jour qui nous tient et nous berce de sentiments. A ce jour, donc, frères d'âme, vous les fous qui seraient en jaune et noir pour causer de rien, ou d'amitié.
28 commentaires:
Même si mes souvenirs de Gilles sont plus nombreux du temps de nos rucks chez Al Dar, je me surprends à chaque arrivée chez Henri à imaginer le retrouver assis entre toi, Seb ou Benoit. Gilles c'est un peu notre dieu lare, qui veille sur le foyer de la comme fou. Jeudi comme à chaque fois, je lèverai mon verre à Gilles. Et à notre amitié.
Puisqu'il est ici question de mélancolie, il revient dans mes souvenirs les nuits que je passais -que nous passions-, rue Monsieur le Prince, à l'Escale, bar Sud-Américain dans lequel, entre un nombre considérable de musiciens plus ou moins exilés politiques, révolutionnaires, connus ou inconnus se retrouvait le groupe Los Machucambos et sa superbe chanteuse Julia Cortès, une spécialiste dans le domaine de la mélancolie!
Et, de l'autre côté de la Seine, au New York Harris'Bar, rue Daunou. Moins de mélancolie, plus de tradition.
AB
Il faudra que tu nous rejoignes un jour, André...
Antoine, levons, effectivement. Et buvons.
Ce sera avec plaisir.
Mais j'habite maintenant Chazelles-sur-Lyon, dans la Loire, et ne monte que de temps en temps à Saint-Cloud voir famille et amis. Il faudrait donc faire coïncider nos dates afin que les lignes puissent se croiser. A tout hasard, lors d'un de mes passages, une petite visite dans tes bureaux, à l’Équipe...Pourquoi pas?
Ou bien ailleurs, hors Paris...Là aussi, pourquoi pas?
Avec mes amitiés.
André
Eh bien on fait comme ça
Va sur richardescot@hotmail.com et laisse moi ton téléphone portable qu'on puisse entrer en contact.
Cdlt
D'al Dar à Henri, qu'un seul Gilles qui nous remplissait de Bure, avec cette voix qui enrobe l'architecture de chaque mot pour mieux élever les nôtres. Sa présence enrichissante, toujours avec une main ou ce sourire si bienveillant, accompagnant ses yeux malicieux nous manque, mais sa présence ne fera à nouveau pas défaut, car à l'heure du rendez-vous des amis, son âme accompagne chacune de nos vies. Alors en attendant jeudi, de pouvoir dire en fin de repas "Merci Patron", loin du documentaire avec comme témoin madame la lune qui n'est pas une brêle je chante :
"Buvons à la santé
Des amis et des rires
Que je vais retrouver
Qui vont me revenir..."
Je viens de lire le "Sans le savoir" de "Côté Ouvert".
J'aurais donné ma main à couper, hier soir, que cette "belle" générale reviendrait sur le tapis.
Excellemment traitée.
Entre cette trilogie: nature, socius et culture.
Beaucoup à dire...Juste quelques petites remarques.
Je me souviens parfaitement de Nice-Lavelanet en 1972...Vu à la télé dans un bar, à Saint-Ambroix, durant des vendanges. Les autres, non, je ne me souviens pas. Mais, par contre, l'Afrique du Sud - France de 1971 à Durban, alors, si! Mais c'était de l’international...!
Sinon, je précise que Konrad Lorenz était psychologue sur les bords de la biologie (Freud aussi, ma foi). Disons Éthologue, ce qui signifie une vison "de la bête". Ce qui ne retire absolument rien à ce qui est dit dans la Chronique susnommée, au contraire. Une vision de l'homme plus par l'inné, l'instinct, que par l'acquis.
Je rappellerais juste le nom et le principal sujet d’étude d'un grand psychiatre, psychanalyste -pour ceux que cela pourrait intéresser- qui était (il vient de mourir cette année) Jean Bergeret et son concept de violence fondamentale.
Voila, c'est tout.
AB
Je viens de relire "Sans le savoir" et je bats ma coulpe. Tu dis bien:...'l’éthologue Konrad Lorenz"...
Par ailleurs et pour revenir, au "Comme fou" précédent, on retombe bien dans la double contrainte Art/Sport, corps/esprit, inné acquis, nature/culture etc.
AB
Hello André,
j'ai pris l'habitude de lire deux fois un texte. Alors oui ethologue, tu penses bien, psycholoque de formation (université de Poitiers), je ne pouvais quand même pas passer à côté de son pedigre. D'autant que j'ai bossé dessus il y a peu, pour un dico que je co-écris avec l'ami Christophe Schaeffer (je te conseille sa maïeutique avec Michel Crauste). Et ma fille, qui fait éthologie à Descartes (Boulogne-Billancourt), est en plein dedans...
Quant à Jean Bergeret, nous avions l'étude obligatoire. Grand monsieur.
Amicalement, André
Puisque tu as le don divinatoire, je ferai appel à toi dimanche prochain ;-)
Bonjour les Commefou(s)
Vous vous rendez compte que tout le monde a l'oeil et le coeur mouillés à la simple évocation des générales d'antan ? Ah il faut lire les commentaires sur l'Equipe.fr - ton article pour réussir une générale - On dirait des écoliers se remémorant les bagarres à la récré ... Aux anciens qui grommelaient un peu sottement "il leur faudrait une bonne guerre ", voilà que nos guerriers de l'ovale répondent : "il leur faudrait une bonne générale " ... et chacun d'y aller de ses souvenirs émus de marrons et châtaignes ! Peut être un exutoire aux tensions nées des attentats ? Je m'interroge et je VOUS interroge les amis .
Divinatoire, certainement pas, mais relativement logique et un peu intuitif, sûrement.
Ma psycho -Nanterre 1967/68 et 1968/69- s'est arrêtée au D.U.E.L (sigle de l'époque)... et puis quelques voyages...Bien plus tard, entre 1990 et 2000, j'ai retrouvé la fac de psycho, à Lyon II, Quai Claude Bernard, grâce à une formation, dénommée F.P.P. (Formation à Partir de la Pratique) exceptionnelle à mon sens. Mais ceci est une autre histoire.
Bravo pour ta fille.
Pour K.Lorenz, j'ai, moi aussi, été beaucoup intéressé par ses travaux.
Quant à Christophe Schaeffer, je l'ai découvert grâce à toi, en 2016, à l'occasion d'une conférence à laquelle tu participais avec lui, Michel Crauste, Jean-Pierre Garuet, Patrice Lagisquet, Jean Trillo et Sophie Surrullo, que je ne connais pas, hors mes recherches sur internet, bien sûr! Puisqu'on peut pratiquement tout survoler à partir de cet outil.
Conférence qui précédait l'anniversaire de Denis Lalanne: un 1er avril!
A bientôt...
AB
Pour insister , mais plus légèrement, dans la veine de Gariguette, je noterais un petit souvenir peu après mon arrivée au Lycée Marcellin Berthelot de Toulouse pour le 3ème trimestre, afin d'essayer de récupérer les meubles de ma 1ère bien effilochée...
Mon oncle, qui y était prof de maths et qui se portait garant de pouvoir me faire passer en terminale -et qui, de plus, me logeait- m'avait prévenu:
-Pas de rugby!
Alors, au Lycée, oui, bien évidemment (et puis au T.O.E.C. un peu heureusement par la suite). Mais j'étais le Parigot du moment. Alors, le premier match interclasse, dans lequel je jouais gros (tout s'est bien passé), j'ai eu l'occasion, à la fin d'une petite, disons, algarade, d'entendre cette très jolie expression - disparue depuis, du moins à mes oreilles:
-Il fait Jésus!
Je suppose que tout le monde, ici, la connait, mais je la trouve quand même tellement imagée et complexe, qu'elle mérite d'être remise à l'honneur.
Bonne soirée.
AB
Pour répondre à Gariguette: il n'est pas question d'encenser les 30 (si ce n'est plus...) acteurs de cet intermède musclé précédant la mi-temps de Grenoble-Brive.
Ni de trouver de raison prophylactique à cet exercice.
Certains "médecins" qui pratiquent sur le pré t'expliqueront pourtant que lors de matchs très tendus, c'est le meilleur moyen de faire tomber la pression pour tout le monde; voilà, c'est fait, maintenant on peut jouer. C'est pas signe d'intelligence, certes, mais on a libéré le trop-plein, et puis on ne peut pas être intelligent tout le temps comme Luc Ferry.
Accessoirement, et même si certains cognent sec, ça ne génère pas de blessures, tout juste quelques phalanges mascagnées et des mâchoires douloureuses. Et des motifs de chambrage pour la saison à venir (du pain béni pour les coéquipiers d'Iribaren dit "moulin à vent").
Donc remettre les choses à leur juste place: c'est pas beau, ce n'est pas à montrer en école de rugby, mais, et très loin d'un exutoire aux tensions actuelles, ce n'est qu'une bagarre générale d'une minute sur un terrain de rugby.
Après quoi l'arbitre a sifflé la mi-temps, les esprits se sont calmés, le match a repris normalement, Arnaud Méla est rentré, Grenoble a gagné. Bref tout est rentré dans l'ordre.
Et quelques dossiers ont été ouverts entre joueurs, que l'on n'hésitera pas à consulter le moment venu quand on se retrouvera...
Retour d'une sortie de vélo ensoleillée.
Poser un disque -vieux, très vieux- un 33 tours, gardé précieusement d'un ami américain qui m'en a laissé des dizaines...
"The Gerry Mulligan et Paul Desmond Quartet"
Verve Records MGV-8246 (1958), comme disait Jean-Christophe Averty...
Et rêvasser à la marche du monde, du rugby, en particulier...
En une vision fulgurante entre mes années 1960 et aujourd'hui, une longue évolution contrôlée, et puis, une rupture. Plus d'évolutions successives, non. Une rupture franche. Autre chose, un autre jeu; qui n'en est d'ailleurs plus un.
Pour ma part, je continue à penser Rugby, mais avec d'anciennes références dans un univers qui n'a plus les mêmes. Je m'en rend parfaitement compte, même si j'ai du mal à l'exprimer. Ce qui me vient à l'esprit pour imager mon sentiment, c'est la soi-disant réplique de Georges Marchais disant:
- "Vous apportez vos questions, moi, j'apporte mes réponses".
Au fond, et au delà de tout ce que je lis -et d'excellent- sur les deux sites de "Côté Ouvert" et de "Comme Fou", je me rends bien compte que je ne peux plus dire grand chose de pertinent sur une activité qui porte encore le même nom, possède des règles à peu près identiques, un même nombre de joueurs (comme la pub de Canada Dry!)...mais qui est le représentant d'une autre société, avec d'autres objectifs, d'autres référents..que ceux dont je considère qu'ils devraient être. Et je m'accroche à cette vision, à cette pensée, à cette idée, à cette conviction... car je considère qu'elle n'est pas morte, finie ou ringarde. Là, je ne suis pas dans la nostalgie ou la mélancolie, mais dans le combat...Comme on entrait en "Résistance", pour me raccrocher à quelques sources lues par ailleurs, ici ou là, dans nos deux sites.
1967, il y a 50 ans: je découvrais le livre de Guy Debord, "La Société du Spectacle". Choc. Beaucoup de force, de vision juste...Bon anniversaire. Et l'on pouvait penser qu'il exagérait, que l'on se situait -c'est le cas de le dire- dans de la Science Fiction style Aldoux Huxley ou Georges Orwell, voire P.K.Dick...Mais non. On y est et un y est bien.
Bon. Pour finir sur une bonne note, je peux vous dire que j'adore toujours voir jouer les All Blacks - comme tout un chacun, me semble-t-il- qui, je pense, se situaient déjà dans le futur, il y a cinquante ans! et cette perception d'une possibilité -pas d'une île- d'une certaine constance, me fait chaud au cœur et m'entraîne dans de nouvelles circonvolutions de mon cerveau fatigué.
P.S.: j'ai revu, hier soir, le D.V.D. de "L’ÉQUIPE", "Tournoi des Six Nations, 6 matches de légendes". Je l'avoue, que du bonheur..! Voir Jacques Fouroux parler des journalistes de l’Équipe...! Et tout ces merveilleux matches (et journalistes, d'ailleurs, dont Ritchie pour 1965...!) Excellent! Quel matche choisir pour la décennie 2000/2010..? Tout çà m'a redonné du baume au cœur et bon espoir.
Aller, courage.
Avec mes amitiés.
AB
André, il faut que tu viennes participer à un Crazy Ruck rue Princesse. Tu n'es pas sur Paris jeudi donc. Mais pour le prochain ? début novembre? Un jeudi ? En tout cas, te voilà d'office membre de la Comme Fou. Gariguette l'est déjà. Pipiou à l'air de bien vouloir s'intégrer. Vous êtes les bienvenus.
Et lire "Monsac de rugby", de Jacky Adole aux éditions Atlantica
Et "Short Stories" de Benoit Jeantet, au même éditeur.
André, le rugby, "une activité qui porte encore le même nom, possède des règles à peu près identiques, un même nombre de joueurs mais qui est le représentant d'une autre société, avec d'autres objectifs, d'autres référents." Effectivement. Comme toi, à la Comme Fou, nous nous accrochons "à cette vision, à cette pensée, à cette idée, à cette conviction". Comme toi, Comme Fous, nous ne considérons pas qu'elle est morte, finie ou ringarde." Nous sommes ensemble "dans le combat, dis-tu, comme on entrait en Résistance." D'où la lecture de ces deux ouvrages. Une base pour être BILO (bloggeur instruit de la littérature ovale), soit le JIFF de la Comme Fou.
Merci pour l'invitation.
Début novembre, un jeudi, ce serait bien.
Je reprends un peu le fil de mes pensées...
Je suis abonné, depuis l'année dernière à Télérama, ayant quasiment abandonné tout le reste pour les mêmes raisons que pour le Rugby; pour dire brièvement. Et Dieu sait que j'ai aimé la "Presse", dont l’Équipe, bien entendu.
Subitement, je suis frappé par la similitude entre "abonné' et "abandonné"...Coïncidence amusante...
Donc, j'ai feuilleté, survolé, le numéro reçu ce matin.
Le sujet traité sur la vie intellectuelle française pourrait se nommer: le monde rugbystique en France, et on n'y verrait que du feu...
Je synthétise.
...
-"On arrive à la question qui taraude bon nombre d'observateurs: la France est-elle toujours centrale? Non, plus depuis les années 1960 (2011 pour le rugby?)...Face à l’hégémonie anglo-saxonne, elle n'exporte plus sa langue (technique?) et sa pensée (spécificité...French Flair..?) à l'étranger, comme le prouve le nombre très faible de traductions (de joueurs français à l'étranger? De victoires...?)(Télérama, page 9).
...
Et puis, page 36, comme en réponse, à ces activités intellectuelles (et rugbystiques), dans le domaine de l'édition, particulièrement représentatif de cette vie intellectuelle et artistique française, de sa fragilité, de sa sensibilité...la réponse d'un éditeur New-yorkais, Jonathan Galassi (Murdoch?):
...
-"L'édition (le Sport, le Rugby) est devenue une industrie".
....
Bien entendu, ces soi-disant coïncidences, ne sont que des jeux d'angles de ma part que je peux retrouver dans le courrier des lecteurs (page 20) et qui se nomme, je vous le donne en mille "En Avant", à propos de l’interview d'Alain Badiou dans un numéro précédent!
....
-.."le philosophe évoque <>. Je pense qu'il parle surtout de la sienne"...
...
Mais, quand même, j'y retrouve bien une expression d'un ressenti et de constats réels. Sans porter de jugements définitifs, naturellement, mais en essayant de comprendre le processus.
Sur cette petite pirouette, je vous salue bien bas.
André
P.S.: j'allais oublier de te remercier, Ritchie, pour la bibliographie.
AB
Phrase évaporée (?):
-"..le philosophe évoque la grande désorientation que vit la jeunesse. Je pense qu'il parle surtout de la sienne....
Et puis, d'ailleurs, l'ensemble de sa réponse, magnifique. elle se nomme P.Desportes et se surnomme elle-même, une optimiste. Elle a 90 ans.
AB
Echangeons, échangeons.
Quant au prochain Crazy Ruck te compter dans l'équipe serait un plaisir à partager.
Novembre avant les tests me parait l'idéal. Un jeudi 3, par exemple. A valider. Mais garde ça dans un ballon porté.
Et merci pour la question du "central", pris dans tes filets.
Amicalement
En commandant les deux bouquins, et en lisant le bref résumé de "Mon sac de rugby", j'ai immédiatement pensé à un autre livre, concernant le Cyclisme, d'un ancien chroniqueur de l’Équipe, Philippe Bordas, et qui se nomme "Forcenés". Je ne me souviens pas de lui à l'époque ou je lisais régulièrement l’Équipe, ni de rien d'autre de lui, d'ailleurs...Mais j'ai vraiment beaucoup aimé son bouquin. Beaucoup de similitude entre les deux points de vue cyclisme/rugby. Mais c'est normal; puisque tout un pan du monde a changé, il est logique que tout le reste change avec lui.
Les connais-tu, lui et ce dit "Forcenés"?
AB
J'ai lu "forcenés". Un peu forcé, le trait. Mais bien écrit. Philippe Bordas est entré à l'équipe à la fin des les années 90 et il en est sorti très vite... Trop étroit pour lui.
Oui, effectivement.
Je reçois depuis quelque temps, et sans l'avoir sollicité, un site nommé "Fenêtre Ovale". A l'instant, "Palette d'Eugène". Çà me touche, parce que j'avais un ami, peintre, poète,...qui s’appelait Eugène et qui est mort dernièrement à 91 ans.
Bref, connais-tu ce site?
Avec mes amitiés.
AB
Décidément, les coïncidences, la littérature, la peinture, la musique... les arts, le sport et la mort...!
Je reçois, ce matin, "Short Stories"...Je le feuillette...
Toujours mes associations,en particulier rugby/vélo...
Je pense immédiatement à un livre remarquable sur ce dernier. J'avais été l'acheter à la source, c'est-à-dire à la maison d'édition -Cheyne Éditeur-, au Chambon-sur-Lignon. Livre d'une enseignante Lyonnaise, fille d'une longue lignée de médecins..Femme d'un photographe du Progrès.
Ce livre "Échappée" n'était pas un livre sur la compétition, mais sur l'amour du vélo, de la vie...Remarquablement écrit et s'éloignant -c'est très difficile dans ce domaine- des poncifs habituels, que je résumerais par:
-"Je suis parti, j'ai roulé, je suis revenu".
Non, elle, beaucoup plus fine, sensible, observatrice, et, surtout, du style, un style; ce qui est pour moi essentiel. Le fond, le sujet, peut-être, mais le style, c'est la marque, la frontière, la ligne de partage des eaux.
Je lui avais envoyé un petit mot d'admiration, avec une remarque sur une certaine forme de noirceur, de pessimisme dans son récit. Au début, tout particulièrement, elle décrit ses départs de chez elle, du côté de Villeurbanne en se posant la question de savoir par qui et comment elle se fera tuer..?!
Par simple réflexe, je clique son nom sur Google, et je découvre qu'elle a été renversée et tuée par une voiture en juin 2013, dans le Doubs.
AB
Je viens de finir de lire -réellement- l'interview de Laurent Jeanpierre par Télérama, et je suis convaincu du parallèle époustouflant entre le monde intellectuel français et, disons, notre monde du rugby!
Pas le temps de développer actuellement.
A bientôt...
AB
Fenêtre ovale, un site ami(e).
Pour les liens, le style, les parallèles, sache que nous avons pensé à toi et au prochain Crazy Ruck auquel tu vas participer, André...
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