Certains d'entre vous - ceux qui n'ont pas lu le livre - se demandent pourquoi ce blog se nomme Comme Fou". Regardez ces raquettes encadrées à The Lensbury, l'hôtel de luxe occupé par les Springboks depuis lundi. A gauche, celle de Bjorn Borg, au centre Jimmy Connors, et à droite. Et bien celle de Vitas Gerulaitis.
Gerulaitis, tennisman surdoué comme Panatta, fêtard comme Nastase et qui ressemblait à Jean-Pierre Rives. Ou l'inverse. Indolent, facile, couche-tard. Une icone, quoi. Un sportif comme on n'en fait plus. Quatre copains de La Rochelle, Mi, Johnny, Boss et Jo, qui lui trouvaient des qualités et avaient pour habitude de retirer la dernière syllabe des noms afin de faire genre bien à eux, se prirent d'affection pour Vitas et se traitaient de "Vieille Gérule" chaque fois qu'ils se chambraient.
C'est avec eux que j'ai effectué la descente et la remontée du Grand Canyon, via Las Vegas, quand ce siècle vint à naître. De nos pérégrinations, j'ai tiré un livre, Comme Fou. Quand la soirée partait en live (toujours le live avant le livre), qu'ils étaient heureux, transportés, délirants, drôles et pas vraiment contemplatifs, Jo, mi-Califano mi-Obélix, lâchait invariablement - pour se dédouaner d'un coup pendable à venir - un "Je me sens comme fou, ce soir" sans savoir qu'il citait Hugo ("Oh, je fus comme fou au premier moment...") au pays de Rambo.
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mardi 6 octobre 2015
mardi 22 décembre 2009
Tout à la main

Je vous offre, en guise de cadeau de Noël, ces deux phrases d'un capitaine, ô quel capitaine. Le plus grand de tous : "Mon souci premier n'est pas de gagner mais de me réaliser en tant qu'individu. Ce qui est essentiel, c'est de construire, de s'investir et de grandir". De quoi partager, échanger, rebondir, relancer. Bref, de quoi donner à la Comme Fou l'occasion d'un jeu de mains sur le clavier. Et puisqu'on reparle du Toulousain Fred Michalak à la mêlée, tout neuf, ce contre-pied nous rappelle que rien n'est perdu tant que tout n'est pas joué...
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