mardi 23 juin 2009

Preuves à la pluie


L'idée émane de notre cinéphile, Séb. "Depuis quand l'équipe de France n'a-t-elle pas remporté un match d'importance sous la pluie ?" Questionnement existentiel qui secoue tous les "Comme Fou" portés sur l'ovale. On a vu les Tricolores (ils sont devenus Bicolores, d'ailleurs) être incapables de jouer entre les gouttes à Wellington. Cela leur a même été reproché par leurs coaches. Ils ont failli à Sydney en 2003, à Durban en 1995, à Twickenham en 1991 et à Tarbes en 1990 (contre la Roumanie, si, si...). Ca se discute. Ca s'analyse. Avec des preuves à la pluie.

23 commentaires:

Frederic a dit…

La pluie est parfois heureuse... ainsi à Dublin en 1920 pour la toute première victoire des Bleus à l'extérieur...
texte : http://bit.ly/YuzUZ
image : http://bit.ly/16D0f6

Mais bon, la pluie dans ces années-là, c'est dommage... ça gâche les photos...

Plus près de nous, je réfléchis ;-)

Ritchie retour vers le futur a dit…

Bon, on remonte à 1920. Well done. Entre 1920 et 1988, on doit bien trouver quelque chose de pertinent, non ?

Rosa Puente a dit…

PUB: De la bouée à l'intérieur d'une boite noire... le photographe John Batho nous montre Plus de 150 photos magnifiques à la bibliothèque national, que de beauté!
(en attendant les résultats)

Rosa Puente a dit…

Je pensais que ce genre d'agressions n'existait que dans le milieu du foot...

Antoine a dit…

Wembley, 1998. Contre le Pyas de Galles.
Superbe victoire.
51-0.
Sous une pluie.
D'essais.

juanito a dit…

1er Janvier 1924
France Ecosse 12 10

Pierre-Olivier Carles a dit…

@Fred : La pluie de 1920, ce n'était pas la même... Pas de pollution, pas d'acidité, un peu comme une caresse un peu fraîche qui vient panser tes hématomes et t'invite à redonner de l'épaule malgré la fatigue.

Ce n'est pas sur la qualité de notre jeu qu'il faudrait se pencher mais sur la qualité de notre pluie... :-)

rugbymane a dit…

Devant tant d'érudition rugbymane bien bas ( encore plus bas même) je m'incline...98, oui oui Antoine, 98 Ibanez, du plus loin du souvenir, ( soit dans un siècle, le saviez-vous nous pourrons sous peu escompter de vivre jusqu'à près de 120 ans et d'ainsi donc assister possiblement d'ici là, la franchouillardise de devenir mettons quelque chose comme de la french hardiesse, à un tas de victoires d'échansons sous la pluie, ouf et voici donc comment Science et vie pour le coup nous évite d'être complètement hors sujet), bref du plus loin de son souvenir,et parmis les plus ruffians, Rapha Ibanez racontera encore la rumeur de machette rythmique qu'imprimèrent ce jour-là les crampons de Thomas Castaignède ( mon Dieu la classe émanant, rémanence des plus beaux gestes de ses devanciers, pureté, culot, grâce, enfance et jeunesse montoise et le toupet grandi à Toulouse et voilà, de ce joueur...étrange, enfin pas étrange, non autre chose, bref, que notre ex sinistre des sports...)ces crampons qui à chaque cad-déb faisaient, comme ça écoute un peu, tchic-tchac, machette rythmique telle qu'on l'a dite, sur l'herbe craquante...et les gallois quasi pressés de se décomposer pour se livrer à quelque exercice d'admiration: juste assister au passage de la comète...

Antoine a dit…

Halley, Benoit, je suis sûr qu'on n'aura pas à attendre 76 ans pour en revoir une sous le maillot bleu (décidément, la métaphore est aérienne en ce moment).

Ritchie à la relance a dit…

Ce blog, on dirait du Heymans. Première pression. En 1998 à Wembley, c'est drôle, j'y étais et je ne me rappelle pas qu'il pleuvait. J'ai le DVD. Je vais y retourner. Quant à 1920, les copains, c'était tempête. J'ai des photos. Horrible. Terrain gras, limite cloaque, vent, pluie glacée. Pires conditions peuvent se trouver sur l'Everest, mais on y joue rarement au rugby...
J'ai un magnifique France-Roumanie à Bayonne, avec les fères Boni au centre. Des actions remarquables (ça se trouve dans "Le rugby au centre") pour prouver qu'il était possible d'attaquer avec un ballon lourd et glissant. Mais ce n'était que la Roumanie... Séb voulait du pertinent.

Ritchie douché a dit…

J'aime beaucoup la débat lancé sur la qualité de la pluie...

benoit a dit…

En 1998 juste une pluie d'essais telle que rafraîchie en mémoire par Antoine marteau de la phrase calembourisée selon nos cœurs, pluie d'abat cinglante de bourrasques french flair qui, on sait toutes et tous ça, demeure de la navigation a vista de nas, et redire qu'on à ce jour de gros temps de jeu programmés d'avance par les cartographes, rien de plus frais que ce vent d'antan. De quoi déboussoler tous les Nelson de la terre, et bien avisés qu'on serait de garder ce cap de belles espérances. Et la pluie donc, crachin ou bruine, ça a bien du mouiller un peu à Nantes en 86 non?

Ritchie senor météo a dit…

NOn. Nantes 86, beau temps. Frais mais beau. En revanche, avis de tempête sous les latitudes des regroupements.

Antoine a dit…

D'aucuns prétendent que la grêle serait tombée sous les mêlées.
Microclimat Nantais, dans un Lieu Unique de notre culture ovale ?

Seb en Ovalie... a dit…

Averses de post,des commentaires qui font boules de neige,ça tombe dru,je suis "comme fou"!Par temps de pluie,j'observe que le baromètre de nos bleus est régulièrement en berne.Suisse le seul à le penser?Mais notre jeu se consume et voit 36 chandelles,déployées par giboulées par nos adversaires,fins statèges,ceux ci connaissant par le biais de séances vidéos-satellites nos lacunes météorologiques dans les intempéries.Nos "frogs" n'aiment pas l'eau,un comble!En effet depuis des lustres,nos experts ne trouvent donc que quelques victoires compte-goutte en guise d'éclaircie au bilan gris,d'un XV de France souvent saucé en pareille situation.A l'aube d'une prochaine coupe du monde au pays du long nuage blanc j'implore les dieux du rugby (et non du stade!),le staff technique et consorts (de la boue) d'emmener dans leurs valises et leur pharmacie,notre Morgan à la mode,pour Parra à la pluie (bien sûr)...Et qu'au soir de la finale,dans une avalanche de passes sous le déluge,le cuir mouillé et alourdi se transmette jusqu'à l'aile comme attiré par un Heymans,pour une dernière offrande instantanée comme un é-Clerc d'exception allant applatir la beuchigue au bout du monde sous les cumulo nimbus néo-zélandais éblouis par notre french team devenu solaire.Après cela,je vous promets mes amis qu'on ne boira pas que de la flotte et que comme nos coqs là bas,nous danserons et comme fred (Michalak?),nous entamerons "Singing in the rain".

Ritchie baba a dit…

Ca c'est post affiné à l'étal ! Me voilà bien éclairci...

winrab and C° a dit…

Y'a pas que Ritchie qui est baba !

G.E. a dit…

I'm just singing in the rain!!

juanito toulousain a dit…

La pluie fait des claquettes
Sur le trottoir à minuit
Parfois je m'y arrête
Je l'admire, j'applaudis
Je suis son chapeau claque
Son queue-de-pie vertical
Son sourire de nacre
Sa pointure de cristal

Bip, bip, bip, ... , la pluie

Aussi douce que Marlène
Aussi vache que Dietrich
Elle troue mon bas de laine
Que je sois riche ou pas riche
Mais quand j'en ai ma claque
Elle essuie mes revers
Et m'embrasse dans la flaque
D'un soleil à l'envers

Bip, bip, bip, ... , la pluie

Avec elle, je m'embarque
En rivière de diamant
J'la suis dans les cloaques
Où elle claque son argent
Je la suis sur la vitre
D'un poète endormi
La tempe sur le titre
Du poème ennemi

Bip, bip, bip, ... , la pluie

A force de rasades
De tournées des grands ducs
Je flotte en nos gambades
La pluie perd tout son suc
Quittons-nous dis-je c'est l'heure
Et voici mon îlot
Salut, pourquoi tu pleures
Parce que je t'aime, salaud

Bip, bip, bip, ...

La pluie fait des claquettes
Sur le trottoir à minuit

Ritchie en rose a dit…

O Toulouse... O Toulouse...

Tiger au stade final a dit…

Pour en revenir un peu à l'actu, Voilà Bastareaud et ses 118 kilos qui font Pshiiiit...
Sur ce coup là, c'est lui qui a pris l'eau, qui a quand-même éclaboussé l'Equipe de France.
En voilà une qui devrait faire plaisir à Ritchie : que celui qui n'a jamais fauté...
Bon, j'arrête là mes allusions de grenouille de bénitier, car le coeur n'y est pas vraiment. Vous en apprendrez plus dans quelques jours (ou heures).
A plus les amis...

Frederic a dit…

Jeudi, la télévision néo-zélandaise TV One, relayée par l'agence de presse NZPA, a affirmé que le joueur n'avait pas été agressé dans la rue. "La police s'est procuré des vidéos de surveillance montrant un Mathieu Bastareaud non blessé rentrant à son hôtel en compagnie de deux joueurs et deux femmes, selon la TV One", écrit NZPA. source :http://bit.ly/44MfQ7

Donc résumons, Bastareaud-de-pluie s'est retrouvé comme un c** à tenir la chandelle... ce qui explique logiquement l'abus de Ji-&-Bi...

Seb en Ovalie... a dit…

Trop de poils dans la tête à Mathieu,qui nous a réalisé en avant-première son cinéma (pas paradiso du tout...).Un court métrage série B en style "Inglorious basterds".