mercredi 11 février 2015

Jeu de Dublin

Pour ceux, comme moi, qui ne seront pas du voyage à Dublin, ce samedi, il existe des moyens de combler la distance. D'abord se procurer, soit dans votre bibliothèque qui doit être fournie, soit chez votre libraire qui ne demande que ça, quelques ouvrages de James Joyce et de Samuel Beckett. William Butler Yeats et Sean O'Casey, aussi... Et les lire, surtout. Poser en face de vous un verre large pour y faire glouglouter du Jameson. Verser sans vous retenir. L'idéal, à ce moment-là, c'est d'être seul chez soi. Tranquille. Tout est silencieux autour de vous. Vous lisez, vous buvez, et vous humez l'Irlande. Vous pensez ensuite à un rideau de pluie, à une brume descendant sur la ville, à l'odeur du houblon qu'on brasse chez Guinness. Vous mettez une chemise blanche sous un pull vert. Vous êtes Irlandais. Vous êtes Slaterry, Keane et Wood, vous êtes Jean-Pierre Rives naturalisé Irish à vie. Il ne vous reste plus qu'à attendre samedi, 18 heures. Pour savoir. Savoir si ce XV de France construit par PSA a un plan de départ ou si va s'agir d'une retraite volontaire. Dublin ou le maître étalon. Fierté, orgueil, solidarité, vaillance... Il n'y a même pas besoin de fond de jeu, à l'Aviva. Face au Fighting Spirit, il faut des hommes qui forment une équipe. C'est le rendez-vous des âmes particulièrement bien trempées. On se donne rendez-vous à 20 heures ici même, samedi, pour en parler, de ce match du Tournoi. ON souhaite juste que le projet du XV de France soit bien accroché à une étoile.

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Pendant que PSA garde la foi,ou possède un trèfle dans sa poche,plié en quatre,et en attendant samedi,moi plié en deux,la boule au ventre angoissant que ne se ravive pas la flamme de ce XV en berne ou si neutre,je mate sur les cendres de Lansdowne road : "Au nom du père" !

richard escot a dit…

Il est là, le Seb... Samedi, ce sera "au nom de la paire" de demis...

Matthieu a dit…

Il faut juste trouver l'étoile, la bonne, dans le ciel bleu... En fait c'est du hasard, comme en astronomie parfois. En espérant que ça nous ressemble... Allez, les amis, bon match.