L'envie ? Se retrouver entre fondus de cinéma pour évoquer l'année passée et secouer les pellicules. Au rendez-vous Seb (qu'on ne présente plus), Julien Mill (Cinépal "art et essai") et Bertrand Lagacherie (Le Bertyblog, et accessoirement lequipe.fr). D'entrée en matière, considérer "2046" à l'unanimité du trio comme le chef d'œuvre absolu, le summum du septième art.
Ensuite placer Inherent Vice, Birdman, Mad Max, Le réveil de la force et Crosswind sur le podium 2015. Arrivés au plat principal, Mad Max se détachait, "film jubilatoire", "inattendu", "authentique", "avec des cascades jamais vues", dixit la bande des trois. Moi, j'avoue que je préférais Inherent Vice et Seb Crosswind, mais il fallait un accord majeur et pas diminué, alors...
Puis chacun, au salon et au dessert, de faire partager son coup de cœur. Pour Julien ce fut Garden State et la scène de la party déjantée à mille baisers. Pour Bertrand les dernières scènes de Lost in Translation, afin de savoir ce qui se murmure à l'oreille de Scarlett. Seb évita d'aller un pont trop loin avec la sortie remastérisée de Sorcerer. Quant à Ritchie, il proposa de décortiquer le générique de Seven.
En conclusion, le rhum de Madagascar s'est évaporé au beau milieu de la nuit mais cette soirée appelle un sequel. Lascombes, Prieuré-Lichine et Cos d'Estournel sont tombés eux aussi avec délectation. Ma cave ne se rebiffe pas.
19 commentaires:
On a vu des émissions de télé sur le cinéma moins passionnantes. Belles rencontres. La prochaine fois, faudra bâtir autour d'un thème pour lancer un long débat. Bravo au maître de cérémonie.
Quand sont arrivés les deux heures du matin j'avais l'impression que nous venions tout juste de commencer à parler ciné tellement c'était dense et intense, partagé avec finesse.
Le thème c'était quand même : comment peut-on s'endormir en regardant 2001 l'Odyssée de l'espace ?
Un quatuor à cordes sensibles, des mets savoureux accompagnés de crus délicieux, du nectar en bouche, une réception grand cru où les mots devaient être à la hauteur. Une soirée débats avec pas mal de hauts, des formats disséqués avec minutie, précision de Julien qui ne cesse de mettre dans le Mille, Bertrand jamais "Lost in Translation" car l'émotion en prime, Ritchie en maître Loyal, nous invitant d'entrée à décortiquer en sept pêchés capitaux et ne cessant de rebondir comme un mercenaire ! Une soirée en haut du palmarès, en mode "Fury road", où "Crosswind" les idées sans prendre le train de "2046", n'ont cessés de fuser laser vers les étoiles. Hier soir un huit clos, sans "Inherent Vice" en presque un plan séquence, nous étions heureux d'être des "Birdman" volant au dessus de "Garden State" !
Hey les amis,
Ce moment de pure amitié cinéphile me réjouit, certain que vous avez passé un très chouette moment ( le mot chouette revêt toujours chez moi une signification particulière.)
Devant la cheminée de la ferme familiale, j'avoue que chaque soir avec les enfants et toute la famille, les dvd tournent pas mal. Je m'autorise, mais oui parfois- mes yeux fatiguent et puis j'aime me lever tôt, les matins par ici pourraient inspirer- oh oui c'est un peu le panthéiste sans peine par ici- de grandes séquences à Terrence Malick...
Allez, je vous souhaite tout le meilleur pour cette fin d'année. Le givre est sur le pré de derrière et..aarrgh... je m'en veux d'avoir oublié mon short et mes baskets...courir sur ces hautes plaines alors que tout est encore établi dans le silence...Allez. Coupez!
oui " je m'autorise, mais oui parfois, une séance supplémentaire" voulais-je écrire, mais il faut croire que les feux de cheminée me font les doigts un peu gourds.
ah Benoit je sens que l'envie est quelque part sous le givre et devant la cheminée, j'aime beaucoup Gaston Bachelard ; relire ce qu'il disait sur le feu, l'eau, les rêves ça donne envie d'écrire ... pour les dvd je fais comme vous, séances de rattrapage - les films que je n'ai pu aller voir - et séances uniquement pour se faire plaisir - revoir pour la énième fois In the mood for love et aussi les Wes Anderson qui m'enchantent ( The grand Budapest Hotel ou le Darjeeling ) Le tout sans alcool contrairement à nos colocs du blog qui ont pris une sacrée avance question bibine, tiens d'ailleurs la bibine au cinéma ce ferait un bon thème de discussion non ? James Bond sans Martini, Le singe en hiver qui ne boirait plus, Treasure Island sans rhum, les westerns sans scotch et fini le cinoche ! Allez à la vôtre ;-)
Mais oui, l'envie est revenue, hier, en tout cas...Du bien de changer un peu d'air, même si...toujours cette forme de régression dans tout retour aux sources...De belles fêtes et, vous avez raison, avant de reculer le tracteur et de tirer le fumier à la fourche, évitons de trop trinquer...
Il fut aussi question de Malick et de western, Benoit. Quant au goulot, Sylvie, depuis Alcools d'Apollinaire, c'est le pied !
Le western, tu m'étonnes...Je vais reculer ce tracteur en prenant mes grands airs à la Anthony Man, Ritchie et zou il sera temps d'écrire ce truc pour midol.
Moi je suis à l'arrêt complet d'écriture
Pas un mot ne sort
Profiter de la famille en musique et en rires
Au soleil de palaiseau
Et pour moi, c'est enfin reparti. Yeepe- Yeah-Yeah!! Ferme-Rugby-Souvenirs. La bise amigo et je sais que pour toi aussi ça reviendra. Comme toujours. En attendant ça phosphore, t'inquiète!!!
Je tombe sur le Berty blog ... ni une ni deux je vais à l'essentiel : Steve Mac Queen, bordel ! ( c'est le titre de l'article, bordel !), le Berty est encore plus fondu que toi Seb - et pourtant question fondue étant savoyarde pour 1/4 je m'y connais - le King cool c'est son héros, son dieu, son tout . Respect .
Et puis après j'enchaîne sur "le sourire de Mickey Rourke", superbe article, émouvant ... complètement cueillie par la tendresse qui en émane . Ensuite "j'aime Jeff Bridges " ça tombe bien : moi aussi ! Et pour les mêmes raisons un peu décalées, déjantées, notamment son physique quelque peu délabré - en tant que fan d'Arnaud Méla, je vous comprends Bertrand, on sent le vécu chez ces hommes . Et là je me dis que lorsque j'ai proposé le thème "bibine et cinéma" j'avais oublié le plus important : le White Russian dans le Big Lebowski bien sûr ! (Ohé les dudes, va falloir vous y mettre aux cocktails parce que le pinard même stylé, ça fait un peu has been chez les djeuns ... en même temps on s'en fout ! )
Donc un joli voyage en extrême coolitude, ce Berty blog . (j'ai encore droit à un bordel ? oui ? merci, bordel !)
Mélancoolitude aussi . Le tout dans un environnement très geek, je crois que ce garçon a des desseins animés . Après j'ai picoré de ci de là, pas pu tout voir mais son classement des top films 2014 ... quelqu'un qui aime The Grand Budapest Hotel et La vie rêvée de Walter Mitty ne peut pas être complètement mauvais . Ritchie, tu le gardes en- grande- réserve de la République de Comme fou .
PS : Benoit qui s'y remet en mode country, mais c'est Noël !!
Pas venu ici depuis quelque temps. Le bon côté, c'est que ça fait plein de trucs chouettes à lire.
Heureux de voir les amis trouver l'égrégore cinématographique.
Pour ma part, lectures et prises de note, Glénat ayant enfin accepté de remettre ça une troisième fois.
Bises à tous.
Et voilà les bonnes nouvelles dans la hot du paire Noel...
Antoine de chez renvoi aux 22 qui se relance dans un ouvrage classieux sur le rugby. Benoit touché par l'inspiration, Sylvie qui en pince pour monseigneur Lagacherie (en passant mon voisin de desk, alors inutile de vous dire de quoi nous parlons en dehors du rugby). Et je viens de trouver un bout de mots sur La Boétie en même temps que j'ai reçu "la vague et la falaise" que je vais attaquer ce soir au coucher.
Ya des jours comme ça...
Au fait si vous avez un petit neveu intéressé par l'anthologie Mad Max en DVD, je vends les 4 films pour 30 euros. Faites passer.
Moi je trempe ma plume du côté de Woo...Pour redevenir "The Killer" !!
En tout cas, cette soirée a eu un effet immédiat chez moi. J'ai acheté le blu-ray de la Horde Sauvage en director's cut. Merci d'avoir ranimé le souvenir de ce film, Ritchie.
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